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 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]

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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
a d m i n i s t r a t r i c e

Date d'inscription : 16/02/2009
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MessageSujet: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyJeu 16 Juil - 22:50

Petit Café entre Amis.



Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconsophiabushb5 && Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconrobertpattinsonst5

Michel Tournier disait : « La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. », après plusieurs années, j’ai fini par le comprendre également…


    Diiiiiing ! Quelle sonnerie salutaire, surtout lorsqu’on sait que sa journée se termine à quatorze heures. Je refermais mon cahier de notes après y avoir inscrit deux ou trois choses à vérifier avant le prochain cours de psychopathologie. J’adore ce cours, c’est très… Passionnant. Je rangeais rapidement mes affaires, saluais quelques camarades avec un petit sourire et m’avançais vers la sortie encombrée par des élèves tous aussi pressés les uns que les autres de s’échapper afin de vaquer à leurs divers occupations. M’adossant à la première rangée de l’amphithéâtre, je dégainais mon téléphone portable, me rappelant que Liam travaillait, je trouvais là l’occasion parfaite de partager une grande discussion avec mon meilleur ami, le séduisant Ezekiel Gaspard Wood. Je pianotais rapidement sur les touches, rédigeant un SMS lui demandant s’il était libre pour un café. Je venais à peine d’appuyer sur la touche « envoyé » qu’une jeune femme se posta à côté de moi.

    La remerciant mentalement de penser que je n’étais qu’une idiote poussée par son physique, je regardais le papier qu’elle me tendait. Une fête, blabla, blablabla. Je le pliais afin de le mettre dans la poche arrière de mon jean. Le brouhaha qui s’était élevé depuis la sonnerie commençait également à m’énerver, je les intimais de se calmer et je me sentais soudainement ôtée d’un poids. Mon téléphone vibra, une réponse positive de la part de ce cher Ezé, un grand sourire s’afficha sur mon visage. D’ailleurs, j’étais la seule à le surnommer ainsi, tout le monde disait toujours « Zéké », au moins, cela me rendait unique à ses yeux, d’une certaine manière. Le bouchon qui encombrait jusque là la porte de la salle s’estompa et je pus enfin sortir de la faculté, non sans mettre arrêté non loin de la salle où un de mes professeur corrigé ses copies, restant quelques instants statiques, j’écoutais ce qu’il pensait, me concentrant sur sa voix et uniquement sur celle-ci. Un sourire naquit derechef sur mes lèvres, j’allais avoir une bonne note, c’était une bonne journée finalement.

    Pourquoi dis-je « finalement » ? Tout simplement parce que je me suis réveillée en retard, plus précisément avec quarante-cinq minutes de retard, je m’étais endormie seulement quelques heures auparavant, après avoir beaucoup pleuré à cause d’une dispute stupide avec mon petit ami dont je ne me souvenais même plus pourquoi elle avait commencé, comme presque à chaque fois, surement pour des broutilles. Et finalement, nous nous étions réconciliés, comme à chaque fois également. Par la suite, je m’étais retrouvée à tomber à la sortie de la douche, me faisant mal au bras, j’aurais surement un bleu disgracieux bientôt, cela m’avait fait pesté contre le monde entier, il y avait aussi eu le fait que le premier t-shirt que j’avais mis était troué, parfois, le destin s’acharne n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas la fin du monde, non, ça, nous l’avons déjà connu, on ne va pas la reproduire… Je quittais mon poste d’écoute de pensées de professeur pour me diriger vers mon appartement, j’avais une heure avant de retrouver mon ami, tant qu’à faire, autant être présentable et se débarrasser de ses cours.

    J’arrivais enfin dans l’appartement de Brooklyn que je partageais avec ma meilleure amie, qui, quand à elle, avait toujours cours malheureusement. Je me dépêchais de grignoter un morceau de chocolat, ma plus grande drogue avant de me diriger dans le dressing se trouvant dans ma chambre. Retirant mon t-shirt, je le jetais sur mon lit en regardant les hauts s’offrant à moi. J’attrapais un haut blanc et un petit gilet noir et fin que j’enfilais rapidement, avant de retirer le chouchou de la même couleur qui maintenait mes cheveux, me les brossant rapidement, je décidais de les laisser libres, mettant quand même le maintient dans ma poche. J’en profitais pour retirer l’invitation et la mettre sur le frigo lorsque je revenais dans la cuisine. On sait jamais, peut-être que cela intéresserait mon amie. De nouveau, je mangeais un carré de chocolat avant de retirer de mon sac mes cours et de repartir, après avoir vérifié que j’avais bien fermé la porte à clef.

    Je marchais jusqu’à un petit café que nous avions l’habitude de côtoyer depuis que notre amitié avait naquit, il avait bien fallut que j’ouvre les yeux finalement, et, même s’il m’arrivait de penser à lui autrement, je me faisais violence, me rappelant l’amour que j’entretenais pour mon petit ami, ces sentiments qui étaient vraiment sincères. Je regardais l’heure, parfait, je pouvais faire un petit tour à la librairie, dont je ressortais treize minutes plus tard précisément et j’arrivais donc avec quatre minutes d’avance, oui, c’est précis. Je prenais une table près d’une fenêtre, remettant une mèche brune derrière mon oreille droite, me mordillant la lèvre inférieure. Puis je souris, voyant le jeune homme arriver avec toujours autant de classe qu’à son habitude, je ne m’en lassais jamais.
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyVen 17 Juil - 19:07


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-180634l55zl Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-180511lybol

« L'amour est sublime et misérable, héroïque et stupide. Juste, jamais. Ce n'est pas l'amour qui relève du registre de la justice, c'est l'amitié. »
Alberoni.


    On ne choisit pas ce que l’avenir a déjà prévue de faire, et encore moins la personne que vous pourriez aimer. L’amour en lui-même est pourvu d’un bon nombre de mélodrames et de souffrances inutiles, dont l’humain pourrait se passer royalement. Et pourtant malgré le bon vieux dicton « vaut mieux prévenir que guérir », l’individu se jetait corps et âme dans cette histoire à la fois commune et merveilleuse. Loin de penser à tout cela de manière idyllique le jeune homme penchait sur les touches ivoire de son piano, ne se posait plus la question d’aimer depuis fort longtemps. N’étant pas adepte des questions et des relations amoureuses, Ezékiel se contentait d’éluder ce genre de sujet qui selon lui n’avait ni queue ni tête. La salle qui l’occupait était déserte, et seul le son sonore de sa mélodie réconfortait cette pièce immense et vaste à souhait. Les murs de couleurs extrêmement claires laissaient place a plus d’espace et s’accordait de concert avec l’instrument qui trônait en plein milieu de la pièce. Une pièce qui accueillait en son sein une majestueuse fenêtre - ayant un design ancien et chaleureux - qui laissait entrer doucement les quelques rayons de soleil que le temps avait décidé de mettre en évidence. Assis sur le siège en velours noir et rouge, l’homme abordant une crinière digne du cuivre présentait un regard impossible à saisir d’où aucun qualificatif n’aurait d’ordre pour décrire cette expression faciale qui n’appartenait qu’à lui et lui seul. Seul, il l’avait toujours était, et c’est seul qu’il passerait sa vie. Pourtant en dépit de son mystère croissant et constant, le musicien avait acquis au fil des années, des liens dont lui seul avait permis l’accès, sans cela le solitaire respecterait bien la définition d’un dictionnaire.

    Visage de marbre devant la partition de Berlioz qui se fondait dans la chorégraphie de ses doigts fins et agiles, le jeune britannique vint à fermer les yeux pour laisser vagabonder son esprit entre d’autre art que celui de la vie, une vie qu’il ne bénissait guère contrairement a sa frangine d’un an son ainé. Ainsi les yeux clos, il paraissait tel un ange cherchant les portes d’un paradis imaginé par les chrétiens italiens d’autrefois, ceux qui se disaient aussi pur et confiant pour le sort d’un avenir sans remord envers les malheureux et les païens. Les méandres de ces derniers se faisant entendre chaque jours et pour toujours. Si petit peut paraitre l’être et si grand peut en être sa pensée. Munit d’une constance et d’une légèreté sans borne, sans limite ni barrière, la pensée prône son idée primaire comme les couleurs d’un ciel sans nuage danse dans le monde d’en haut. Elle est le maitre de notre conscience, source de nos envies et de nos convictions. Et pourtant l’humain continue de désespérer dans sa soif d’impatience à découvrir, à mettre un visage sur l’inconnu, un mot sur un silence, un son sur une mélodie et un néant sur un trou béant. Rien n’est plus compliqué que l’existence d’un mystère, surtout si le lien que vous entretenez avec ce secret est étrange et poétique. C’est alors qu’il fut tiré de sa réflexion réfléchie et doucereuse par son cellulaire. Stoppant ces gestes gracieux, Zéke saisit son téléphone qui jonchait sur l’instrument à cordes frappées et ne fut guère étonné de voir le numéro de Logan s’y afficher. Cette dernière était l’une de ses meilleures amies, bien qu’en dépit de cela tout paraissait plus compliqué que cela a l’époque antérieur de l’adolescence. Une rencontre qui aujourd’hui encore le laisser perplexe car quand bien même avaient ils toujours été sincères l’un envers l’autre, le jeune Wood émettait une réserve. Mais le temps avait passé un bien vite et depuis il l’avait les choses s’effacer un peu comme une pluie de printemps venant rafraichir les jeunes pouces du beau temps. Répondant positivement a la demande de son amie, le taciturne ferma son cellulaire et le remis dans la poche de son jeans.

    Refermant le clavier du piano ancestrale du conservatoire de New York, il souffla doucement pour reprendre possession de ses pensées et retrouver son calme qui en un sens, fonctionnait parfaitement avec son conscient posé.

    « Ezékiel Est-ce bien vous qui venait de jouer cette mélodie magnifique ? »

    Se levant rapidement, le dénommé jeune homme fixa d’un regard calme et doux la vieille dame qui venait de le questionnait. Elle affichait un rire épaté et admiratif devant cet adonis de la génération de ses petits enfants, et qui plus est ne semblait pas des plus étonnée par la performance de se virtuose qui ne reconnait guère les dons qu’ils avaient dans poches.

    « Je reconnais bien là, le petit Zéké de mon avant retraite, il y a peu de doute. Ta mère aurait été fier de toi mon enfant. Vraiment très fier du jeune homme que tu es devenu. »

    Lui présentant un mince sourire de circonstance, le solitaire remit des lors en mémoire les derniers morceaux que la tendre figure maternelle avait pratiqués elle aussi juste avant son trépas soudain.

    « On ne le sauras jamais professeur. »
    « Crois en l’espérance mon enfant, c’est important. »

    Ce fut les dernières paroles qu’il ait échangé avec l’ancien enseignant musical pour aujourd’hui. Sur la route qui l’amenai au point de rendez vous avec Logan, le Wood comme a l’accoutumé usa d’une vitesse plus poussée, qu’il voulait forte mais maitrisée. Sa conduite possédait d’excellents réflexes certes, mais parfois elle rendait folles certaines personnes et cela avait le don de le faire rire de manière contrite. La durée du trajet jusque Manhattan fut plus rapide que prévue en dépit de quelques bouchons qui avaient entrainés quelques prises de têtes entre plusieurs taxis. Laissant son véhicule sur le bas coté du macadam, le britannique, claqua sa portière et d’une démarche tranquille se mit en marche vers le café qui abritait depuis l’adolescence les discutions et les secrets de ces deux prodiges au mentale dur comme du rock. Ezékiel poussa la porte du commerce et d’un mouvement rapide et circulaire balaya la pièce du regard à la recherche de la fameuse Logan. Cette dernière ayant optée son choix pour une place prés de la fenêtre. S’aventurant dans le café, l’ange rigolard esquissa un sourire aux commissures de ses lèvres qu’il adressa a la jeune brune.

    « Miss Logan aurait elle eut un accrochage aujourd’hui ou c’était juste par plaisir pour me voir ?! ».

    Son intonation était calme et amusé. Il avait toujours taquiné légèrement l’étudiante en psychologie, mais ils entretenaient tous deux des liens beaucoup plus sérieux et c’était cela que Zéké adorait le plus chez la Curtis. Prenant place en face d’elle, le mystérieux la toisa des lors d’un regard interrogatif tout ayant l’air moqueur. Evidement c’étai juste histoire de rire, lui qui riait si peu ou pas du tout depuis tellement d’années.
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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptySam 18 Juil - 1:01

    Lorsqu’il ouvrit la porte, je ne pus m’empêcher de sourire, je vis son regard balayer ce café, que nous avions si souvent fréquenté depuis tant d’années, à ma recherche. Lorsqu’il me vit, je regardais soudainement par la fenêtre, comme obnubilée par un petit garçon brun d’approximativement 6 ans qui s’amusait à voler la poupée d’une petite fille rousse portant une robe blanche et rose clair, et qui pensait aux différentes façons de l’estropier afin que la jambe de ce bout de plastique se retrouve plantée dans son crâne, alors que la jeune fille pensait déjà essayer de frapper de son petit mètre ce qui devait être son frère ainé. Qui est là ? Ahh, mon cher ami Ezekiel, je ne t’avais pas vu… Mais je sentis qu’il me souriait et je ne pu m’empêcher de le regarder à nouveau, et de répondre à cet adonis par le même geste que lui. Lorsqu’il parla enfin, je sentis sous sa calme intonation une moquerie, comme j’en avais l’habitude, il s’installa en face de moi, me toisant. Je détournais le regard, me mordant la lèvre, comme si j’étais fautive d’un acte quelconque puis murmura…

    « A vrai dire… », Je me rapprochais quelques peu de lui, avant de poursuivre, reprenant ma voix. « Je souhaitais simplement te voir… »

    Je ris, je ne pouvais que le faire car je me sentais bien avec lui, et que j’étais ainsi avec mes amis, et lui l’étais depuis bien longtemps, oui, je me souvenais encore de la première fois où je l’avais vu, je n’étais pas celle que je suis aujourd’hui, rien que par le fait que ma dentition était devenue une voie ferrée. Mais niveau solitude, nous nous comprenions, nous l’avions connu des années, et encore maintenant, … Il n’était pas mon meilleur ami pour rien … Je quittais les pensées qui m’avaient habitées durant quelques secondes afin de me concentrer de nouveau sur celui dont j’avais réclamé la présence auprès de moi pour cette après midi, non pas qu’il me manquait atrocement, nous nous étions vus quelques jours auparavant mais c’était quand même le cas, sa présence me rassurait, étrangement. J’aimais ses pensées, son allure, sa constance, et il avait ce pouvoir sur moi depuis dix ans maintenant.

    « Alors cher pianiste, vous ais-je dérangé durant vos répétitions ? »

    Demandais-je après avoir remercié la jeune serveuse blonde et élancée qui s’était avancée pour nous donner nos commandes, je déposais mes doigts autour de la tasse en porcelaine blanche et chaude qu’elle venait de poser sur la table afin de l’attirer à moi, puis je regardais de nouveau mon télékinésiste préféré qui faisait fantasmer la jeune femme. Parfois entendre les pensées était plus un fardeau qu’autre chose, certains pouvaient être très vulgaires, violents, ou même avoir des réflexions carrément obscènes. Et elle faisait parti de la dernière catégorie, pensant que j’étais sa petite amie, en plus de me trouver petite, obèse et apparemment « une greluche idiote », j’haussais un sourcil, intimant à un vieil homme au bar de souhaiter soudainement boire quelque chose, et comme je l’espérais, celui-ci la héla pour qu’elle vienne le servir.

    Derechef, je plongeais dans les yeux clairs de Mister Wood, afin qu’il me réponde. Bien qu’il n’y pensait pas actuellement, j’en étais intimement persuadée : il avait touché un piano aujourd’hui, et comme à chaque fois, ce n’était pas des notes qui en étaient sortis mais une merveilleuse mélodie. J’aimais l’entendre jouer, d’ailleurs, il ne jouait pas, il vivait entièrement la musique qui s’échappait de ses longs doigts fins et opalins, il n’était pas seulement un prodige pour ses capacités exceptionnelles, mais également pour son talent de musicien. Je remettais une mèche qui m’était retombée devant les yeux derrière mon oreille, puis buvais une gorgée de mon breuvage que j’avalais lentement. Croisant les jambes sous la table, j’écoutais calmement Ezé en arborant un petit sourire distrait. Bien que je l’écoutais, comme à mon habitude, c’est d’ailleurs pour cela qu’écouter va devenir mon métier dans quelques années. Mais il savait pertinemment que j’étais très attentive à chaque mot qu’il pouvait prononcer.

    Je cessais soudainement de faire des cercles avec mon doigt sur la table en entendant des pensées, le retour de la grande blonde. Je me dis soudainement que j’aurais apprécié que mon cousin soit de service ce jour là, le beau Ysak nous aurait débarrassé de cette chose, je m’appuyais la tête contre ma main gauche, la regardant s’approcher de nouveau, d’une démarche chaloupée, perchée sur ses talons, sa jupe si courte que l’on pourrait la confondre sans grand problème avec une ceinture. Arrivée vers la table, elle dégagea ses cheveux comme si elle se trouvait dans une pub vantant les mérites pour une marque de shampooing. « Parce que je le vaut bien ». Elle demanda si l’on souhaitait quelque chose. Enfin lorsque je dis « on », j’utilise les grands mots. Effectivement, tel un prédateur, son regard était fixé sur mon ami et compagnon de table, ce cher prodige, d’ailleurs, ça aurait faisait longtemps que je ne l’avais pas vu déplacer d’objets par le simple biais de sa pensée, j’aimais bien voir ça, et ça me faisait plaisir de décrypter ses pensées lorsqu’il se concentrait mais revenons à nos moutons, ou plutôt, à mon antonyme : la serveuse. Dans son esprit se montait des stratagèmes assez tordus afin d’attirer dans son lit le musicien dans son lit. Je me retins soudain de rire, je connaissais bien mon ami et je ne pensais pas qu’elle avait une chance, au pire, je l’inciterais à aller voir ailleurs… Je bus de nouveau une gorgée avant d’écouter ce que le jeune homme répondait.
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptySam 18 Juil - 18:16


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-1716006nky4 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-1713042br61
« Le cœur perçoit ce que l'œil ne voit pas. »
Al - Gazal


    Il y aurait toujours une part de vous-même qui entretient le l’illusion, la voix vers une vision chimérique et imaginaire. Et c’est cela qui vous fait basculer dans l’espérance propre de l’optimisme et du soleil balançant de votre enfance. Avait-on la moindre certitude de quoi serait demain ? Avions nous entre nos mains la vérité sur un avenir sur et certain ? Etions nous de pauvres agneaux égarés, ceux que dieu - s’il existe s’entend - aurait laissés seul face a l’abandon et la solitude ? Toutes ses questions, n’avaient encore aucune réponse plausible pour le moment. Le seul propos véridique que nous savions en cette heure, était que nous étions les maitres de notre avenir propres. Sur les douces pensées de la vie et de leur semblant d’existence, le solitaire se questionnait toujours ainsi lorsqu’il laissait son esprit vagabondait entre les diverses énumérations de son conscient. Prostré sur le rebord de la table du café, le brun aux reflets de cuivre s’adonnait a parcourir de son regard d’écorce le regard de son amie tout en pensant au énième manuscrit de ce célèbre Epicure. Ce dernier était l’un des auteurs favoris du jeune écrivain, son avis sur la manière d’apprivoiser la vie et le sens de la philosophie de la vie, lui avait été bénéfique a une période plus complexe et mélancolique de sa vie d’adolescent. Si vous pensiez que profiter de l’humanité en vous satisfaisant du moment présent alors vous appreniez un maximum de choses - sachant que chacun trouvait midi a sa propre porte bien évidement. Reportant son attention sur Logan, le Wood ne pus cependant l’espace d’une seconde, ne pas se remémorer le passé qu’ils avaient tous deux en commun.

    La vie les avaient rendus extrêmement proches, non seulement par leur nature quelques peu ressemblante mais aussi par le don d’esprit qu’ils partageaient. Car quand bien même, Logan pouvait entendre les pensées de son meilleur ami ainsi que d’autre fait, Ezékiel lui usait de son pouvoir hors du commun pour se défouler. Seulement à la différence de certains prodiges, Zeké n’a jamais accepté son don - proprement dit. Source de son malheur mais aussi de son tempérament où plane en permanence un mystère et une notion indéchiffrable dont plus d’un aurait voulut cerner le contenu. Certains prétendaient le connaitre, le comprendre, d’autres tendait à devenir son ami, ou bien l’avoir entre ses mains. Manque de mieux, le taciturne ne laissait pas n’importe qui s’approcher de lui, et sa confiance n’était plus accorder depuis la période où Caleb et Maya étaient tous deux entrés dans sa vie de phénomène de foire. Oui c’était ainsi qu’il se voyait et qu’il se décrivait. Son pouvoir de télékinésie - bien qu’il soit maitrisé a souhait aujourd’hui - ne lui a jamais fait plaisir bien au contraire. Cet être humain - s’entend - est d’un compliqué extrême, mais dans le paradoxe propre demeure un artiste accomplis. Les compliments dans sa vie n’ont aucune place, car seules les médisances peuvent comprendre sa mémoire de damné hors du commun. Cela sa meilleure amie l’avait sans doute compris très vite. En outre, elle savait que Zeké n’aimait aucunement qu’on fouine dans ses pensées toutes aussi compliquées les unes que les autres. Se penchant vers lui pour lui répondre, Ezékiel fronçant légèrement les sourcils d’un interrogateur puis finis par esquissait un doux rire en écoutant sa réponse.

    « Au moins nous sommes deux, je comptais prendre de tes nouvelles, même si ces derniers je ne montre pas trop que je suis envie. »

    Son ton de voix se voulait neutre bien qu’emplis d’une gravité qui le connaissait trait pour trait. Regardant son interlocutrice d’un signe objectif, tout comme a son image il saisit la tasse de café qu’il avait commandé quelques minutes auparavant. Décidément il ne comprenait jamais les individus de son monde, tous là à savoir ce qu’il était ou alors à attirer son intention. Secouant la tête pour balayer ses pensées mesquines et ridicules de son conscient, le jeune britannique but une gorgée du liquide chaud qui était devenu l’une de ses « drogues » impossible en dosage. Un bon café, rien de tel pour rester éveillé !

    « Aurais-tu par le plus grand des hasards sondée mon esprit ? J’en étais sur ! »

    Il n’avait aucun doute la dessus, le pouvoir de Logan ne l’étonnait plus, mais il tenait à garder pour lui ses activités et sa vie privée. Beaucoup trop ermite au gout des autres, Zeke affichait des lors un sourire contrit tout en feintant la présence de la serveuse qui commençait à l’agacer, mais il n’en montra guère plus. Jetant un coup d’œil complice a sa meilleure amie, le virtuose cala son dos au dossier de la chaise tout en observant finement la fenêtre qui laissait pénétrait la lumière de l’âpres midi.

    « Personne d’autres n’est au courant de ton pouvoir ? En dehors du cercle d’amis que l’on a en commun ?! »

    C’était ainsi. Etant donné qu’il y avait très peu de prodiges pour un bon nombre de scientifiques, ils se devaient de tous se taire et garder scellé leur couverture de parfait humain sans problème. Du moins une partie seulement. Le don de Zeke n’était pas connu de tous si ce n’est que quatre personnes, et c’était bien suffisant. La blonde ne cessait de les observer du coin de son bar, en y repensant il préférait l’occulter directement. Fort heureusement pour eux a l’époque le café abritait leurs discussions avait tout de même était transformée. Il n’y a plus les regards maladroits et médisants de leurs camarades de classe sur eux, et les mœurs avaient quelques peu évolués. Fermant les yeux l’espace d’un instant l’ange rigolard se concentra pour bloquer son esprit afin que personne ne puisse y pénétrer.

    Ainsi les barrières qu’il c’était toujours dressé reprenaient de nouveau du service. Le mystérieux resterait il toujours de marbre ou bien n’était ce que passager ?


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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyDim 19 Juil - 1:02

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconrobertpattinsonst Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconsophiabushbl23
« L’amitié sans confiance, c’est une fleur sans parfum »
LAURA CONAN


    Je le regardais et l’écoutais le vouloir spécialement, j’avais l’habitude d’entendre toujours ces murmures en fond sonores, de pouvoir isoler chaque voix, savoir qui était qui. Et celle d’Ezekiel avait le don de me reposer, comme s’il fredonnait inlassablement une douce mélodie. Et alors que nous parlions, je pouvais constater qu’il était en pleine réflexion sur des pensées d’Epicure, un philosophe grec mort en – 270 avant Jésus Christ. Fallait-il être honorée ou vexée ? Je penchais plutôt vers l’envie d’être flattée, cet homme, mort depuis plus de deux mille quatre cent ans était en effet l’un des auteurs que préférait mon ami, s’il fallait encore une preuve pour illustrer le fait qu’un anglais était, par définition, une personne hors du commun. Non pas que je ne trouve pas Epicure intéressant mais ce n’était pas le genre de livre que je bouquinais lorsque je souhaitais me détendre.

    Mais ça ne m’étonnais pas du personnage qu’était mon meilleur ami, lui qui se sentait maudit de ne pas être comme les autres, c’était l’une des choses que j’avais réussit à changer chez moi, je ne me voyais plus vraiment comme un monstre, peut-être parce que je savais qu’autour de moi, il y en avait d’autres, comme deux jeunes garçons dans ma famille ou des amis comme la personne avec qui je buvais actuellement son café, sa sœur et celle qu’ils avaient adoptée, en quelques sortes. Elle était d’ailleurs plus proche de moi sur ce point puisque l’on partageait presque le même pouvoir, mais lui et moi, nous nous comprenions plus que ce que les autres pourraient pensés, nous avions connu la solitude, le rejet, l’impression que nous n’étions pas de ce monde, ou simplement, un phénomène de foire. C’était lui qui m’avait rassuré alors qu’il était dans le même état que moi, alors qu’il n’était pas un monstre, loin de là. Réservé, il n’en restait pas moins un génie, mais pas qu’à mes yeux, il était un virtuose et sa concentration lui faisait faire des miracles.

    « C’est gentil Ezé,… Au moins, tu penses à me prévenir que tu n’es pas mort, c’est même… très gentil. »

    Je lui souris, j’avais parlé posément, avec un grand détachement, alors que non, je ne me moquais pas du tout de tout cela, mais j’aimais l’ironie, tout comme lui, ce n’était pas un secret. Et j’aimais également l’entendre rire, c’était si rare chez cet artiste torturé. Sa voix remplie de gravité me fit sourire, puis, tout comme moi, il s’empara de sa tasse qu’il porta à ses lèvres afin de s’abreuver de ce liquide brun et brulant. Je n’aime pas spécialement ça, contrairement à lui, s’il pouvait se faire poser une cafetière en intraveineuse, je pense fortement qu’il le ferait. Il me demanda ensuite si j’avais sondé son esprit, voyons ! Je ne suis pas de ce genre de fille, bon, d’accord, a peine deux heures auparavant, j’avais écouté les pensées d’un de mes profs, mais ce n’était pas pareil, lui comptait à mes yeux, je fis non de la tête, avec un petit sourire.

    « Non, je te connais depuis le temps, et je n’irais pas sonder ton esprit, tu sais comment ça marche juste… Tu es… Comme quand tu as joué… »

    Je ne savais soudain plus parler, je finissais ma phrase en riant, espérant qu’il ait tout de même compris. Je le ressentais, son âme me le murmurait par le calme et la joie qu’il dégageait, ce mélange de sentiments qui étaient sa principale caractéristique, ce qui le rendait si attrayant, entre autre bien entendu, à mes yeux depuis toutes ces années. Je n’aimais pas examiner les pensées, je ne faisais qu’entendre ce qui se passait instantanément, sinon, c’est de l’espionnage non ? Bien sur, il y a toujours deux trois personnes sur lesquelles j’utilise ceci, les membres de la décade, ou bien ceux de Latnok, ces fouineurs, à l’affut de la moindre occasion pour nous traquer. J’écoutais silencieusement sa question puis lui répondit, après mettre mordu la lèvre quelques secondes :

    « Et bien, Evan, Ysak,… Liam bien sûr,… Jude et toi bien entendu. Ma famille quoi … »

    Parce que oui, lorsque l’on connait quelqu’un depuis aussi longtemps, ce n’est plus un simple ami, il faisait parti de ma famille, c’était mon meilleur ami. Je lui confirais ma vie sans la moindre once d’hésitation. D’ailleurs, il l’avait su avant mon cousin, et avant Jude, elle, ce n’était pas vraiment pareil, elle m’avait trouvée après une mauvaise passe, un jour où le jeune Wood était absent, lorsque j’avais totalement perdu le contrôle de toutes mes facultés, elle n’avait que pu comprendre ce que j’étais. Alors que lui, c’était qu’elle lui faisait entièrement confiance. Soudain, il ferma les yeux, je fronçais les sourcils comprenant très bien ce qu’il faisait, ses pensées n’étaient plus qu’un bruissement incompréhensible, comme une télévision mal réglée, instantanément, je détournais le regard, comme si cela pouvait y changer quelque chose. Mais cela continuait, j’inspirais doucement une importante quantité d’air puis décidais de me concentrer sur les pensées de cette jeune femme qui lisait tranquillement son journal, qui a-t-il de mal à se tenir au courant de l’actualité ?
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyDim 19 Juil - 18:21


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« Quand vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes, les courants vous entraînent fatalement vers votre enfance et vous risquez fort de retrouver des souvenirs qui vous feront perdre le chemin du retour. »
Poulin.


    Droit devant et un rien à gauche, comme rien à droite. Le désert était son pareil et le silence plat permet de réfléchir à sa vie, au sens de sa vie et à la tournure que pouvez prendre une vie. Nom féminin doté d’une infinité de chemins, de constantes et de résonance comme de redondances. On répète sa vie à de nombreux points nommés, pour en compter nos malheurs les plus grands tels un méandre insurmontable, infranchissable. Et si l’être humain n’était un qu’être vivant faible et lâche, incapable de rêver à s’en sortir par lui-même. Et s’il ne forgeait que sa vie d’illusions complètement futiles, dépourvues de sens et de réalité. Quelles en seraient les nombreuses conséquences, lors de son réveil bien trop brutal ? Et si … Et si … Ce qu’un individu pouvait avoir cette expression hypothétique pendue et scotchée à ses lèvres dénuées du moindre courage. Non, les humains ne sont pas tous naît du même arbre. L’idéal recherché dans un rêve, ce monde d’imagination sans borne, aide à tenir de la dure et lourde réalité du monde. L’aliénation de la fatalité étant bien trop lourde, il se doit de vivre cette illusion plus ou moins paisible et douce à son esprit. Ce dernier n’est il pas assez tourmenté pour que l’être baigne ne serait ce qu’un court instant dans des songes mélodieux et emplis d’une douceur passagère et éphémère ? Bien sur que c’est évident, bien que cela le soit moins chez un certain jeune homme aux reflets de bronze, qui sans contexte ne faisait guère comme la plupart de la généralité parlée.

    Ezékiel n’agissait jamais comme la plupart des individus dit normal. D’ailleurs il n’en était pas un. Il demeurait juste un phénomène étrange, qui avait par mégarde produit la disparition prématurée de sa mère, celle qui savait le rendre ouvert et souriant. Le passé le poursuivait comme un fil conducteur, et même le fil d’Ariane ne pouvait rien pour le faire sortir de cet immense et impossible dédale de souffrances et de méandres. Les parcelles de souvenirs qui obstruaient son esprit de froideur et de gravité, le rendait d’autant plus hostiles à la conversation du monde. En dépit de cela, la brunette avait tout de même montrée de l’intérêt à vouloir préserver son lien avec l’ange rigolard. Ce dernier ne fut d’ailleurs pas surpris par sa remarque qui était interpréter avec la dose d’ironie qui lui manquait parfois.

    « Quel en serais la différence Logan ? Vivre ou mourir ne fait guère une grande divergence d’opinion a mes yeux. »

    Plus il était bref, plus cela lui ressemblait. Dans son tempérament de musicien solitaire, Zeké ne laissait entrevoir aucune qualité de sa personne, pensant ainsi dégager ses défauts les plus désobligeants tels que la froideur ou le lunatisme dont il pouvait faire preuve. Malgré ses multiples stratagèmes, le mystérieux ne récoltait pas le moins du monde les fruits semés. Tout au contraire de ses espérances, les gens ne cessaient de l’épier et de l’observer. Sa prestance n’ayant d’égal que sa fascination selon certains dires, il n’y croyait pas du tout. Trop humble cela était certain, mais quand le pessimisme s’en part de votre conscience la seule solution de lui échapper et de courir après le temps, chose qu’il ne faisait plus depuis fort longtemps. Ainsi, le jeune britannique avait fermé les barrières de son esprit. Bien qu’il ait une confiance aveugle envers Logan, il lui était impossible d’enlever cette habitude protectrice qui lui donnait un air encore mystérieux. La jeune étudiante en psychologie, avait respectée son choix tout comme lui le faisait.

    « Ne t’inquiète pas je sais que ce n’est pas toi qui décide. Mais pour confirmer tes paroles, oui j’ai quelques peu joué aujourd’hui, si on peu appeler cela jouer. »

    Encore des sous entendus. Ce qu’il pouvait devenir énervant lorsqu’il usait de ses airs de détachements soudain. Sa voix était toujours en parfait partenariat avec ses expressions, ce qui expliquait son attitude typique du gars réservé et effacé. Regardant sa meilleure amie, le jeune homme aux reflets de bronze reporta enfin ses yeux gris sur le visage expressif de la Curtis.

    « Ces derniers temps, certains sont de mèches avec les rebelles. Les sources ne pas sont encore certaines, mais je tenais à savoir si tout allait bien de ton coté. »

    Son visage reflétait la mélancolie et l’inquiétude, bien qu’il fût difficile d’imaginer les pensées qui parcouraient sa tête en ce moment même. Zeké s’inquiétait toujours pour les personnes auxquelles il portait un intérêt grandissant ; et bien souvent au détriment de lui-même. Mais il n’avait que faire de survivre ou de vivre ou encore de disparaitre sans laisser de preuve à une existence dont il se fichait éperdument. Le hasard jouait un rôle dans notre vie, car la vie n’étant pas tracée, tous les scénarios de vie étaient des lors envisageable. Certains pensaient que l’existence humaine devait être une sacrée aventure, tandis que d’autres tourbillonnaient a ruminer leurs existence. Lui ne choisirait pas, son heure viendrait et ce quand le hasard aurait sonné. Seulement ce dernier est un roman qu’il faut étudier s’il l’on désir qu’il soit fécond. Ce bon vieux Balzac avait forcément raison ! Vivre pour comprendre le présent et maudire pour souffrir le passé. L’éternel télékinésiste met un doigt sur sa bouche et c’est en fermant les yeux que se produirait sa réponse.
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyDim 19 Juil - 22:40

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« L’amitié est un sentiment aussi mystérieux que l’amour. »
JEAN DUTOUR.


    Je ne pouvais réprimer l’haussement d’un sourcil à ce que venait de dire l’adonis qui se trouvait en face de moi et une esquisse de grimace. Il me demandait la différence qu’il y aurait entre l’avoir vivant à mes côtés ou mort dans le caveau familial des Wood en quelque sorte. C’est fou comme parfois, il me donne envie de l’étriper ce jeune homme. Bien sûr, jamais je ne le ferais,… Mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir ce semblant de détachement sur sa propre vie, comme si elle n’avait pas de valeur et cela me perturbait à chaque fois. Mais c’était une part entière de lui, et je n’avais rien à dire, ma folie devait parfois lui faire se poser des questions, enfin. Lorsque j’emplois ce mot, je devrais plutôt dire, mon originalité. Parce qu’il faut bien que je l’avoue, je suis un cas. Alors que le musicien faisait tout pour paraitre froid, et lunatique, je faisais semblant d’être toujours heureuse, comme si je vivais dans le monde de Oui-oui. Et oui, en 2212, cette petite chose a survécu, c’est peut-être à cause du grelot… Oui, revenons à nos moutons… Je disais donc que je souriais très souvent, même quand je pleure, je souris pour faire croire aux autres que ça va, qu’ils peuvent passer à autre chose. Être drôle pour oublier que la vie ne l’est pas…

      « Mais aux miens il y a une grande différence. »


    J’étais comme piquée au vif, je fixais soudainement la table, essayant de me ressaisir lorsque je sentis mes yeux bruler, ma main trembla quelques secondes, puis soufflant, je me redresser, sachant que ni larme ni aucun autre sentiments pourrait réduire en néant l’expression de mon visage. Je n’avais pas autant de prestance que lui car après tout, qui en aurait ? Il avait cette façon d’être qui donnait l’impression de venir d’autre part, ce qui était le cas, alors que moi ? J’avais toujours été à New York, mes origines cubaines étaient bien belles, je n’y avais passé qu’un ou deux week-end durant mon enfance, avant la mort de mes grands-parents, après, ma mère avait totalement occulté cette île, bien qu’elle soit magnifique. Surtout le soir, je n’arrivais qu’à me remémorer les couleurs, les détails s’étaient estompés au fur et a mesure que je grandissais. Mes oreilles bourdonnaient toujours, il me disait qu’il savait que je ne décidais pas, mais il se concentrait tout de même suffisamment pour que je n’entende que ce bourdonnement, parce que je n’avais pas envie de porter une attention suffisante pour continuer à l’écouter. Je secouais la tête avant de dire :

      « Je suis sûre que tu as très bien joué. Tu as même dû avoir un avis extérieur appuyant ce que je dis. »


    De toute façon, il était toujours comme cela, a dire que ce qu’il faisait n’était pas bien, et il avait tort ! Que je le dise par rapport à mes actes, c’était compréhensible, mais lui, franchement… Lorsqu’il recommença à parler, captant mon regard, j’entrouvrais légèrement les lèvres, j’étais plutôt d’un naturel peureux et voir que son visage se tordait d’inquiétude ne faisait que renforcer mon anxiété d’éternelle tourmentée. Et les rebelles, ces… personnes, ces monstres, qui nous confortés dans l’impression d’être des phénomènes de foire, tels des animaux rejetés des autres dans des zoos. Je lui souris, murmurant un remerciement, j’étais touchée de sa sollicitude. Il était adorable, perpétuellement a s’inquiéter de la sécurité des autre avant la sienne mais d’un autre côté, je n’aimais pas ça car, c’est qu’il se moquait de ce qui pouvait lui arriver, et ça faisait dieu sait combien de temps qu’il était comme ça. Et je ne parvenais toujours pas à m’y faire. Je lui demandais par la suite s’ils étaient toujours seulement quatre à savoir de son côté, ses capacités de télékinésiste. Et oui, moi aussi je m’inquiétais, pour lui bien entendu, et pout les autres, ceux de ma famille, que ce soit mon frère ou mon cousin. Je soupirais puis secouer la tête.

      « Je ne comprends pas pourquoi ils s’acharnent à nous traquer. »


    Et c’était vrai, ils perdaient du temps, de l’argent et de l’énergie mais j’avais la mauvaise impression qu’ils se rapprochaient de nous, je ne sais pas pourquoi je le sentais, de plus, mon « amie », Joy Lee, elle, je réussissais à la tenir à distance, mais je savais qu’elle faisait partie de ses personnages qui m’étaient si antipathiques. Ces personnes qui n’avaient qu’une obsession : nous éradiquer. Comme si nous étions des… bêtes. Je me répète j’ai l’impression… mais je ne pense pas pouvoir l’imager autrement.

    La serveuse approcha avec sa cafetière, apparemment déçue que ses avances n’aient pas fonctionnées. Elle demanda si nous voulions autre chose, je repoussais ma tasse afin qu’elle puisse la remplir, toujours silencieuse, le visage fermé, regardant le liquide brunâtre s’écouler doucement. Respirant de manière posée, les pensées toujours fixées sur ces êtres, les membres de ce que l’on appelait communément « la Décade », bien que ce soit une organisation tout sauf banale. Et cet ordre me confirmait que le monde de 2212, n’était pas si différent du monde tel qu’autrui l’avait connu, avant la fin du monde qui avait été prévue par les Mayas, là où tant de monde avait péri.
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyDim 19 Juil - 23:36


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-223209hd2rr Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-223518hjrs6

« Si l'on ôtait les chimères aux hommes, quel plaisir leur resterait-il ? »
Fontenelle


    Tendrement le rêve idéal s’impose à l’homme et fatidiquement le pouvoir de l’illusionnisme prend forme. On ne comprend pas toujours ce qui pousse un homme à vouloir croire en telle ou telle choses, et pourtant nous laissons bien l’enfant croire, car nous savons bien que « l’espoir fait vivre ». Sur les pourtours de sa vie, l’individu ne prend conscience d’une chose que lorsqu’il le perd. Un bien triste réalité pour un monde emplis d’idéaux. Cela faisait bien longtemps que Zeke ne croyait plus en ses foutaises et cela faisait une paire d’années qu’il avait arrêté d’espérer. L’associable faisait a sa meilleure amie et face a sa personne avait tenu des propos qui a coup certains l’avait blessée. Pourtant ce fut avec un sourire inquisiteur que le doux écrivain en herbe vint saisir la main de son amie d’adolescence. Son regard intense et ses prunelles d’un brun d’écorce suffisait amplement à lui faire passer le message d’excuse dont il c’était affublé en prononçant ses paroles d’un pessimisme et d’une témérité arrogante.

    « Tu sais de quoi je veux parler Logan. »

    Le savoir. Le savoir ne signifier pas seulement l’acquis de la connaissance mais aussi la cause d’une circonstance. La jeune brune en connaissait un rayon sur le cadet des Wood et ce n’est pas sa sœur qui irait dire le contraire. Seulement elle savait où Ezékiel voulait en venir lorsqu’il parler de mort et de vie. Ces deux termes intrinsèquement liés venaient d’une idée de cet érudit de Platon qui prétendait que vivre était une souffrance et qu’à son inverse mourir était une délivrance. S’il l’on regardait de plus prés, la naissance provoquer des douleurs bien que les senteurs de bonheur se fasse quelques minutes plus tard. Mais après avoir éteint la flamme de vie, que restait-il à l’homme ? Si ce n’est le jugement dernier qui vous ouvrez soit les portes du paradis, soit celle des Enfers. Il ne restait rien. Si, seulement l’idée hypothétique du néant, soit un trou béant d’obscurité totale. Les chimères et les belles idées de rêves, ne faisaient que masquer la vérité. Pourtant, après dit cela Zeke sur surpris à prononcer des paroles de faux dires qu’il ne pensait guère.

    « La question ne se pose pas puisque je suis là. »

    La question était jusque quand mes amis ? Les scientifiques ne faisaient que les traquées toute la sainte journée comme des rats en cages. Ces personnes étaient elles humaines ou bien représentaient elles les machines en marche d’un gouvernement qui voulait prendre possession d’une armée ridicule de petits prodiges aux dons hors du commun ?! Se redressa contre le dossier du siège, le jeune Wood plongea ses yeux dans le breuvage noir de jais, celui qui était pour lui d’un bien fait salvateur. Une fois qu’il avait but l’intégralité du contenu, il jeta une œillade rapide - ni vue ni connue - a la serveuse qui continuait de les épier de son comptoir alors qu’elle rinçait des verres a thé.

    « On dirait qu’elle nous surveille cette blondinette, ce qui dit en passant semble te taper sur le système. »

    Ne pouvant réprimer un rire aux connotations musicales, l’ange rigolard écouta alors la question de Logan au sujet de son don qu’il qualifiait sans hésitait du terme maudit. Les personnes au courant s’élevait au nombre de quatre dont Caleb, ses deux frangines et Logan elle-même. Intentionnellement, ils étaient tous liés. Le premier cité - Caleb - était ce qu’on pouvait nommer le pire ennemis du cher et tendre de la demoiselle Curtis, quand a ses sœurs, elles connaissaient depuis belles lurettes Logan et donc Caleb … Enfin bref c’était un téléphone arabe sans fin, mais qui indirectement faisait leur force. Alors que la serveuse continuait de tourner autour de leur table afin de savoir s’ils désiraient encore quelques choses à boire, Ezékiel poursuivait a maintenir fermé sa barrière mentale. Très utile lorsque vous demeurez en pleine ville.

    « Un jour ils se perdront a leur propre jeu, du moins c’Est-ce qu’on peut envisager pour le moment. »
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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyLun 20 Juil - 21:59

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconsophiabushro7 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Iconrobertpattinsonst3
« Une société sans pensée utopique est inconcevable. »
J.C. CARRIERE


    Un monde idéal où il n’existait que la paix était utopique, j’en avais bien conscience, cependant, nos ascendants, nos aïeuls, avaient tenté tant bien que mal à essayer d’instaurer ce concept si inconnu de l’espèce humaine. Freud le disait déjà au début du XXème siècle, l’homme est dirigé par deux choses, la mort et le sexe. Ce dernier avait été plus qu’utiliser pour repeupler petit à petit le monde durant deux cents ans, et la mort, c’était cette chose qui poussait les hommes à la violence, à la haine, aux guerres, c’était la plus grande des pertes possibles. Les hommes tuaient pour s’amuser, et les pires prédateurs existant répondaient au nom des rebelles. Et je regrettais d’avoir grandi pour cela. Bien sûr, j’avais toujours compris les vrais intentions d’autrui, mais depuis ce que j’appelais mon accident, c’était encore pire, j’avais définitivement quitté le monde protégé des enfants à qui l’on cache la dureté du monde pour rentrer dans ce monde de requins.

    Mais pourquoi avais-je été soudainement touchée par sa phrase, tout simplement car c’était dans ma nature… Je ne pouvais imaginer vivre sans les personnes que j’aimais et lui, et bien, il était une grosse part de mes fondations, sans lui, j’aurais perdu pied. Comme si on arrachait une partie une partie de mon cœur, et quelle partie. Aussi importante que celle comportant l’amour que je ressentais pour Evan ou Liam,… Il saisit ma main, puis répondit. Il l’avait si facilement compris que ces paroles m’avaient attristée, il n’avait pas besoin d’entrer dans la tête des autres pour réussir cela, le simple fait de me regarder l’aidait à me comprendre. Je caressais sa peau de mon pouce, lui assurant que ça aller, bien qu’effectivement, je détestais son pessimisme, il me rendait moi-même défaitiste sur ce coup là, si ça ce n’était pas étrange, franchement, moi qui était si… Extravertie, surtout avec lui d’ailleurs.

    Mais je ne pouvais m’empêcher de me répéter ce que mon adonis de meilleur ami d’anglais musicien (oui, c’est assez long, mais c’est sa meilleure définition…). Et je savais ce qu’il pensait de la vie, de la mort. Je me disais d’ailleurs qu’il ferait peut-être bien d’arrêter tout simplement la philosophie, parce que, plus il lisait, plus il devenait pessimiste, en même temps, il y a de croire rendre dépressif n’importe qui, en ayant parcouru plusieurs ouvrages moi-même, je savais que bon nombre de ses lectures était de philosophe grecs disant que la mort était une délivrance alors que la vie n’était qu’une souffrance que nous devions subir. Puis il poursuivit, disant que la question ne se posait pas. Durant quelques millièmes de seconde, mes sourcils se froncèrent, étrangement, je trouvais que cela sonnait… faux. Comme s’il ne pensait pas le moins du monde les paroles qu’il venait de prononcer. Puis il finit de boire le contenu de sa tasse. Il parla de la serveuse, avant de rire, avant dans faire de même, je ne pu m’empêcher de dire :

      « Effectivement, elle… m’énerve. »


    Mon rire était cristallin comme le sien était une mélodie. Si seulement elle pouvait arrêter de penser cette fille. D’abord, depuis quand une blonde pense ? Ça c’est nouveau. Et elle était si… Imbue d’elle-même, portée sur le sexe, langue de vipère et la liste était encore assez longue à vrai dire, bon, je ne pouvais pas dire qu’elle était tout mon antonyme, car il pouvait m’arriver de médire sur telle ou telle personne, ce n’est cependant pas vraiment de la calomnie lorsqu’il s’agit de mes paroles néanmoins, contrairement à ses paroles à elle… J’étais rassurée de savoir que nous étions toujours un groupe restreint à connaitre son « secret » : Anise, ma petite protégée, en quelque sorte ; Miss Wood ; et Caleb, ce beau garçon qui était… Comment dire ? Le pire ennemi de mon petit copain. Et nous nous connaissions depuis bon nombre d’années, et c’est ce qui faisait que jamais nous n’irions trahir l’autre, trop proche d’Ezékiel pour souhaiter quelque chose qui pourrait, indirectement le mettre en danger. La phrase qu’il prononça par la suite me fit penser que je n’avais pas vu Ysak depuis longtemps, alors qu’il pouvait nous renseigner sur notre avenir immédiat.

      « Même si tu n’aimes pas ce terme, nous pouvons l’espérer... ; ou l’envisager, comme tu préfères Mister Wood. »
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyLun 20 Juil - 23:50


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-224652ki0si Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-224918mwepn

« Le destin pose deux doigts sur les yeux de l'homme, deux dans ses oreilles, et le cinquième sur ses lèvres en lui disant : «Tais-toi.» »


    Parfois alors que tout vous échappe, alors que tout n’est plus contrôlé, la perte du sens de votre vie semble se consumer tel un minuscule tas de cendres sans importance. Aux yeux du monde, l’humain n’est qu’un pion auquel il faut apporter les difficultés de la souffrance douce et passagère. Le malin lui-même devait s’en réjouir du fin fond de ses souterrains emplis de vengeance et de douloureuses mélodies destinées a la mort du prochain individu qui ne passerait pas les portes idéalisées du paradis décrit dans le fameux livre sacré de la bible antique. A l’intérieur de cet ouvrage des temps premiers de la terre, lieu de création, la pensée spirituelle a dit : « Tu ne tueras point ». « Tu aidera ton prochain. » et tout cela en dix commandements soit disant inviolable. Du moins s’ils étaient enfreint devrait être sévèrement punit, au prix de sanctions idiotes ou bien d’un sort immédiat comme la mort. Les lois étaient établit pour restaurer un équilibrisme entre les races existante sur la planète mais étaient elles pour autant respectées a leur juste titre, a leurs juste valeurs ? Ne soyons pas naïf ou encore crédule au dire d’un monde où doit être collectif ! L’humain vit avant tout pour lui-même, pour survivre a la vie qu’il n’a aucunement désirée. Une vie emplis de méandres et d’afflictions constantes telle une sulfureuse mélodie qui jouait toujours la même note de musique. Les redondances a cette pensée laisser le jeune britannique songeur et impassible face a la réalité dont il faisait preuve.

    La réalité d’une existence se voulait dure et endurante. L’homme subit pour mieux s’en sortir, pour faire face a l’adversité et la guerre des mœurs faisant rage au dehors de sa bulle de protection anonyme. L’inconnu fait peur, mais l’inconnu demeure imaginaire en soit puisque l’on anticipe le pire pour souffrir beaucoup moins par la suite. Bien que le taciturne aux reflets de bronze en saisisse déjà les contours intégraux, il avait pris la décision il y a fort longtemps de fermer au monde, de vivre au jour le jour et ainsi de ne plus souffrir, de ne plus s’attacher en attendant que son heure, l’heure ultime vienne frapper a la porte de son conscient. Une attente qu’il attendait depuis bien des années, treize années pour être exacte. Durée où il aurait aimé rejoindre la tendre mère nourricière du don musical qu’il possédait actuellement et qui ne cessait de croitre de jour en jour. Des lors il n’y avait plus de lien unique autre que l’amitié. L’amour avait désormais disparus, et le doux son de sa voix se faisait extrêmement rare, car seul son œil d’un gris opaque était devenu son seul langage.

    L’ange souriant et fripon avait été occulté par sa mémoire fataliste, et seul son sens de la suite solitude prenait une signification familière. Logan avait eut ce privilège il y a quelques années auparavant. Son silence, son tempérament avait permis la formalisation d’un lien amical solide et durable et pourtant il ne montrait pas encore son attachement à la jeune brunette. Une manière de se protéger et de ne pas être déçu. Il croyait bien plus en elle qu’en lui-même, comme toujours ou presque.

    « Ne soit pas si agacé pour elle. Elle t’envie je suppose, comme la plupart des personnes que tu connais ou qui ont fait l’objet de ta connaissance. »

    Il glissa dans un sourire masqué son sens de l’ironisme. Un souvenir lui parcouru alors l’esprit, celui de sa première rencontre avec la demoiselle Curtis. Cette dernière bien qu’elle fasse l’objet de nombreuses brimades de la part d’autrui, n’avait pas le moins du monde empêché l’ange rigolard d’allez ouvrir un dialogue avec l’adolescente de l’époque. Si autrefois les jeunes gens se moquaient d’elle, aujourd’hui la tache était inversée - comme quoi nous avons toujours le revers d‘une médaille un jour où l‘autre. Délaissant la main de son amie pour la mettre autour de sa nouvelle tasse de sa potion « maintenait moi les yeux ouverts », Zeke se demandait bien quand Est-ce que les prémices d’une guerre froide entre Décade - scientifiques et prodiges commenceraient réellement, si ce n’est plus ouvertement que dans le noir.

    « L’espoir fait vivre dirons-nous. Mais pour combien de temps. »

    Laissant ses yeux mystérieux vagabondait dans les yeux de sa meilleure amie, le jeune érudit a la l’attitude je m’en foutiste, opta pour un sujet de conversation plus léger. Après tout cela faisait un bon petit moment qu’il n’avait pas donné signe de vie a la jeune connaissance de son adolescence, alors autant parler de sujet non fâcheux.

    « Alors ta colocation se déroule comment ?! »

    Emprunt d’un sourire amer, il s’en voulait d’avoir entamé ce sujet. Il connaissait très bien l’identité de la colocataire de Logan, et à vrai dire l’inconnu des mots raisonnait entre le virtuose et la meilleure de Logan.
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyMar 21 Juil - 18:47

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] 2173 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] 20colorkiller-2
« Les âmes fortes ne sont ni jalouses ni craintives: la jalousie est un doute, la crainte est une petitesse. »
HONORE DE BALZAC


    Chose étrange avec Ezékiel, c’est que jamais ô grand jamais il ne montre ses sentiments, je le connaissais depuis dix longues années qui m’avaient semblé passer en quelques instants lorsque j’avais été avec lui, mais jamais il ne m’avait avouer entretenir à mon égard des sentiments d’amitiés, il fallait savoir lire entre les lignes, voir ses attentions que je trouvais nombreuse, rien que le fait qu’il me tienne la main pour s’excuser de ses paroles, était un signe important, à mes yeux en tout cas, et il y avait également le simple fait qu’il m’accorde le droit d’être en sa présence, cet être si solitaire et taciturne qui me faisait entre sa voix et son rire, une preuve de l’affection qu’il ressentait pour moi. Bon, pas autant que celle qu’il apporte à Maya mais je l’avais enviée trop longtemps pour continuer encore maintenant, surtout que mes sentiments envers le jeune homme avaient petit à petit mutés en amitié profonde et sincère, parfois teintée d’une jalousie, il était vrai, lorsqu’une jeune fille assez joli s’approchait trop de lui mais il y a des choses que l’on ne change pas, surtout que maintenant, c’était surtout une manière de le protéger, bien qu’il soit en âge de se défendre, mais il avait déjà suffisamment souffert, je ne voulais pas le voir déçu. Il me dit, parlant de la serveuse, qu’il supposait qu’elle m’enviait, comme la plupart des personnes que je connaissais. J’émis un petit rire avant de dire :

      « Merci Ezé, ton ironie est adorable… C’est surtout ses pensées qui me dérange. »


    Je lui souris, même si, à cet instant, je n’entendais que des bruissements, je me doutais bien de ce que revoyait le jeune homme à ce moment même. Tout simplement à quoi je ressemblais à notre rencontre, j’en étais sûre, puisque, lorsqu’il avait prononcé ces mots, j’avais revu la petite fille dont presque tout le monde se moquait, a cause de son appareil dentaire, de son « étrangeté », et la solitude dans laquelle je m’étais réfugiée, avant que mon meilleur ami n’en vienne me déloger, même si désormais, nous étions seuls à deux. Ou, c’est une notion assez étrange que peu comprenait mais nous étions sur la même longueur d’onde, et cela ne dérangeait ni l’un ni l’autre, nous pouvions restés l’un à côté de l’autre durant énormément de temps sans pour autant se parler mais en étant bien. Mais il était vrai que j’avais bien changé, des personnes me regardaient désormais mais sans une once de moquerie, se fiant simplement à mon physique, comme énormément de personnes, c’est pour cela que mes capacités n’étaient pas entièrement un poids pour moi, elles me permettaient de voir quelles étaient les principales qualités et les défauts d’une personne lorsque je venais de la rencontrer.

    Ses yeux étaient plongés dans les miens, si je ne savais pas que j’avais cette capacité et non lui, j’aurais eu l’impression qu’il fouillait dans mon âme. Il quitta ma main pour reprendre sa tasse, je lui souris avant de boire à mon tour une gorgée de caféine, idéal lorsque l’on veut mis entendre les pensées d’autrui, bien que ce ne fut pas actuellement le but que je poursuivais. L’entendre prononcer le mot espoir me fit sourire derechef, puis il décida apparemment de parler de quelque chose de beaucoup plus léger, qu’il semblait regretter d’avoir lancer quelques secondes après, le sujet ? La colocation que je faisais avec mon ancienne ennemie : Jude Cassie Deschanels, la fille dont personne ne sait qu’elle est différente. Ou presque, je crois qu’elle l’a dit à Blaze machin Connely ou un nom du genre, chose étrange étant donné que tout le monde (d’accord, pas tant de monde que ça) sait qu’il fait parti de la décade. Mais il semblerait qu’il la protège…

      « Et bien… Ça se passe bien, nous sommes rarement là toutes les deux en même temps, mais on discute… »


    Je passais la main dans mes longs cheveux bruns, me demandant si je devais continuer à parler de ma meilleure amie, et lorsque mes doigts touchèrent ma nuque, je me décidais d’être à mon tour un peu curieuse. En fait, je suis curieuse par essence, mais parfois, je tente de me contenir, c’est embêtant de se dire que des personnes peuvent nous cacher ci ou ça, pas grand monde me cache de choses, mais certains s’empêchent de penser à certains sujets lorsqu’ils sont en ma présence, mon cher cousin par exemple, parfois, je me dis d’ailleurs que c’est mieux, quoique, je partage bien ses prédictions lorsqu’il en a en ma présence, mais ce n’est pas recherché… Passons, je me redressais quelques secondes puis lui demanda :

      « Et de ton côté ? Comment vont Luca et Anise ? Ça fait quelques semaines que je ne leur ai pas parlées… »
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyMar 21 Juil - 20:59


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-195620usugb Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-195816uvfx2

« Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer que les hommes dans l'erreur. »
Voltaire.


    La soudaine approche du changement de saison entre dans une danse folle et harmonieuse. L’automne annonçait la fin de la pluie de feuilles aux mille et une couleurs chaudes et vives et tendrement venait la saison hivernale de la période des glaces fraiches et abruptes. On ne gouvernait pas vraiment ce qu’il arrivait dans une vie humaine, on ne fait qu’en contrôler les choix qui s’imposent à nous sous diverses formes. Pourtant parmi ses décisions, certaines nous amène l’erreur, et cette dernière doit être une morale de leçon pour son acteur, telle une fable de La Fontaine au temps magistral du Roi Soleil. Tenir compte de ses acquis c’était fort conseiller pour continuer à croire en soi mais aussi a positiver, mais prendre en compte et se remettre en question était aussi un bon moyen de ne pas recommencer éternellement ces propres erreurs. L’homme est pourtant bien trop pressé, impatient de son sort et des quêtes qu’il attend constamment pendant une journée passant. Les jours passent et se ressemblent. Les temps varient quand à eux selon son bon vouloir, selon les désirs soudains de Dame Nature, et les grains de sables du sablier du temps perdent chaque jour de leurs significations comme perdus dans les limbes de l’oubli. La rivière est l’un des tombeaux de l’écoulement et personne n’en dirait le contraire s’il l’observait là assis durant des heures et des heures. Il remarquerait que les ronds qui se formaient dans l’eau serait le fruit du vivant aquatique et non de la fraicheur du vent qui balayerai doucement les fins et long roseaux et que les nénuphars aussi verdoyant que l’herbe ornés magnifiquement les détours d’eau de la rivière.

    L’individu ne réfléchissait pas assez et cela l’ange rigolard l’avait bien remarqué à plusieurs reprises au cours de son existence d’hors du commun ambulant. La cupidité et la soutenance du pouvoir ne faisait que leur embrumer l’esprit. Et avoir de l’esprit prenait ainsi plusieurs sens possible. Observateur et calme, Zéke détenait là deux caractéristiques que sa défunte figure maternelle lui avait léguée. Deux atouts qui le rendait encore bien plus mystérieux qu’il ne le croyait, et qui pourtant lui donnait souvent raison sur la nature primaire et caché d’une personne. Tasse de son breuvage coutumier à la main, le doux pianiste venait d’entamer un sujet particulier avec sa meilleure amie, a savoir celui de sa colocation. Non que ce soit cette dernière qu’il lui posait un quelconque problème, mais plutôt la personne qui en faisait l’objet. La dénommée Jude était ce qu’on pouvait citer à point nommé le mystère d’un lien non existant. Aucunes paroles échangés et pourtant il y avait déjà une haine naissante de la part du jeune britannique qui sans aucun détour lui faisait comprendre et ce sans aucune paroles prononcées. A croire que seul le regard de cet ange solitaire suffisait à faire passer un quelconque message. Ezékiel détourna alors le visage vers la serveuse qui toujours derrière son comptoir lançait des regards envieux à Logan.

    Esquissant un sourire moqueur - bien visible pour une fois - le Wood but de nouveau une gorgée de son café noir et reprit d’une voix légèrement ricanée.

    « Crois tu vraiment que j’oserai te mentir moi ?! Quand à ses pensées je ne vois pas vraiment de quoi tu parles ? »

    Arquant un sourcil interrogateur, le jeune homme aux reflets de bronze ne comprenait pas vraiment en quoi les pensées de la jeune fille pouvaient la rendre si hargneuse envers elle. Certains aurait pus penser qu’il était tête en l’air et qu’il le faisait exprès. Et bien détrompez vous. Certaines personnes peuvent se mettre facilement en avant tandis que d’autres tout au contraire ne reconnaissaient aucunement leurs atouts. Humble et réservé ? C’était exactement ce qu’il demeurait depuis sa naissance, et jamais aucun fait ne l’avait changé pour autant. Pensant pouvoir éluder le sujet de la colocataire de la demoiselle Curtis, le mystérieux fut pris au dépourvu puisque son amie lui conta que tout se passait au mieux possible, bien qu’elles ne se croisent que très rarement. Encore une fois la flamme de mauvais augure qu’il avait pour la brune aux yeux d’azur reprenait du service. Doucement la colère parcourait les fins tissues de ses premières pensées, et son don se manifestait implicitement en lui. Respirant dans un silence de brindille frôlant le sol, Zeke reporta son attention sur celle avec qui il avait passé la plupart de son temps dans ce même endroit quelques années auparavant.

    « C’est bien. »

    Une phrase brève mais nécessaire pour ne plus parler de cette fille dont le mystère était comme lui : de glace. Lorsque ce fut autour de Logan de jouer les petites curieuses - après tout c’était chacun son tour - en demandant des nouvelles de ses sœurs, le taciturne secoua doucement la tête en empruntant de nouveau son masque impassible.

    « Comme je te l’es dit personne ne m’a vu depuis un moment et tu es la première à me voir depuis près de quatre jours. Sauf Anise, qui doucement mais surement semble prendre plus d’assurance, ce qui est la seule bonne nouvelle du jour. »
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyMer 22 Juil - 17:07

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] 06 & Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] R07


    Je le regardais arquer un sourcil, avec un petit sourire, pas spécialement moqueur, plus amical, comprenant petit à petit qu’il ne voyait pas en quoi les pensées de la serveuse blonde pouvaient m’être désagréables à ce point. J’aimais bien cette partie de lui, on peut même dire que je l’appréciais beaucoup, aussi naïf que ce que j’étais avant d’entendre dans les esprits, lorsque je ne pouvais que faire plier les sentiments d’autrui à ma volonté. Je regrettais souvent cette période, elle m’avait fait grandir, mais m’avais longtemps protégée. Et d’un coup, je m’étais retrouvée à comprendre le monde dans lequel je vivais, voir la cruauté des gens, et leurs réelles intentions. Et c’était bien pire, je me demandais même parfois si ça valait la peine que je m’entraine à essayer de plonger dans l’inconscients de personnes car, même si je restais bloquée au niveau de la censure, je craignais quelque peu de découvrir ce que cette grande partie de notre esprit contentais. Me concentrant de nouveau sur Ezékiel, je ris de nouveau puis cessa afin de lui répondre :

      « Toi ? Mais non voyons…. Ses pensées sont assez… Hum. Portées sur ce qu’il y a… sous ta ceinture. »


    Je fronçais le nez, tout simplement parce que je n’aimais pas les personnes qui en voulaient plus alors qu’elles ne connaissaient pas l’objet de leur désir naissant. Mais je continuais de sourire, après tout, ils étaient adultes et, même si le jeune homme m’empêchait d’entendre distinctement ses songes, j’avais le droit de lui faire partager ce que j’entendais, et… de toute façon, ça le concernait directement après tout. Puis, je comprenais qu’il avait posé la question sur Jude par simple… Politesse. Parce que lorsqu’il me répondit, je sentis dans sa brève phrase beaucoup de froideur. Je le regardais secouer la tête pour retrouver sa constance habituelle, c'est-à-dire de quelqu’un prenant un masque rejetant quelconque sentiment. Lorsqu’il dit que j’étais la première qui le voyait depuis maintenant quatre jours qu’il avait disparu de la surface, mon sourire s’élargit. Mais il me donna des nouvelles d’Anise cependant, me disant que, petit à petit, elle semblait prendre plus d’assurance, et j’en étais ravie pour elle.

      « C’est bien pour elle, il faut qu’elle se fasse confiance après ce qu’elle a traversé. »


    Ma voix s’était brisée sur la fin de la phrase, car je savais très bien que la jeune Anise Rosalie O’Maley avait traversé la même épreuve que mon meilleur ami britannique, et alors qu’il avait choisi de se murer seul dans sa vie et ses paroles, la jeune femme avait le même besoin que moi : être entourée, protégée, savoir que les autres ne la laisserais pas tomber, ce dont j’ai le plus peur, que les autres se rendent compte qu’ils ont fait une erreur de m’accorder leur confiance, et qu’ils m’abandonnent. Pourtant, je n’ai jamais manqué de l’amour de mes parents, de ma famille mais il s’agissait tout simplement d’une peur incontrôlable. Je tournais la tête vers la rue et regardais par la fenêtre : les enfants continuaient de jouer dans le petit parc qui faisait face au magasin, un couple se regardait amoureusement assis sur un banc, dans les bras l’un de l’autre, alors que des feuilles roulaient sur le sol puis s’envolaient au gré du vent et des passants. Je me retournais derechef vers le musicien, me mordillant la lèvre inférieur, les yeux voyageant entre le jeune homme et la table où se trouvait la tasse désormais presque vide. Je m’éclaircit la gorge pour demander :

      « Puis-je être trop curieuse Ezé ? »
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyMer 22 Juil - 22:57


Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-215615tw9qe Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Img-21542146zs7

« La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce. »
Sénèque.


    Du haut de la falaise d’un pas imaginaire, se dresse un phœnix aux couleurs chatoyantes et douce froideurs d’un hiver rude en température. Cet oiseau cité pour être une marque de courage sonnait dans un champ de mélancolie le soudain trépas d’une âme solitaire qui souhaitait la mort. La patience étant une vertu, il avait décidé d’attendre patiemment que son heure vienne enfin frapper de son coup de tonnerre tonitruant. Manque de mieux pour lui, la vie l’avait doté d’une faculté dont il ne voulait guère et cela ne l’avait pas empêché continuer à espérer de suivre le chemin du roi Egée attendant le retour de son fils. Tout comme a l’image de ce roi ancestral, Ezékiel ne faisait que faire de patience mais jusque quand. Platon prétendait tellement de thèses et d’idées proches de ses pensées, que parfois l’envie d’essayer ses problématiques lui passait par l’esprit. Comment pouvait-on être aussi néfaste face au monde idéaliste qui vous entoure ? Qu’Est-ce qu’il le poussait à devenir si obscur et en retrait par rapport a son entourage. Il représentait à merveille le contraste en lune et soleil, eau et feu, joie et douleur. Une énumération pour dépeindre a quel point il pouvait être contradictoire et obstiné. Pour autant envers sa meilleure amie, le jeune britannique pesait ses moindres mots comme il l’avait toujours fait avec autrui, pour ainsi ne pas la blesser sur ses dires qui l’amèneraient un jour à disparaitre. Alors que le brun aux reflets de bronze arquait toujours un sourcil interrogateur face a la réponse de la brunette, il ne pus s’empêcher de rire a nouveau tout en regardant la serveuse qui ne semblait guère changer d’attitude.

    « Je crois que tu dois faire erreur Logan ?! »

    Impossible pour ce jeune musicien invétéré d’être le fruit de fantasmes et de jugements amoureux d’autres personne. Rien que l’idée lui paraissait improbable, même ridicule rien qu’a entendre. Il ne faisait que passer inaperçu dans ce monde, et son attitude n’allait guère dans ce sens premier ! A moins que le mystère le rende plus voyant qu’il ne le présageait ? Il entendait certaines personne parler sur son compte mais jamais ô grand jamais il ne c’était arrêté sur les dires passagers que pouvait énoncer les autres a son égard et ce n’est pas maintenant qu’il le ferait. C’était une habitude que de faire abstraction des lamentations et des semblants de phrases qu’autrui divulguait à son sujet. Le coté humble de sa personnalité le rendait ainsi. Peu sur de lui et effacé au possible, sans jamais s’attarder davantage sur lui, vivant ainsi sa vie de parfait faucon qui émigrait vers d’autre horizon durant la fraiche saison hivernale. L’hiver, cette douce comparaison lui scié parfaitement et a volonté il aurait tenu a vivre dans l’hémisphère du nord afin de pouvoir tranquillement user de la Muse de la nature pour écrire ses douloureuse mélodies de partitions.

    Alors qu’il avait de nouveau mit son masque d’impassibilité coutumière, Zeke fut heureux de constater que Logan ne s’éparpille pas sur le sujet quelques peu « tabou » de sa colocataire et aussi meilleure amie. Le monde était vastement petit, et l’adolescence qu’ils avaient tous vécu était synonyme de liens affectifs qui différent tous les uns des autres. Le sujet d’Anise amenait avec lui son lot de bonnes nouvelles tel que la voir de nouveau rire et s’amuser comme une jeune fille de son âge. Elle avait vraiment évolué dans le bon sens depuis que l’ange rigolard en avait fait la connaissance il de cela plus deux années. Et il savait en outre, que Logan était la pour veiller sur elle, s’il lui arrivait une bricole et ce peu importe la nature.

    « Les temps tournent en sa faveur et c’est bien ce qui me rend content pour le moment. »

    Sa voix devenait un peu paternaliste comme s’il veillait constamment sur sa petite sœur adoptive, mais il la protéger de loin surtout, histoire de ne pas envahir son champs privée de vie, parce que tout comme elle il ne voudrait pas vivre la même chose. Se décidant à boire la fin de son breuvage « sauve-moi du sommeil impossible », le virtuose aux allures d’ermite solennel posa derechef une frimousse de nouveau réservée et interrogatrice envers son interlocutrice.

    « N’As-tu jamais été curieuse envers moi ? Mais vas y pose ta question, je te répondrais - ou pas. »

    Ce qu’il pouvait nourrir du mystère aux autres, ce n’était pas croyable. On ne pouvait lui en vouloir et son regard de braise jouait en sa faveur. Il ne savait pas vraiment de quoi le questionnement de la brunette serait fait ; Mais une chose demeurait certaine, c’était que seul lui jouerait les cartes de son jeu.
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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptySam 25 Juil - 0:25

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Robert-Pattinson-robert-pattinson-7042736-100-100 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Sophia-sophia-bush-178403_99_100
« La faiblesse humaine est d’avoir des curiosités d’apprendre ce qu’on ne voudrait pas savoir »
MOLIERE


    Je ne pu m’empêcher de rire avec le jeune musicien lorsqu’il me dit que je devais me méprendre dans les paroles que je venais tout juste de prononcer. Je me penchais vers lui pour lui murmurer que je ne me trompais pas, et je lui demandais, avec un petit sourire malicieux, si c’était lui ou moi qui pouvais rentrer dans la tête d’autrui. C’était fou. Non pas qu’il doute de moi, mais tout simplement qu’il doute de lui. Mais il ne remarquait jamais l’attrait qu’avait autrui par rapport à lui, le charme qu’il dégageait, je l’avais aimé durant des années. A vrai dire, à partir de mes onze ans, et cela jusqu’à mes dix-huit ou dix-neuf ans, lorsque je m’étais forcée à regarder la vérité en face, il ne m’aurait jamais regardé autrement, alors que des nuits durant, je n’avais cessé de rêver à ses lèvres, à son regard qui pourrait ne plus être protecteur mais fiévreux, au fait que je pourrais me blottir contre lui à d’autres moments que lorsque j’avais atteint le fond du trou. Et je m’étais réveillée, jamais je n’avais autant souffert que ce jour là, mais, je ne sais pourquoi, je détestais voir les filles s’approcher de lui d’un peu trop près, même si mon cœur ne battait plus pour lui, j’étais bien obligée d’avouer que j’avais des réminiscences des sentiments que je ressentais pour lui.

    Je sentis que j’avais fait plaisir à Ezékiel lorsque j’avais passé rapidement le sujet « Jude & Colocation », mais cela me semblait trop… bizarre. Je ne sais pas, comme si un sixième sens s’était réveillé en moi et me faisait m’interroger… Puis, il m’assura qu’il était heureux, et il prononça le mot « contente », chose vraiment rare, il fallait l’avouer dans la bouche de cet homme, lorsqu’il parla d’Anise, sa protégée, que je ne pouvais pas m’empêcher de défendre non plus, et pour cause, tout comme nous elle avait un pouvoir, tout comme moi, sa capacité lui permettait d’entendre les pensées des personnes qui l’entourait. Je le regardais finir sa tasse de café, alors que la mienne, déjà vide depuis quelques instants, était restée sur la table. Il me demanda si je n’avais jamais été curieuse envers lui, je ris de nouveau surtout lorsqu’il dit qu’il allait me répondre, ou non. Et je savais pertinemment que tout dépendrait de l’intitulé de ma question et je n’étais d’ailleurs pas du tout sûre que cela ferait partie de la zone « oui, je peux répondre », mais bon, qui ne tente rien n’as rien après tout, je décidais de me lancer et puis, s’il ne répondait pas, tant pis. Je devrais ravaler ma curiosité, et ma fierté aussi. Ça serait dur car il faut savoir que je suis du genre têtue comme une mule et d’une curiosité maladive, cependant, j’arrivais souvent à passer l’éponge lorsqu’il s’agissait de lui, même si je ne pouvais m’empêcher d’y repenser par la suite, mais il avait ses secrets, et j’avais mes faiblesses. Je me penchais vers lui et murmurait :

      « Qu’as-tu fais durant tes 4 jours d’absence ? »
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyJeu 30 Juil - 11:49


« La jeunesse est une ivresse continuelle ; c'est la fièvre de la santé ; c'est la folie de la raison. »
La Rochefoucauld


    C’est en forgeant que l’on devient proprement forgeron et c’est en avançant que l’on fait ses propres choix, son unique vie. Cette dernière savait se montrer traitresse envers son utilisateur mais le hasard savait lui en prouver le contraire à certains moments donnés. La période que l’on chérissait le plus réside en la présence maternelle, cette douce lueur de sécurité qui font que vous devenez invincible et en confiance avec vous-même. Mais une fois cette présence disparue, tout se brise, tout se casse et tout n’est plus qu’un souvenir. La jeunesse est une période voilée par le passé mais aussi une durée de bonheur extrême que l’on échangerait pour rien au monde. Certains la passe à être sage et intègre tandis que d’autres ne font que poursuivre leurs idéaux en se dépassant et en défiant. Lui, avait passé son enfance a sourire a ce qu’il inventait a chaque minutes de son existence, a exprimer un visage bienveillant lorsqu’il réussissait là où d’autres enfants de son âge échouaient, sa modestie l’avait toujours rendu simple et magnifique, son talent ne l’avait jamais quitté bien que sa mère l’avait fait pour atteindre les portes d’un paradis qu’il espérait qu’il l’abritait. Son cœur ayant été bien plus léger qu’une plume de colombe, sa place ne pouvait qu’être auprès des anges et des bienfaiteurs qui accordaient à la vie sa touche de magie. La magie de la vie, Ezékiel n’y croyait plus depuis fort longtemps, et personne ne prétendrais le contraire. Son talent avait amplifié a la hauteur de la noirceur qu’il accordait a sa misérable existence d’entre humain, s’il en était encore un.

    La mort ne lui faisait pas peur, au contraire il ne faisait qu’attendre en humble ermite et doux écrivain qu’il était. Logan avait souvent était témoin de ses regards nonchalant lorsqu’ils passaient des soirées en bande. Les autres riaient tandis que lui, tellement impassible fixait un horizon qui n’avait pas tellement d’avenir. Son comportement en laissait plus d’un pantois, mais aucun n’en avait saisit le fond de la raison. Contemplant de son regard améthyste les divers passants qui occupaient la rue a droite du café, l’ange rigolard se questionnait sur l’interrogation soudaine de sa meilleure amie, sur ses occupations de ses quatre derniers jours. Comme a ses habitudes - trop coutumières selon certains - le jeune Wood avait pris le large pour se recentrer sur son don et par la même occasion suivre d’un peu plus prés les scientifiques qui voulaient les rendre plus captifs qu’ils ne le demeuraient déjà. Pas facile de se rendre invisible sous leurs yeux. Caleb et lui avaient été plus loin qu’ils ne l’auraient devinés, mais a quel prix ? Un prix que son meilleur ami, ne voulait pas laisser payer au jeune britannique. Reportant dès lors son attention rieuse au possible face à Logan, Zéké répliqua d’un ton léger mais calme.

    « Ce que j’ai pour habitude de faire. Vaquer entre mes cours a l’université et mon boulot au conservatoire ainsi que mes heures sans lassitude de solitude. »

    Ces propos étaient tous véridiques. Car quand bien même il avait oublié d’omettre sa recherche aux cotés de Caleb, voila tout ce qu’il avait fait en ces quatre jours où il n’avait pas donné signe de vie. Lorsqu’il faisait ce genre d’absence volontaire, le pianiste poursuivait son quotidien mais en ne prévenant personne - ou presque - de ses faits et gestes. Les barrières de son conscient dressées comme un appel en formation, le brun aux reflets de cuivre savait par avance que les doutes de Logan seraient fondés bien qu’elle ne puisse lire en lui comme dans un livre ouvert. Cette métaphore relevait de l’impossible depuis sa naissance - en ce qui le concernait - et ce n’était pas maintenant que cela allait changer. Dans son jeu de carte, le mystérieux venait d’abattre son valet de pique, la question était de savoir ce que son interlocutrice allait jouer à présent ?!
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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
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MessageSujet: Re: Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.]   Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] EmptyMar 4 Aoû - 19:36

Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Rob27 Petit café entre amis. [PV. Ezekiel.] Sophia1i
« Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux. »
K. MARX


    J’adorais passer du temps avec ce jeune homme, parce que, lorsque nous étions seuls, nos regards restaient rieurs, sévères, mais toujours sincère, pas comme lorsque nous étions entourés de nos connaissances communes. Effectivement, ses regards devenaient insaisissables, nonchalants, fuyants la foule pour l’horizon, un point indécis, partant dans ses idées philosophiques, sur la vie, la mort, les gens… et de toute manière, il était trop tard pour tenter de le changer et, pourquoi le faire ? C’était cette partie de lui qui m’avait séduite, son côté solitaire, savant, son esprit qui ne cessait de cogiter. Et tout simplement le fait qu’il ait été un des premiers à me parler sans me prendre pour une bête curieuse, étant lui-même ce qu’il considérait comme une bête de foire. Alors que je ne l’avais jamais vu ainsi, mais je devais avouer que mon avis sur le jeune anglais n’était peut-être pas entièrement impartial. Mais il fallait également admettre que j’avais un avis plus neutre que beaucoup, pouvant me balader dans les méandres des pensées d’autrui.

    Comme je m’y attendais, sa réponse fut plus qu’évasive, j'y répondais tout de même avec un petit sourire. Comme a son habitude, le beau jeune homme maintenait et laissait planer le mystère, me répondant qu’il avait fait ce qu’il avait pour habitude de faire, c'est-à-dire ses cours et le conservatoire, et avait poursuivit en me disant qu’il avait aussi profiter de la solitude, il ne s’en lassait jamais, c’était vrai, mais je me doutait bien qu’il me cachait quelque chose. Il ne mentait pas non, mais j’étais persuadée qu’il omettait de m’informer de quelque chose. Ha ! La curiosité est un vilain défaut, vraiment, c’est une horreur, et j’étais malheureusement extrêmement curieuse lorsqu’il s’agissait de personnes auxquelles je tenais, que ce soit mes meilleurs amis, comme Jude et lui, ou bien, des personnes de ma famille comme mon frère Evan ou mes cousins, et avec Liam, ou simplement mes amis. En fait, c’était plutôt un mélange entre de l’intérêt et de la crainte fasse au danger qu’ils pourraient encourir. Bien sûr, même en ma présence, il peut toujours se passer un accident, que les rebelles de la Décade nous tombe dessus ou autre. Mais c’est ainsi, je n’arrivais pas à contrôler cela.

    Et je ruminais dans mon coin. C’était l’une des choses qui m’énervait vraiment chez lui, cette capacité à mettre un voile sur ses pensées. Je savais bien qu’il suffisait que je me concentre un minimum pour en entendre plus que des brides, des murmures, j’avais perçu « recherches », « Caleb » son cousin, une personne que j’appréciais assez mais également le pire ennemi de mon petit copain. Mais je ne voulais pas en entendre plus, il voulait me le cacher, certes, je m’inquiétais aussi mais, tout simplement,… Je voulais préserver ce qu’il voulait me cacher, pour cela, j’écoutais les pensées de personnes autour de moi, mais le regardais tout de même dans les yeux, mais sans chercher à passer outre cette barrière qui maintenait ses pensées à l’abri dans son esprit. Je me redressais quelques peu, ayant une soudaine douleur au dos qui s’estompa quelques instants plus tard, puis je replaçais ma colonne vertébrale le long du dossier de ma chaise, avant de reposer les mains sur mes jambes que j’avais préalablement croisées.

    Je demandais quelques instants plus tard que l’on m’amène l’un des gâteaux en vitrine, ce n’était pas parce que Ezékiel était présent que j’allais m’empêcher de manger un met qui m’avait soudainement donné envie. Je lui demandais alors s’il souhaitait prendre quelque chose également, attendant une réponse, je me mordillais la lèvre.
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