MICHELLE KENDRA SALINGER | [APRES TOUT, LE MONDE EST UN ETERNEL RECOMMENCEMENT...]

ACTE DE NAISSANCE

nom: Salinger
prénom: Michelle Kendra. Autant vous dire que Michelle, je trouve ça terriblement vieux... Je préfère de loin Kendra, mais d'un autre côté, Michelle, c'est ma marque de fabrique.
âge & date de naissance: 23 ans, née le 18 juin 2189
nationalité: Américaine. De toute façon, y a-t-il une nationalité différente de nos jours ?

INFORMATIONS PERSONNELLES

emploi: Je tiens un salon de thé. Étonnant, non ? D'ailleurs, ce que je cuisine, c'est ce que je pense. Cocktail explosif. Ma cuisine est réputée, et j'aime ça.
statut martial: Célibataire
réside dans:
[] BROOKLYN [X] L'UPPER EAST SIDE [] L'UPPER WEST SIDE
appartient aux/à:
[] DESCENDANTS [] PRODIGES [] LA SOCIÉTÉ LATNOK [X] LA DÉCADE [] NEW-YORKAIS

LE PÉRIPLE D'UNE VIE

historique: Michelle Kendra Salinger. Du début jusqu'à la fin, si fin il y a. Après tout, si ce monde est si parfait, ma mort est loin.

Le 18 juin 2189, ma naissance. Tant attendue. Des parents aimant, et s'aimant. Ça aurait pu tourner au conte de fée... mais bon, comme tout le monde le sait, les contes de fée ça n'existe pas. Alors forcément, il y a bien un moment où ça doit s'arrêter. Mais stop, on n'en est pas encore là.

Donc, je naquis. Mes parents attendaient ma naissance avec tant d'impatience... ils avaient parcouru les plus belles boutiques de New York, les plus belles, les plus chères. Il fallait le meilleur pour leur futur prodige... Pas de tension entre eux, l'amour parfait, simple, complet. Ce qu'il faut à un enfant pour s'épanouir dans de bonnes conditions. Ce que je fis !

Mon père, grand homme d'affaire. Et cuisinier à ses heures perdues... une passion que l'on a exploitée ensemble, à deux, notre petit secret, notre manière de nous retrouver tout simplement. Ces moments trop courts, vous savez, ceux qu'on aimerait ne jamais arrêter...
Ma mère, vendeuse de bijoux fantaisie. Vous pourriez vous imaginer que celui qui ramène l'argent à la maison, c'était mon père, mais en fait non. Enfin si, quand même la majorité, mais ma mère se débrouillait plutôt pas mal à vrai dire... Avec elle, je partageais ses souvenirs. Son enfance difficile, sa vie, sa première fois, sa rencontre avec "Papa". De beaux souvenirs.

Et puis, le moment des études. Un vœu que ma mère ne partage pas. C’est vrai, tenir un salon de thé c’est très utopique comme idée, vous vous imaginez bien qu’elle n’allait pas accepter. J’étais bien loin du compte, en fait. Eh bien oui, elle m’a fait vivre un calvaire pendant plusieurs années. Ca a abouti à… une séparation nette. Des larmes, beaucoup même, des jurons, des lettres, des envies suicidaires, la situation était intenable. J’ai bien été obligée de faire les études qu’elle désirait. Avais-je vraiment le choix ? Mon père, lâche, a fini par se ranger de son côté. À deux contre une, c’est assez inégal, assez injuste, ils ont forcé, et j’ai dû céder.

Tant pis pour moi.

Ah oui, c’est vrai, ça c’est ce qu’on m’a dit. Parce que moi, je n’ai aucun souvenir de ma famille qui a mystérieusement disparu de la civilisation, un jour. Amnésie partielle, ou totale. Le choc. Sympathique, n’est-ce pas ?

Et personne ne veut m’en parler. À part ces détails plats. Et les détails qui me reviennent parfois, malgré tout. Ces marques de jugement.

À partir de ce moment-là, ça n’a plus jamais été la même chose. Je suis devenue la reine des hypocrites. Bien sûr, entre ce que l’on dit et ce que l’on pense, il y a une marge, toujours, quoi que vous en pensiez. Même si ce monde veut vous faire penser le contraire. Et je me suis aussi rendue compte que ce monde si parfait, si bien, il n’était que mensonges. Grattez, rien qu’un peu, grattez la surface, et vous verrez quel genre de monde c’est. Contrôler, pour que tout rentre dans la « norme », que personne ne soit différent. Une perfection bien superficielle en somme…

Bientôt, j’ai appris à connaître des gens qui comme moi, pensaient que cette perfection était loin d’être réelle… un clan, un groupe, des amis, plus ou moins. Car ma confiance est très difficile à obtenir.
Une vraie amie. Lucy Grace Galloway. Une scientifique, pourtant. Quelle ironie… Ma meilleure amie. Ma seule famille, à présent, je suppose.

apparence physique: Je ne me crois pas belle, je Suis belle. Entre le penser et l'être, y'a une sacrée marge ! Quand on est hypocrite, on se fait aimer de tout le monde, de mon point de vue.
Des yeux bleu-vert. Sacrément colorés dis donc. Légèrement pailletés. Des yeux magnifiques en somme (j'ai de la chance).
Mes cheveux sont noirs de jais (bruns parfois, ça dépend...) et bouclés. Je les laisse tels quels quand j'ai la flemme de les lisser, et je les aime.
Je suis grande, j'aime ça, je domine, je mène le monde. Oui oui, j'y crois. J'ai de longues jambes fuselées, magnifiques, un régal pour les yeux.
Je suis divine, et les hommes aiment ça.
traits de caractère: Je suis téméraire. J'adore l'aventure, les nouvelles expériences... qu'elles soient dangereuses ou non, j'adore ça, je prends mon pied quand je découvre des choses qui valent le coup.
Je suis très fière. De mon passé, de ma personne. Mais fière dans l'autre sens aussi. Je suis très vite piquée au vif, attention à vous mes jolis, je mords ! Ma colère est sans appel, je vous massacre et vous remballe très vite.
En plus de cela, je suis d'un naturel réservé. Ça ne va pas ensemble hein. Et pourtant ! J'ai du mal à me lier, déjà, et en plus, j'aime être seule. Mon passé oublié peut-être. Je ne sais plus comment j'étais à l'époque.
Jalouse. La jalousie est un vilain défaut... n'est-ce pas ? J'aime que l'on m'appartienne. Et je déteste que l'on me reprenne mon bien. Que ce soit un homme, ou une amie. Ce qui est à moi est à moi, c'est tout.
croyances: Les Mayas, un peuple fort naïf. Je n'ai pas grand chose à dire là-dessus. Je n'aime pas en parler, en fait, bien que je sache un paquet de choses... Les croyances, j'm'en balance.
L'ancien monde ? Le même qu'aujourd'hui, sauf que maintenant, il est encore plus contrôlé. Et que cette pseudo-perfection m'insupporte, me dégoûte, me donne envie de vomir mes tripes. Disons que les gens ont fait pas mal de conneries à l'époque, et ils en ont payé le prix.
vision d'un monde parfait: Le monde de 2212, ça, un monde parfait ? Vous rigolez j'espère ! Ce monde est pourri, totalement, les gens vrais existent, certes, mais combien y en a-t-il, hein ? Ils sont tous manipulés, les différentes classes créées sont stupides... les gens sont stupides, ils ne comprennent pas que de toute façon c'est raté, le monde ne change pas, les hommes restent les mêmes. L'homme est pourri en profondeur, et il restera ainsi jusqu'à la fin (définitive) du monde.
Un beau mensonge, ce monde.
Enfin, on apprend à vivre avec, ou plutôt dedans. On fait ce qu'on peut quoi.
Et moi, je serai là. Pour que tout le monde le comprenne.

PORTRAIT

pseudo & âge: Adélaïde, 16 ans
où avez-vous connu le forum: Par mail
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