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 the lines of existence are sometimes clear, jude.

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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyDim 19 Juil - 21:52


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(c) credits.



« Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre. »
Corneille.


    En des temps repliés, l’homme demeure vil et cupide, insensible et froid, en somme impétueux et seul sur un champ de bataille dont il a gagné la victoire. Si un jour le monde pouvait changer, l’homme s’améliorait il ? Rien n’est moins certains. L’espèce humaine est d’humeur changeante et susceptible. Toujours a bondir tel de magnifique félin sur les restes de son congénère fébrile et dégouté d’une vision de la vie où tout doit être régit par la loi implacable qu’est celle du Talion. Les temps du roi Arthur et d’Excalibur sont désormais révolus et rien ne permet l’humain de réagir ainsi, si ce n’est son ambition puissance de pouvoir et d’assouvissement de vengeance. Inversion de la tendance pour ce nouveau monde où les guerres ne sont plus au gout du jour ? Quelle chimère idyllique avions nous présentement. Rien que de la foutaise qui venait embrumer l’esprit d’un parfait individu quelconques qui désirait enfin croire aux rêves et paradis idéal. Adam et Eve, ne sont que des personnages fruit d’un Dieu qui aurait créée le monde selon ses bons vouloir, pour ensuite en causer la perte ? La crédulité avait son lot de victimes et la fatalité son quota de mort sur la conscience. La haine aveugle son peuple comme la propagande historienne de la seconde guerre mondiale. Le monde représente a merveille l’allégorie d’une jungle amazonienne, car il n’y a qu’une personne pour les gouverner toutes …Telle était la vision de l’homme aux temps antérieurs du nouveau monde. Quelques uns subsistés encore, doucement mais surement ils gagnaient du terrain et voulaient tout savoir.

    Ce fut sur la dernière phrase de l’ouvrage de Baudelaire, que le doux songeur aliéné par son fatalisme louable, acheva la énième lecture des « Fleurs du Mal ». A en observer ce dernier l’usure remontait déjà à une époque qui allait bien au delà de sa naissance, et qui pourtant ne semblait guère enlever son envie de lecture. Voilà a quoi lui servait le bouquin du poète français, qui sous un angle lui faisait passer le temps. L’amphithéâtre dans lequel il était présent ne faisait que mettre en résonnance d’énormes et insupportables brouhahas sans fin, qui commençaient à lui taper sur le système. Bien que d’ordinaire, le cours sur la littérature anglaise le rendait souriant et presque avenant aux yeux de son entourage. Les chuchotis ne se faisaient que plus grand, le jeune bougon concentra dès lors son esprit sur le stylo qui jonchait sur un tas de feuille, tout en simplicité devant ses yeux d’améthyste. Un unique froncement de sourcil avait suffit pour l’objet d’écriture bouge de quelques millimètres seulement. Cette manipulation mentale de son don, lui arracha un rire glacial et a peine audible pour les oreilles. Relevant et tournant doucement son visage de marbre vers l’horloge qui siégeait juste derrière lui, Zeke ferma de nouveau les yeux. Sa conscience parsemée d’une vague impossible de pensées lui laissait cependant le loisir de pouvoir user de son don, qui en faisait un phénomène de foire. Une seconde de concentration avait donné le résultat tant espéré, à savoir changer l’heure de l’horloge en sa faveur.

    « N’oubliez pas de me rendre votre essai sur le jugement dernier ?! »

    La pauvre voix rauque et peu audible du professeur de littérature française se perdit dans les couloirs de l’université. Ezékiel étant déjà dans les premiers sortant, ne fut pas surpris d’entendre de nouveau son cellulaire vibrer dans l’une des poches de sa veste. Ouvrant l’objet électronique, il y découvrit un message de sa jeune musicienne en herbe répondant au nom d’Anise. Cette dernière commençait à reprendre gout à la vie et à sortir, et ce n’était certainement pas lui qui empêcherait ses plans. D’un haussement d’épaules, il se dirigea vers l’endroit salutaire de son passé perdu, celui du conservatoire. Celui qui suffisait à satisfaire une profonde envie et un extrême désir. Dans le cas du prodige affilié aux érudits, l’air de Bach et un souvenir d’enfance suffisaient pour l‘envie de jouer d‘un instrument vienne titiller ses talents de virtuose. Enfin un lieu qui épousait ses pensées fataliste et qui lui ouvrait des portes, les portes du silence absolu. Point de chute habituelle depuis son arrivée au sein de la ville monde, Ezékiel ne fut aucunement surpris de voir un piano noir qui trônait au milieu de la vaste pièce. Installé derrière l’instrument à cordes frappées qui dévoilait un majestueux clavier à la douceur et à la couleur de l’ivoire, le musicien laissa de ses mains blanches frôler les premières notes. Puis délicatement, se furent ses doigts longs et fins qui se mirent à prendre possession du piano. La rapidité de ses gestes laissait voir une chorégraphie similaire à une danse sur glace, une glace dans l’attitude et sur le visage. Une synchronisation presque parfaite, entre une statue et sa composition. Le son que produisait l’instrument était en effet issu de la symphonie écrite par Mozart, l’un des premiers grands compositeurs français, qui avait donné l’impression à Zeke que la vie était une pure et machiavélique chimère, telle la rose décrite dans la citation de Musset. Bien que le mouvement poétique ne soit plus exprimé de nos jours, le jeune brun aimait cependant s’y référer de temps à autre. Une partition de plus venait de s’achever. Et puis derechef, une mélodie pieuse mais doucereuse a l’écoute fit de nouveau caisse de résonnance au sein du bâtiment musical. Une mélodie qui avait accompagné son enfance et dont personne n’aurait eut le don de jouer, puisqu’elle s’avérait être un vestige du passé de sa défunte mère.

    C’est alors que des pas feutrés montrèrent la présence d’une énième personne. Une personne sur laquelle il pensait ne jamais tomber. Celle a qui il n’avait jamais adressée la moindre parole alors qu’ils avaient de nombreux amis en commun. La porte de la salle de musique se ferma sur sa prestance de rebelle mystérieuse. Que venait-elle faire en ces lieux ? Telle était la question qu’il aurait pus se poser. L’ange rigolard aurait du partir, mais cela était son moment à lui, sa musique et ce n’est pas elle qui aurait raison de sa présence ici. Il ne fit que la toisait l’espace d’une seconde, puis son regard impassible et froid reporta son attention sur la danse que pratiquaient ses doigts sur le clavier d’ivoire.

    Ses yeux vrillaient sur l’instrument à cordes frappées, et doucement l’affrontement du feu et de la cendre se mettait en place. Attention jeune brune la cendre peut se révéler fatale si on la pousse trop loin.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyMar 21 Juil - 21:59



    Les rayons du soleil avaient transpercé avec douceur les fins rideaux blancs de la chambre de la jeune Deschanels profondément endormie. Elle qui souffrait maladroitement d’insomnie et ce régulièrement, avait passé la nuit à réfléchir et à tenter de tomber endormie, chose plus facile à dire qu’à faire malheureusement. Ses paupières étaient restées un petit moment fermé le temps qu’elle se décide à se réveiller pour commencer cette journée qu’elle savait déjà pas comme les autres. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait longuement hésité à mettre le pied hors du lit, voulait-elle réellement affronter ce qu’il l’attendait? Son réveil matin sonna quelques instants plus tard, lui rappelant l’heure de son réveil bien qu’elle fut depuis longtemps à demi réveiller, préférant rester encore un moment dans son lit pour savourer ce moment de tranquillité et de confort unique. Elle se décida finalement à sortir du lit, ne prenant pas le temps de le faire avant de quitter sa chambre pour la salle de bain. Elle ouvrit la radio qui se situait dans la pièce et se glissa immédiatement sous les jets d’eau chaude pour débuter sa journée du bon pied. Sous la douche, elle se motiva aux rythmes des chansons actuelles qui la firent presque danser pour tenter de retrouver ce sourire absent depuis quelques jours.

    Après qu’elle eut terminé de faire sa toilette, elle sortie de sa chambre et se rendit jusqu’à la cuisine où elle croisa son adorable colocataire du nom de Logan Esperanza Curtis. Elle la salua et lui offrit un sourire matinale, ni trop heureux ni trop faux, juste un sourire encore endormi et doux. La jeune fille avec qui elle partageait l’appartement était son ancienne ennemie avec qui elle avait fait des consétions et avec qui elle avait apprit à connaître mieux une personne avec de la juger. Le point qui les avaient rapproché était sans doute que malgré tout ce qu’elles traversaient, elles avaient un point commun; celui d’avoir un don. Jude n’avait parlé de ce don à personne mis à part son meilleur ami de toujours, le jeune Blaze. Un soir alors que les deux jeunes demoiselles avaient fait la fête et légèrement trop bu pour célébrer l’anniversaire de la jeune Curtis, celle-ci lui avait avouer qu’elle savait qu’elle avait un secret et lui avait tout déballer dans les moindres détails. C’est là que Jude su que sa nouvelle amie avait le don de lire en elle et lui fit promettre de ne jamais, oh grand jamais, révéler ce secret qui lui était cher. Sur cette promesse, les deux jeunes filles scellèrent leur amitié, une amitié qu’elle chérit toute les deux.

    La brunette se prit rapidement un verre de jus frais et salua son amie avant de prendre sa veste de cuir et de quitter l’appartement. Elle n’avait pas l’habitude de prendre le petit déjeuner chez elle. La belle descendit les escaliers de l’immeuble et sortie en direction d’un petit café où elle avait l’habitude de se rendre tous les matins. Cette fois-ci, elle prit son petit déjeuner pour apporter, un bagel et un café. Elle se rendit jusqu’au parc pour le déguster avant de poursuivre sa route jusqu’à la cinquième avenue. Ce matin, elle avait une sorte de mission qu’elle c’était donné. N’ayant jamais eu de passion pour la musique, elle avait décidé que d’apprendre un instrument serait une bonne chose. C’était facile pour elle, mais ça, personne ne le savait. Elle entra donc dans le conservatoire et marcha tranquillement à la recherche d’un son qui l’attirerait. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait envie d’apprendre, son don était assez spéciale puisqu’en fait, parfois elle ne pouvait pas pleinement le contrôler. Si elle était attirée par quelque chose, que se soit au niveau de l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher etc.. elle en faisait une fixation et ne pouvait plus démordre de la chose qui était la cause de cette fixation. Elle marcha dans les corridors où elle entendit un saxophone, des tambours, des guitares, un violon et des chants mais elle ne ressentait rien en elle. Jude avait besoin de ressentir cette sensation qui malheureusement ne lui venait pas présentement.

    Elle allait sortir du conservatoire, sans sourire aux lèvres et encore plus déçu que quand elle était arrivée. Soudainement, elle entendit des notes qui venaient tout juste de débuter.. celles d’un piano assez loin du hall d’entrée mais tout de même auditible de là où elle était. Elle marcha doucement alors que la musique se faisait de plus en plus forte à chacun de ses pas. Respirant calmement, elle s’approcha de la porte qu’elle ouvrit avec délicatesse pour ne pas interrompre la personne qui jouait à merveille cette symphonie. La porte se referma plus fortement derrière elle mais le pianiste continua tout de même à jouer, lui jetant un simple regard léger mais froid à la fois. La jeune femme ne fit pas vraiment attention à la personne qui jouait avec tant de passion et de perfection les notes de musique.

    Voilà la nouvelle fixation de la douce qui s’approcha quasiment sur la pointe des pieds vers l’instrument de musique. Ne jetant aucun regard au jeune homme, une attitude peu commune se remarqua sur la brunette. Elle agissait presque comme un robot ou comme un personne dans la lune, fixant uniquement le piano et les touches de couleur ivoire qui dansait au contact des doigts du pianiste. Elle fit le tour, sans un mot et sans un regard.. ne s’occupant pas non plus de l’inconnu aux doigts magique qui jouait les partitions qui se trouvaient devant lui, bien qu’il semble connaître les touches par cœur. Elle s’approcha d’avantage et pris place à côté de celui-ci, fixant ses doigts et enregistrant les mouvements. Elle déposa délicatement ses doigts légers et fins sur l’instrument …

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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyMar 21 Juil - 23:18


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« On aime à deviner les autres, mais l'on aime pas à être deviné. »
La Rochefoucauld


    Personne ne connaissait vraiment le fin mot d’une histoire ni même son sens premier. C’était un peu comme lire de littérature ancienne et grecque tout banalement, et cela vous parait un charabia grandissant au fur et a mesure de la lecture. Mais derrière ce tendre et ardu parcours de dires et d’expressions se cachait un message dont il fallait une morale, une leçon. Une leçon présentée sous forme de généralité et accessible d’un commun accord a l’ensemble du vivant. Malheureusement pour certains mais avantageusement pour d’autres, quelques gens - tout comme un message caché- se fondaient dans l’ensemble d’un décor pour n’être que poussière d’étoile brillant vaillamment aux yeux du monde. Ces êtres là, étaient d’une rareté effarante pour les yeux et d’une douceur extrême pour l’art de littérature. D’eux se dégageaient une prestance charnelle et une expression de dépourvus d’émotions s’emparaient de leur visage, tels des anges tombés du ciel figés dans le marbre et l’argile. Le jeune Wood faisait partit de ceux dont le mystère plane constamment sur son personnage, la personne qu’il est devenu.

    Il regardait le monde qui l’entourait en feintant de passer inaperçu, mais manque de peau pour lui, cela tombait toujours a l’eau. Le solitarisme dont il faisait preuve ne faisait qu’accentuer ce coté mystérieux et taciturne de sa personnalité. Et tout cela pourquoi ? Pour éconduire un bon nombre de personne dont il ne souhaitait guère une attache. Des lors, le seul remède salutaire a son fatalisme avait raisonné en son don musical et son comportement de digne ermite. L’apaisement de la partition qu’il jouait présentement transportait son tourbillon de pensées au sommet de sa mémoire qui laissait surgir autour lui, des bribes de souvenirs mélancoliques tels une danse macabre de chandelles moqueuses. Ses doigts rythmés parcouraient seuls les touches lisses et froides du clavier de l’instrument. Il était enfin en accord avec lui-même, dans son univers où la portance de l’art musical prenait enfin forme dans son existence non désirée. Chaque touches avait son lot de résonnance et chaque son lui remémorait le triste passé qui lui courrait après voila bientôt treize année. Le pauvre mystère qu’il était devenu ne songeait qu’à attendre patiemment l’heure où le malin viendrait prendre enfin sa vie. Rien ne retenait sa présence si ce n’était sa famille …

    Une vague amère vint le secouait des lors qu’il entendit le bruit sort et catégorique de la porte se refermait derrière elle. Cette brune au regard réservé cachait sous une allure de rebelle dans l’âme. Elle n’était ni plus ni moins que la digne ennemie décrite dans le poème du délicat Baudelaire. Interdiction et Haine. Colère et Ignorance. Flamme et Cendres. Voilà ce qu’ils demeuraient. Deux entités dignes d’être opposés, et dont la parole suffisait à faire la démonstration de leur lien, s’il l’on pouvait dire. Elle avait de l’aplomb, certes mais elle avait de l’audace de venir s’installer a son coté. Fait qu’il n’avait aucunement présagé mais dont la présence l’indifférer jusqu’à ce qu’elle pose ses mains gracieuses et fines sur le clavier d’un blanc de neige pur. Désormais ce dernier devenait impur. La brune qui semblait n’avoir jamais mis les pieds au conservatoire semblait derechef avoir exactement le même positionnement de main que l’ange rigolard. Et non seulement elle possédait cette marque, mais elle avait aussi en mémoire une partition qui ne figurait guère sur le tas de feuilles présent devant eux. La prodige le poussait a bout ou bien était cet un pur hasard. Il n’avait jamais pus la deviner, mais il n’aimait pas le moins du monde qu’on entre dans son monde, et encore moins qu’on revisite a sa manière un vestige de son enfance.

    La chorégraphie que menait ses mains blanches et sveltes s’arrêtèrent nettes pendant que la pseudo musicienne reprenait la suite de sa composition. Son expression faciale était impassible, froide et ses sourcils légèrement froncés s’accompagnait d’un soupir inaudible. Le britannique aux reflets de cuivre suivait de ses yeux d’améthystes, les mouvements qu’elle pratiquait jusqu’à ce qu’il prit la décision de prendre possession de l’immobilité des doigts de la Deschannels. Il se leva alors d’un mouvement rapide et s’appuya contre le mur, l’esprit avare de colère et d’une teinte de mystère envers elle. Doucement il relâcha son activité afin qu’elle reprenne de nouveau accès a la mobilité de ses mains.

    La cendres est celle qui demeure la plus sauvage car quand même elle entretient la flamme. Cependant une flamme sans la cendre ne génère aucun feu. Serait-il possible que le lien entre ces deux phénomènes soit lié ? Le hasard n’est qu’un mot parmi tant d’autre âpres tout.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyMer 22 Juil - 17:47



    Sa passion pour ses fixations n’était pas nouvelle, c’est comme quand une personne fais du parachute, c’est pour ressentir des émotions fortes. Pour Jude, la recherche de fixations était similaire. Une sensation dure à expliquée puisque personne n’arriverait à la comprendre. Quand elle arrive à avoir une obsession pour quelque chose, elle devient une tout autre personne. Comme si quelque chose prenait possession de son corps et le dirigeait. Elle se sentie attirer par l’énorme instrument de musique et ses pas la mena jusqu’au banc où était assis l’étrange inconnu. Elle prit place en douceur pour ne pas déranger l’autre personne, une petit attention qui lui fut bizarre puisqu’elle n’avait pas l’habitude de faire attention à quoi que se soit quand elle était prise d’une idée fixe. Ses doigts prirent acquisition de la moitié des notes du piano et sans regarder le jeune homme, sans demander la permission.. elle reproduit les mouvements qu’il faisait.

    La rebelle reproduisit les notes exactes de la mélodie qu’était entrain d’effectuer le beau brun ténébreux qui était à sa droite. Elle avait le côté gauche du piano, les touches du clavier était plus grave et offrait une autre vision de la comptine qu’était entrain de jouer le jeune homme. En aucun temps elle ne regarda ses mains à elle, à présent. Son regard était vide, comme si elle était dans la lune et fixait le fond de la salle sans aucune émotion. Son visage était froid et sec, aucun sourire aux lèvres et aucun geste autres que ses doigts qui dansait sur les touches d’ivoire. Pourtant ce qu’elle ressentit intérieurement à ce moment là était du bonheur à l’état pur, jamais elle n’arriverait à sourire assez pour exprimer ce sentiment.

    Elle entendit le son que fit l’abandon du jeune homme, marquant un silence à ses côtés. Mais pourtant, la douce continua sans hésiter la chorégraphie qu’elle venait d’apprendre rapidement. La brunette n’avait pas besoin de regarder l’anglais pour connaître son état, son humeur actuelle puisqu’elle le ressentait de là où elle était. Continuant la mélodie, celui-ci l’arrêta net en prenant possession de ses mains, effectuant par la même occasion une sensation bizarre chez elle. Ce sentiment était tel un vertige, les yeux de la jeune Deschanels virent immédiatement se poser dans le regard froid du propriétaire actuel de ses mains. Leurs regards étaient similaire, dure, froid, sans aucune émotion. Vivement, il relâcha l’emprise qu’il avait pris sur ses doigts fins et gracieux avant d’aller s’adosser contre le mur dans une position neutre mais son corps était perturber comme si tous ses muscles étaient contractés en même temps.

    La belle ne porta pas plus d’attention à l’inconnu, qu’elle avait déjà vu à quelques reprises de loin ou alors sur des photographies en compagnie de quelques amis. Doucement l’activité de ses mains reprirent à nouveau pendant près d’une minute avant que ses mouvements de cesse avec rudesse. Elle eu beau regarder les feuilles, elle n’avait pas un manuel pour lui indiquer quel était la bonne touche pour les notes écrites et elle ne savait pas si il s’agissait de la même mélodie. Jude commença à se sentir mal, comme un drogué en manque de sa drogue. Elle avait besoin de connaître la suite et son regard se tourna précipitamment vers le pianiste. Son regard à elle était de plus en plus froid, sans doute pire que celui-ci.. elle le détestait encore plus à ce moment précis puisqu’elle avait besoin de lui pour quelque chose, parce qu’elle dépendait de sa présence, de ses mains.. de lui.

    Sa tête tourna légèrement et sa respiration s’accéléra comme si elle allait faire de l’hyper ventilation. Son regard était depuis quelques instants dans celui aux yeux dorés, et d’une façon sèche, elle se tourna et se leva faisant tomber le couvercle de l’instrument de musique qui fit un bruit lourd dans la pièce silencieuse. La prodige inconnue aux yeux de tous, se déplaça dans la pièce en silence plongé dans ses pensées. Puis d'une façon stricte tel un ordre, elle ouvrit finalement ses lèvres pour prononcer une petite phrase courte et simple sans se tourner vers lui.

    « Montre moi la suite.. »



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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyMer 22 Juil - 18:58


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« Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste. »
Machiavel


    Tout arrive à qui sait attendre, ce proverbe vieux comme le monde était fort bien connu de tous, mais surtout a ceux qui désiraient l’entendre. Certains le gardait en mémoire profondément enfouis aux fond de leur pensée extrêmes et d’autres le gardait toujours a l’esprit en attende d’un énième miracle impossible. Vivre d’illusions chimériques n’avaient rien de gratifiant et cela trompait votre vérité, si vous en possédiez une. La vérité était le premier chemin à prendre pour découvrir le fatalisme de la vie, et l’horreur était la succession du chemin. L’existence n’était pas une fois en soi indirectement, mais directement elle le demeurait car l’humain finiront tous de la même façon à mourir les uns après les autres, et feront l’objet du célèbre jugement dernier énoncé de le livre pieux et légendaire de la Bible. Un ouvrage bien trop idolâtré pour son contenu dont on ignorerait presque toutes les réelles aventures. Pourquoi s’attarder sur une existence dont il ne voulait aucunement bénéficier ? Il attendait longuement que la mort vienne frapper son geste, mais le destin ne voulait pas encore de lui, a croire que ce magnifique énergumène était bientôt précieux pour ce monde fou et cupide. Il était enfin en parfait accord avec lui-même et son passé, et cela tout en jouant les somptueux accords du vestige de son passé, occulté bien profondément dans sa tête tourmentée.

    Il avait cessé de jouer. Il avait arrêté nettement et brièvement de touchés les touches noires de jais et d’ivoire. Il n’était plus en osmose avec cette pièce. Il n’était qu’une ombre passagère, et tout en gardant sa prestance angélique était redevenu l’ombre de lui-même. Son regard améthyste dépourvu de la moindre émotion vint de nouveau reprendre son visage de pierre, tel une sculpture polie dans de l’argile ancienne. Il avait usé de son don par pure vengeance et c'était par pure vengeance qu’il devait la faire partir. Adosser contre le mur de la pièce aux teintes claires et apaisantes, Ezékiel lui avait rendu la mobilité de ses mains qui tout comme lui possédaient la grâce imminente pour pratiquer l’art musical. Cependant interdiction pour elle de jouer la mélodie de son passé, prohibition pour qu’elle relate l’affreux souvenir qui avait amené sa perte et une vie dont il n’avait guère usage.

    Une fois que l’ange rigolard fut appuyé contre « son » mur, il ne cessa pas pour autant de toiser celle qui avait osé imitée ses gestes, sa façon de jouer, son don à lui, sa passion. La brune aux regards d’émeraudes verdoyantes semblait perdue parmi le tas de feuillets qui siégeaient devant elle. Omnibulée par un désir constant de vouloir a tout prix joué une partition de musique. Elle était un prodige et comme lui elle avait un don qui la rendait désirable aux yeux des scientifiques et a ses yeux elle était … Secouant définitivement sa frimousse de brun taciturne, ce dernier ne vacillait aucunement son regard de froideur intense. Ses sourcils se froncèrent d’un parfait accord lorsque le couvercle du piano vint à tomber sur le vieux parquet en bois ciré de la pièce de musique. Une fraction de seconde plus tard, le britannique tourna rapidement la tête et ses pensées firent le reste. Le couvercle s’éleva doucement au coté de la flamme et alla se reposait avec délicatesse a son emplacement initial.

    « Montre-moi la suite. »

    Sa voix de parfaite muse avait raisonné tel un ordre a un soldat. On ne joue pas avec les mots, et on ne joue pas avec lui. Lui l’ermite qui ne s’occupait guère des gens qui l’entourait. La chaleur que dégageait son tempérament ne faisait qu’accentuer la colère mystérieuse et indéfinie que Zeke nourrissait envers elle. Froid et invisible était son visage de parfait écrivain et c’est ainsi que le virtuose pris possession du cadre qui ornait la pièce et c’est contre la porte de cette dernière, que la Nature morte de Cézanne vint finir sa course. Le bruit sonna sourd, et mille et un morceau de verre jonchaient dès lors sur le sol.

    « Je ne te montrerai rien. Rien du tout. »

    Sa voix se désirait catégorique et empreint d’un aplomb de fer. Le verrou de la porte se ferma sous volonté de l’adonis, après la brisure de l’œuvre d’art. Face à face ils étaient désormais. Il ne pouvait plus reculer. Et cela, Ezékiel le savait. La cendre est sage et invisible par ses couleurs, la flamme quand a elle reste chaude et lumineuse. Des contraires qui avait plus ou moins une adolescence commune, mais qui n’avait eut aucun vécu. Le silence s’installa dans la salle du conservatoire comme si la fin d’un chapitre venait de se tourner.


Dernière édition par Ezékiel G. Wood le Mer 22 Juil - 23:45, édité 1 fois
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyMer 22 Juil - 21:10



    Lorsque son regard avait croisé celui du jeune homme, elle l’avait reconnu. Il était sur une photographie qui se trouvait dans son appartement. Sur cette image se trouvait également sa colocataire, cette photo avait toujours fait sourire la jeune Deschanels puisque celui-ci ne semblait pas du tout apprécier le fait que la jeune Curtis le prenne en photo. Ils étaient tout deux assis à la terrasse d’un restaurant et son amie c’était coller contre lui et avait tenté de prendre une photo alors que lui avait mis sa main devant l’appareil, ainsi on ne le voit qu’à moitié, l’autre étant caché par sa main. Logan parle souvent de lui et Jude a toujours éprouvé une sorte de curiosité envers lui, se demandant pourquoi son amie parlait de lui avec autant de passion et plaisir alors que la brunette elle, ne l’appréciait pas. La raison de son peu d’affection envers l’inconnu était dû au mal qu’il avait fait à sa colocataire qui a une époque était tombé secrètement amoureuse de lui. Son amie n’a jamais pu lui avouer puisque lui c’était trouver une petite amie à l’époque et parfois quand Logan parle de son meilleur ami, Jude ressent cette passion qu’elle avait pour lui, adolescente, et elle n’a pas besoin de lire dans ses pensées pour savoir qu’elle ne l’a jamais véritablement oublié.

    C’est pour cette raison que la jeune femme n’a jamais désiré faire sa connaissance et aussi parce qu’elle n’a pas envie de s’immiscer entre la relation que sa colocataire et lui ont ensemble. Elle tient beaucoup à elle, comme une meilleure amie et lui faire du mal.. ça Jude ne le supporterait pas. Néanmoins, elle n’eut aucun mal à oublier sa présente quand son attention fut portée sur les notes de musique qui valsaient dans sa tête. C’était comme si elle réussissait à s’évader dans un autre monde, dans son petit monde à elle qu’elle construisait à force de découvrir des passions naissante. Ses doigts s’étaient stoppés net quand ils réalisèrent qu’ils ne connaissaient pas la suite de la comptine. Un sentiment étrange envahi le corps entier de l’américaine qui en demandait plus, toujours plus. Elle eu du mal à rester assise devant l’instrument qui l’intriguait tant. Jude n’eu autre choix que de se lever, malgré le malaise qui l’habitait. Elle se promena dans la pièce par petits pas tout en évitant le regard et la présence du jeune homme.

    Son attention fut porter vers lui seulement quand il usa de son potentiel pour faire lever le couvercle qui c’était fermé quand elle c’était énervé en se levant. Elle glissa ses doigts dans sa chevelure épaisse et bouclée pour dégager quelques mèches de son visage pour avoir une meilleure vue sur l’exploit du prodige en toute discrétion. Savait-il qu’elle était différente, tout comme lui? Ou laissait-il à n’importe qui la chance de voir son talent? Tant de questions se bousculèrent dans les pensées de la jeune femme qui se sentie de plus en plus mal.

    Son attention fut immédiatement porter vers le cadre, elle se tourna rapidement et le vit virevolter près d’elle avant de terminer sa course contre le mur. La rebelle pivota sur elle-même pour reporter son attention sur lui qui portait le nom de Wood selon ses souvenirs.

    « Je ne te montrerai rien. Rien du tout. »

    La belle eu un regard encore plus noir quand il se posa sur le pianiste. Tous deux étaient de forte têtes c’était plus qu’évident, ils étaient têtues et sans aucun sentiments apparent. La Deschanels se sentie de plus en plus mal, son obsession n’étant pas comblé à son maximum, elle n’avait jamais connu pareille situation, premier moment de faiblesse depuis tant d’année. Elle décida dès lors de sortir de cette pièce, elle avait besoin d’air, d’être loin de l’instrument de musique et d’être loin de l’inconnu qu’elle détestait encore plus à présent!

    Alors qu’elle se dirigea vers la porte de la pièce, elle tassa quelques bouts de verres qui étaient par terre avec ses pieds et déposa une main ferme sur la poignée. Elle tenta tant bien que mal d’ouvrir la porte de la pièce de musique mais celle-ci était verrouiller et contrôler. Sachant très bien la raison du pourquoi la porter était bloquer, elle se tourna et marcha d’un pas assuré vers l’adonis. Elle se planta devant lui, plongeant ses yeux brillant et noircis par la douleur et ressentiment que lui évoquait le jeune homme. Un moment se passa, simplement en silence, face à face.. puis la belle serra les dents ensemble avant de prononcer à nouveau quelques mots.

    « Montre-moi ou laisse moi partir! »

    Elle ne dit rien à propos de ce qui venait de se passer concernant le cadre, elle dit à nouveau cette phrase tel un ordre. Elle n’avait autre option que ces deux là puisque intérieurement elle faiblissait à chaque seconde, chose qui ne se remarqua pas à l’œil puisqu’elle garda le même ton, les mêmes gestes et la même attitude.

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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyJeu 23 Juil - 0:42


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« Le hasard est le plus grand romancier du monde; pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier. ».
Balzac.


    Les couleurs du destin se répéter inlassablement chaque jours que dieu fait. Il est l’avenir du désavantage et le bonheur d’une vie toute tracée. Qui croyait au destin pouvait apparaitre comme ridicule ou romantique, et celui qui tendait à croire en la chance devenait un individu fort crédule. L’entre deux de ses mots étranges et posés relevait d’un pur hasard. Mot, que le doux pianiste aimait se répéter sans cesse telle une mélodie sans fin. La vie n’est qu’un long fleuve - légèrement tranquille - mais qui lors de son écoulement vers une zone plus vaste laisse entrer dans la danse des embuches et des épreuves qui vous rendent foncièrement plus fort ou bien qui tout au contraire vous rendent peureux et moins avenant envers une vie plus objective. Le futur est un fil que l’on vous donne au creux de la main et dont il faut tisser pour être heureux. La jovialité est éphémère, tout comme la confiance qui ne fait que migrer de personnes en personnes. On ne choisit pas ce que sera demain, et on ne planifie pas sans être certain. Une philosophie bien maigre lorsque vous vivez dans un monde masqué sous une guerre et sous des idéaux embellis pour la paix croissante qui gagne de jour en jour en la planète. A quoi bon prospérer dans un mensonge chimérique, si ce n’est que pour en apprécier la fumée.

    Première rencontre de cette jeune rebelle ? Epoque du lycée. Période fort lointaine où il ne faisait que passer inaperçu bien que le contraire se produise a son insu. Le train quotidien ne faisait que se montrer redondant et lui n’avait guère envie d’en apprendre davantage sur cette ennemie que la douce Logan redoutait temps en cette période. Le temps avait pour but d’adoucir les mœurs, mais rien n’avait changé en l’eau et la glace et cette dernière se montrait encore moins. Et voila désormais qu’elle venait empiéter sur son terrain, son lieu de prédilection, et qu’elle souhaitait apprendre son jeu de mains - don qu’il possédait depuis son plus jeune âge. L’interdiction serait catégorique et sans appel, a n’en point douter évidement. Il adoptait toujours la même position et n’avait pas bougé d’un millimètre de sa position initiale, ainsi le temps n’aurait jamais eut d’effets sur lui, mais cela devenait juste une image poétique, une illusion chimérique. Zeké n’était pas dupe et savait de quoi découlait son savoir faire si rapide et précis. Personne jusque là n’aurait pus imiter la chorégraphie parfaite et synchroniser de ses doigts de pianiste, et cela lui avait mit la puce a l’oreille pour en déduire qu’elle était tout comme lui, l’un de ses individu au don hors du commun.

    Le splendide tableau de Cézanne se heurta avec fracas contre la porte en bois massif de la pièce, et les morceaux de verre qui parcouraient le seul couleur d’écorce brillaient sous les quelques rayons ensoleillés qui dominaient la lumière de la salle. Il avait fermait par le biais de sa télékinésie, le verrou de la pièce. Ses sourcils parfaitement dessinés laissaient parfaitement la signification constante de sa colère envers « la traitresse ». Bras croisés sur son torse, l’ange rigolard ricana dans un soufflement amer et moqueur lorsqu’elle ouvrit la porte qui ne lui obéissait guère. Des lors elle se dirigea d’un pas féroce et déterminé vers le virtuose aux allures tourmentés.

    « Montre moi ou laisse moi partir ! »

    La muse à la voix solennelle et catégorique lui donnait une nouvelle fois un ordre. Lui toujours dos appuyé contre le mur semblait détacher de ses répliques dont il n’entendait pas le raisonnement intérieur. Un silence s’installa, et il se mouvait enfin en se redressant les mains désormais libre. La cendre plongea son regard obscur dans celui la flamme qui comme il le pensait semblait bien plus étrange présentement qu’a l’accoutumé. Doucement il vint se pencher prés de son oreille à laquelle il murmura ses mots.

    « Impatiente. Voila qui est bien nouveau venant de ta part. Mais je ne montrerais rien. Les notes que tu as jouées ne sont que les vestiges d’un passé dont tu ne fais pas partis et rien ne te donnais le droit de copier mes mouvements. »

    Sa voix s’élevait tel un chuchotis parmi une assemblée générale. Son intonation était calme, maitrisée presque suave, et tout en ses gestes ne faisait que refléter ce qu’il nourrissait pour elle : de la colère. Mais une colère étrange car il ne pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle était illisible tout comme lui, mais il devait s’arrêtait sous peine de commettre un acte qu’il ne tolérait pas le moins du monde. Il se redressa derechef, en la toisant une fois de plus sans un mot. Les fragments de verres s’élevèrent à leur tour dans l’air de la pièce pour finir le voyage par la fenêtre ouverte de la salle. Un silence de plus mais dont il avait eut besoin pour reprendre le fil de ses pensées. Esquissant un sourire peu voyant aux commissures de ses lèvres, le brun plongea de nouveau ses prunelles impassibles dans l’océan verdoyant du prodige. La porte finit pas s’ouvre d’elle-même puisque Zeke avait levait le contrôle de l’objet. Il contourna la flamme est vaqua en direction de la sortie.

    La terre tourne autour du soleil car à son contact l’humain bénéficie de sa chaleur, et si le mystère de leur rencontre était basé sur un hasard ? Quel en serait le fin mot de l’histoire ?
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyJeu 23 Juil - 3:18



    La jeune femme dans la vingtaine a toujours eu un sale caractère, c’est sans doute pour cela qu’on l’avait invité à rejoindre la Décade quelques années plus tôt. Celle-ci avait refusé parce qu’elle ne savait pas si c’était une bonne idée avec son pouvoir de faire partie de ce groupe là également. La famille de la belle, ainsi que ses amis et que ses connaissances, tous ne sont pas au courant du secret de celle-ci, à savoir son pouvoir du copycat. Étant plus jeune, ses parents l’avait fait examiner par plusieurs spécialistes pour savoir si leur fille était normale mais même ceux-ci n’avaient pas réussi à le découvrir. Tous croyaient que la petite fille à cette époque n’était autre qu’un petit génie, un cerveau ambulant qui apprenait juste rapidement, rien qui devait intriguer les scientifique ce qui rassura ses parents. C’est pour cette raison, ce soulagement qu’avaient éprouvé ses parents à l’annonce de cette nouvelle que la petite n’a jamais réussi à leur avouer la vérité.

    Parfois, le pouvoir de Jude n’est pas contrôlable comme en ce jour-ci. Tout pouvoir à des bons côtés mais également des mauvais. Pour la brunette c’est le fait que quand elle trouve une passion, elle vire à l’obsession! Mais c’est ce qu’elle aime, ce sentiment si intense qui l’envahie. C’est la première fois par contre qu’elle subit une déception, qu’elle ne va pas au bout des choses.. les dernières obsession qu’elle avait eu était pour la médecine et elle avait lu tout les bouquins disponible à la Bibliothèque en quelques jours puisqu’elle lit à la vitesse de l’éclair.. Elle avait également eu une obsession pour la gymnastique et elle pourrait très bien maintenant participer aux Jeux Olympiques si elle le désire.

    Sa déception est si grande que plusieurs idées noires prirent place dans son esprit. Elle était en manque à présent, elle avait besoin de la suite de cette mélodie puisqu’elle avait besoin de la terminer pour assouvir sa ‘’soif’’ de savoir. Les yeux dans celui du jeune Wood, elle lui ordonna de lui offrir ce qu’elle désire et cela immédiatement. Un moment se silence se passa alors qu’il se regardaient dans les yeux.. comme si ils jouaient au jeu de celui qui allait fléchir le premier. Puis la voix murmuré mais tout aussi ferme du jeune homme vint se faire entendre près de son oreille.

    « Tu ne me connais pas » fit-elle parce qu’il avait dit que l’impatience est quelque chose de nouveau chez la demoiselle et aussi parce qu’il avait utiliser le verbe copier.. ce qui devait signifier qu’il avait découvert son pouvoir, sans grand étonnement vu son attitude involontaire d’aujourd’hui. Elle ne fit guère attention au pouvoir qu’il eu sur les morceaux de verres par terre ou sur le loquet de la porte, leurs regards étaient resté l’un dans l’autre depuis tout ce temps et c’est l’anglais qui décida de partir après avoir ouvert la porte. Il commença à marcher vers le corridor mais Jude le devança, le bousculant presque au passage dans le cadre de porte beaucoup trop petit pour deux. Elle fit de même dans le corridor, d’un pas presser pour sortir à l’extérieur en bousculant quelques étudiants avant d’ouvrir la porte principale du conservatoire. Elle prit une grande bouffée d’air, elle n’avait pas réussi à obtenir la suite de la mélodie mais malgré tout, il l’avait laisser sortir pour qu’elle puisse se contrôler.


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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyJeu 23 Juil - 3:58


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« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »
Pascal.


    Qui pouvait vraiment connaitre une personne sous des apparences de mystères. La réponse évidement répondait au terme de personnes. Bien que l’on soit l’ultime conseiller de nos actes, il en demeurait pas moins que nous avions tous des faiblesses, et chez le jeune britannique, cela résidait surement sur le cœur de pierre qu’il avait endurcie avec les années. Il avait de nouveau planté son regard écorce dans ses yeux d’un vert fort rare pour une brune, et il avait levé le contrôle qu’il avait sur l’espace qui les clôturaient tous deux dans la salle de musique. Le silence avait peut agit en faveur de la prodige qui avait copié ses mouvements, mais il avait du mal à sortir de sa colère puisqu’elle était la seule à avoir osée jouer ce morceau qui avait parcouru les abysses de son enfance et de son adolescence. Des lors que le verrou fut relâcher, et qu’il avait quitté son océan verdoyant, Zéke avait décidé de prendre la fuite, lui qui auparavant ne l’aurait jamais prise. Il avait décelait cette angoisse, ce manque de contrôle chez la brune, comme si une passion ne pouvait être subitement assouvis. Manque de mieux, la meilleure idée était de la laisser sortir afin qu’elle puisse reprendre partiellement voir totalement la forme et la force de sa maitrise propre. De sa démarche fluide et déterminé il s’empressa de sortir de la pièce mélodique, mais ce fut la rebelle qui le devança pour le pousser contre la porte. Des lors un sentiment étrange a son égard se manifestait, cependant cela semblait ne pas le surprendre mais le contraire de sa pensée ne prenait guère ce partie.

    Pressée. Elle semblait vraiment l’être, et pas un certain intérêt curieux pour sa personne l’ange rigolard décida de la suivre tout en gardant le masque de froideur dont il avait acquis l’impassibilité. Les mots qu’elle lui avait rétorquée sur un ton semblable au sien, lui rappelait trait pour trait les propos qu’il avait tenu envers certains individus. Une fois dehors, le musicien remarqua qu’elle semblait moins sur les nerfs bien que cela restait à voir mais il demeurait certains que le calme entrait de nouveau en vigueur. Main dans les poches il s’avança vers elle et se stoppa devant elle. Sourire au coin de ses lèvres, l’artiste souffla dans ce rire qui se voulait enjôleur malgré lui. Evidement puisqu’il n’en avait pas conscience contraire au monde qui l’entourait.

    « Le calme c’est de nouveau emparait de toi on dirait bien. »

    Le son de sa voix paraissait enfin posé et maintenu a son tour, a croire que le grand air avait ses biens faits miraculeux. La cendre reprenait enfin ses allures d’antan et la flamme semblait fort étrange encore plus qu’a l’accoutumée. La colère surgissait de nouveau dans la raison de pensées complexes et fatidiques mais au détour de celles-ci se dressait un véritable gouffre, un néant ne portant aucun nom. Doucement il s’avançait vers elle, tel un prédateur en quête de sa proie prochaine, mes yeux d’améthystes signifiaient bien autre choses. A son tour il avait perdu le contrôle de lui-même, comme cela lui était arrivé le jour de la mort de la figure maternelle. Mains sur la joue du prodige, il vint chercher ses lèvres dans un silence véridique.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: the lines of existence are sometimes clear, jude.   the lines of existence are sometimes clear, jude. EmptyJeu 23 Juil - 4:47


    Elle savait que si elle atteignait la sortie, tout irais mieux pour elle. La pièce de musique où se situe le piano était devenue de plus en plus petite aux yeux de la belle due aux effets secondaires de l’obsession inassouvie. La jeune femme ne fit pas exprès de pousser le pianiste dans le cadre de porte, malheureusement puisqu’elle aurait trouvé un malin plaisir à le faire. Trouvant la sortie la plus proche d’où elle était, la brunette sortie à l’extérieur dans un pas assez rapide et assuré. Elle fit les quatre cents pas en tournant sur elle-même et quand elle pivota, elle tomba nez à nez avec le jeune prodige, lui rentrant dedans par la même occasion. Cet incident fit augmenter la colère de Jude qui commençait petit à petit à se calmer. Elle recula d’un pas et prit une bonne respiration pour tenter de se contrôler, tout en évitant le regard de celui-ci.

    « Le calme c’est de nouveau emparer de toi on dirait bien. »

    Ces paroles résonnèrent dans la petite tête de la jeune Deschanels. Elle détestait le fait qu’il tente de l’analyser ou de la comprendre, elle le détestait point! Après un moment de réflexion, elle leva la tête pour lui offrit le même regard qu’elle avait eu à l’intérieur, noir et froid. Elle avait ressentie du changement dans sa voix mais ne dit pas un mot à ce sujet, restant silencieuse comme à l’habitude. L’étudiante en histoire ragea intérieurement, tout en ne quittant pas le regard de celui qui venait de prendre la parole. Elle remarqua un changement d’attitude, de regard, de posture mais elle ne saurait jamais attendu aux événements qui allaient se produire. Sa joue se trouva contre la main gracieuse du musicien et sans qu’elle ne pu répliquer ou faire quoi que se soit, elle fut embrasser par celui qu’elle détestait. Il c’était approcher rapidement d’elle, sans fléchir, et avait prit ses lèvres avec audace et l’embrassa de façon passionné.

    Jude répliqua un court instant au baiser avant de poser ses deux mains sur le torse du jeune homme et de le repousser comme si il la dégoutait. Leurs lèvres se séparèrent et la belle posa le bout de ses fins doigts sur contre sa bouche, contre ses lèvres comme si elle gardait en souvenir le mélange salé et sucré que leurs lèvres avaient en commun. Son regard était dans celui du jeune Wood, un regard empli d’interrogation. Elle arqua les sourcils avant de se tourner pour lui faire dos et partir dans une direction. Elle avait à présent compris pourquoi elle se sentait aussi mal, elle n’avait pas eu une obsession pour la musique ou le piano.. elle avait eu une obsession pour l’inconnu.. chose qui ne s’est jamais produite auparavant.
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