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 THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.]

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MICHELLE K. SALINGER MICHELLE K. SALINGER
m e m b r e _ d é c a d e

Date d'inscription : 19/07/2009
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THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] Vide
MessageSujet: THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.]   THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] EmptyMer 22 Juil - 17:16

Il était déjà 17h, et le salon de thé ne désemplissait toujours pas... En effet, depuis qu'elle l'avait ouvert, elle voyait de plus en plus de monde passer chaque jour. Peut-être le petit espace, aménagé avec goût et confortable, plaisait aux gens, qui sait...
Michelle prenait plaisir à l'ouvrir chaque matin, car elle avait elle-même choisi ses horaires. Elle se levait à 8h30 et venait au salon pour 10h. Là, elle l'ouvrait, et la journée commençait. Certains pouvaient penser qu'arriver à 10h et l'ouvrir aussitôt ne rimait à rien car il fallait préparer tout, mais non, la jeune femme ne partait pas le soir sans avoir tout rangé et préparé pour le lendemain matin, et elle faisait toutes les pâtisseries le jour-même, quand les gens commandaient... Oui il y avait un temps d'attente, mais ça valait le coup, elle le savait. Tout ce qu'elle avait appris avec son père, tout le temps qu'elle mettait à concocter ses préparations, elle aimait ça. Un plaisir fou, qu'elle faisait partager quand les clients goûtaient à ce qu'elle faisait. Le salon proposait tout à des prix relativement corrects. Enfin corrects pour la ville ! Il fallait qu'elle gagne au change, quand même !

Enfin bref, tout ça pour dire que Michelle était cette fois-ci en train de préparer des cookies, la recette qu'elle avait apprise en premier, qui était toujours aussi simple et aussi agréable, et qui ne lui prenait pas tellement de temps. Pour s'amuser, elle ne regardait plus les livres, et récitait les recettes par cœur, comme par exemple pour celle-ci :

« 100g de farine, 100g de beurre 20g pour la plaque, 80g de sucre en poudre, 50g de poudre d'amandes (amandes en fait entières, mais mixées, c'était plus croquant), 200g de chocolat noir à 70%, 1 œuf et ½sachet de levure. Préchauffer le four Th. 6/7 (donc entre les deux, logiquement). Ne pas oublier de retirer les plaques avant surtout ! Haha, j'oublie tout le temps en plus... Couper le chocolat en morceaux, enfin en pépites quoi, c'est mieux. Mélanger dans un bol la farine et le demi-sachet de levure. Faire fondre le beurre, enfin pas trop, histoire qu'on puisse encore le travailler avec le sucre. Dans un saladier, verser le sucre, puis le beurre à peu près fondu, travailler jusqu'à obtention d'un mélange mousseux. Rajouter progressivement le mélange farine-levure, la poudre d'amandes, l'œuf et le chocolat. Bien mélanger surtout ! Tapisser une plaque d'aluminium, former des petites boules de pâte sur le papier d'alu après l'avoir beurré au pinceau, en n'oubliant pas de laisser un espace de 2-3 cm entre chaque cookie. Enfourner pendant 10 minutes... sortir la plaque AVEC des gants, laisser refroidir pendant environ 5 minutes, et c'est prêt ! Bon maintenant, la présentation... »

Ça l'éclatait de cuisiner, en fait. Et ce depuis toute petite ! C'était bien un des seuls souvenirs qui lui restait de son enfance... Et heureusement, d'ailleurs ! Qu'aurait-elle fait de sa vie sans cela ? Peut-être que la personne qui supervise ce monde lui avait redonné une chance ?! C'était probablement la seule fois où elle pourrait être satisfaite de quelque chose qu'aurait fait l'Autorité Supérieure, ainsi qu'elle appelait ceux, celui, ou celle qui avait décidé de tout pour ce nouveau monde, ainsi que ses subordonnés...


Dernière édition par MICHELLE K. SALINGER le Jeu 23 Juil - 17:45, édité 6 fois
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THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] Vide
MessageSujet: Re: THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.]   THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] EmptyJeu 23 Juil - 3:14



    Voilà qu’une après midi s’achevait encore une fois, l’une de celles qui ne se terminent jamais et dont la composition était d’un véritable ennui, mortel. Si bien qu’à peine le job terminé, Kinaï ne prit nullement le temps de passer par Brooklyn qu'il alla directement se repaître d’une bonne tasse de café au salon de thé qu’il squattait presque tous les soirs à présent. Un endroit pas du tout désagréable à visiter et pas seulement parce qu’il était tenu par une ravissante jeune fille. Bon allez okey. Il était vrai qu’il ne perdait jamais l’occasion de la regarder discrètement, dissimulé derrière un journal, pendant qu’elle préparait les diverses commandes et vaquait à ses nobles occupations. Ce soir, la clientèle allait bon train entre bavardages sur les derniers potins de New York et discussions intellectuelles. Cependant la maitresse de ces lieux ne donnait aucun signe de vie apparent ce qui l’agaça un peu. Il s’asseya dans son petit coin habituel et scruta le comptoir à quelques mètres mais déserté à son grand regret.

    Cette fille ? Nulle autre que la ravissante Michelle à qui il rendait visite un bon nombre de fois, sans doute faute de ne pouvoir la connaitre en profondeur. C’était bien étrange d’ailleurs, jamais cela ne lui était arrivé auparavant. D’habitude un seul contact suffisait pour engendrer un flash mais là, il avait beau la toucher et la retoucher, insister lourdement, ses tentatives discrètes devenaient de véritables frôlements exagérés à force de persévérer vainement dans cette voie. A chaque fois, il pensait que son pouvoir ne fonctionnait plus et Kinaï, ayant toujours vécu avec ce don, paniquait à la simple idée de l’avoir perdu.

    Bon s’en était décidé, le café ne viendrait pas seul à sa table et malgré tout le monde présent dans cette salle, personne ne semblait qualifié pour s’en chargé. Aussi, Kinaï quitta sa table pour prendre le chemin des cuisines, de la cuisine pour être plus précis puisque le bistro se voulait avant tout convivial et était loin de ressembler à un restaurant quatre étoiles même si les mets y étaient fameux. Personne ne surveillait l’entrée ce qui lui facilita le tâche et se retrouva face au dos de la jeune femme.

    ~~ Et le cappuccino ? Qui qui va me l’apporter mon cappuccino ?~~


    Se permettre autant de familiarité n’était pas dans les habitudes du jeune prodige mais il la connaissait déjà depuis un moment et à la longue, suite à ces visites continuelles, une faible amitié s’était créée. C’était ce qu’il lui semblait mais la fille était tellement réticente et méfiante à toute approche qu’il éprouvait tout le mal du monde à entamer une conversation sérieuse.
    Cependant, ce coup ci, il ne chercha pas la complexité et s’approcha d’elle. Mumm quelle agréable odeur vint lui chatouiller les narines ! N’était-ce pas celle de petits gâteaux aux pépites de chocolat ? Cela même dont Kinaï ne pouvait qu’imaginer le gout sucré, trop fauché pour se payer le moindre biscuit. Non non, je me suis mal exprimé, pardonnez moi. Évidemment il avait de l’argent, son salaire tombait toutes les fins de mois mais il préférait mettre celui-ci dans des choses bien plus utiles que de futiles confiseries.

    Se rapprochant d’elle, il passa sa main sur son épaule comme pour la prévenir de son arrivée, une action bien évidemment pour juger de l’efficacité de son pouvoir une nouvelle fois mais toujours rien. C’est là, dépité, qu’il se plaça à ses cotés regardant la préparation des cookies. Beurk, cette pâte homogène n’avait en rien encore l’appétissant aspect final d'où une petite marque de dégout sur ses traits lorsqu'il aperçut l'horrible mixture.

    ~~ Peut-être que si vous les cachiez dans un beau papier d'emballage, vous devriez pouvoir les vendre qui sait...~~


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MICHELLE K. SALINGER MICHELLE K. SALINGER
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MessageSujet: ai   THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] EmptyJeu 23 Juil - 16:27

Michelle était tellement concentrée qu'elle en avait oublié la clientèle. On ne peut pas tout faire en même temps, hein ! De toute façon il fallait qu'elle finisse sa préparation pour pouvoir vendre ses cookies. Ses clients pouvaient attendre quelques minutes de plus, ça ne les tuerait pas...
Elle était plongée dans ses pensées quand une voix la sortit de sa torpeur. Mais qui avait eu le culot de rentrer dans la cuisine ? Elle était surprise, mais elle resta néanmoins très calme, très stoïque. Michelle était comme ça, toujours capable de maîtriser ses émotions, ce qui surprenait la plupart du temps les gens. Montrer qu'elle était triste, surprise, choquée, c'était un signe de faiblesse pour elle. Depuis que ses parents avaient disparu, elle était devenue hypocrite et ça l'avait aidée à maîtriser le flux d'émotions qui l'assaillait. Elle tenta de se fier à la voix de la personne qui lui réclamait un cappuccino de façon fort familière, et se rendit compte que ce n'était pas une réclamation à proprement parler, mais plus une touche d'humour pour lui faire comprendre que les clients, ou plutôt Un client s'impatientait. Kinaï Trager. Un homme charmant, avec qui elle avait fini par discuter car il venait tous les jours au salon et qu'il prenait toujours la même chose. Elle aurait aimé lui faire découvrir d'autres horizons que son cappuccino, comme la tisane ou le thé, mais bon, apparemment elle ne pourrait jamais le changer. Tant pis, c'est à son corps qu'il faisait du mal. Elle sourit discrètement, et réfléchit à une petite réponse cinglante.

« Mon cher, vous êtes bien impatient ! Si vous continuez à faire preuve d'une telle insolence en rentrant dans ma cuisine, vous risquez de ne pas boire de cappuccino du tout ! »

Elle le sentit s'approcher d'elle. Dernièrement, le contact physique avec les hommes lui paraissait étrange, comme malvenu. Il posa alors sa main sur son épaule ; elle retint un sursaut de justesse, se contrôlant. Elle le trouvait trop tactile, décidément ! Elle ne savait pas ce qu'il voulait dire par ces gestes qui lui paraissaient déraisonnables dans la mesure où ils ne se connaissaient que trop peu, mais cela ne lui plaisait qu'à moitié. Que lui voulait-il donc ?
Il lui parlait encore. Quoi ? Il critiquait sa pâte ? Mais elle était belle, sa pâte ! Il allait voir ! Elle prit une petite cuillère, mit de la pâte dedans et lui fourra dans la bouche. Il ne pourrait pas prétendre le contraire, c'était bon !

« On ne critique pas quand on ne connait pas, monsieur Trager ! Osez prétendre que vous n'aimez pas et vous allez avoir de mes nouvelles ! »

Elle enfourna la deuxième tournée de cookies et se retourna vers Kinaï, un air mutin sur le visage.

« Alors ? »
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MessageSujet: Re: THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.]   THE USUAL DAY, OR MAYBE NOT, WHO KNOWS... [K.T.] Empty

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