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 I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L.

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Hazel P. Lewis Hazel P. Lewis
p r o d i g e

Date d'inscription : 21/07/2009
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● APPARTENANCE : Prodige
● VIE PRIVÉE : Célibataire
● ÂGE : Vingt-et-un ans
● DISPONIBILITÉ : Oui (:


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MessageSujet: I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L.   I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. EmptySam 25 Juil - 1:54

    I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. Hunteer I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. SummerLoving10
      HUNTER U. LEWIS & HAZEL P. LEWIS.
      HOME SWEET HOME.



    A quinze heures trente, ce jour-là, Hazel aurait dû être en train d'écouter son professeur préféré d'anthropologie, luttant tout de même contre la somnolence. Elle serait sortie à dix-sept heures, éprouvée, fatiguée et les cheveux en bataille, tout de même magnifique, et serait gracieusement montée dans sa voiture de sport pour rejoindre son appartement de l'Upper West Side. Néanmoins, lorsqu'on vit la vie que la jeune fille possédait, rien ne se passait comme prévu. C'est pourquoi, à quinze heures trente précises, au lieu d'être assise dans l'amphithéâtre de son université, la jeune fille venait de pénétrer dans l'immense immeuble dont les quinze derniers étages étaient occupés par la compagnie de mode dont elle faisait partie. Elle passa rapidement son pass devant la sécurité, pénétra dans l'ascenseur et, alors qu'elle était seule, jeta un dernier regard à sa tenue. Lorsqu'elle avait appris que « la boss » l'avait demandée en urgence pour une séance d'essai, elle n'avait pas hésité une seconde et avait quitté les bancs de l'école pour se changer et apparaître le plus naturel possible. Car c'était ça, le plus important. Lors d'un essai, toujours paraître naturelle pour permettre le plus d'imagination possible.

    Lorsqu'elle sortit de l'ascenseur, elle sentit néanmoins tous les regards se poser sur elle. Des regards d'admiration, de jalousie, la plupart du temps mêlés. Il était vrai qu'avec son jean clair taille basse déchiré et serré, sa légère et courte tunique blanche et ses balleries blanches incrustées de centaines de paillettes luminscentes — une nouveauté pour laquelle elle avait fait la promotion —, elle pouvait en faire tourner, des têtes. Elle avança, tête haute, lunettes vissées sur le nez, vers le bureau de « la boss » — elle n'osait l'appeler autrement. L'entretien fut long & intense, et lorsqu'elle sortit Hazel était aussi fatiguée qu'après... un double-cours d'anthropologie.

    Le chemin jusqu'à chez elle ne se fit pas sans obstacles. Il y eut les paparazzis, devant l'immeuble, puis les fans devant chez elle. Elle apprécia cependant le chemin intermédiaire : bien que ce fusse l'heure de pointe, la jeune fille se faufilait aisément entre les buildings, et ne tarda finalement pas à garer son bolide en double file avant de balancer ses clefs au sous-fifre qui se chargerait de la ranger correctement. Elle ne lui adressa pas un seul regard et se pressa pour atteindre l'ascenseur. Le loft qu'elle partageait avec son frère jumeau, Hunter, était l'un des plus beaux de tout l'Upper West Side. Leurs parents le leur avaient offert pour leurs 20 ans, et ils ne cessaient pas d'en profiter depuis. Les soirées qui s'étaient déroulées les précédents mois avaient toutes été classées parmi les « inoubliables ». Elle soupira en filant dans sa chambre pour y poser ses affaires et se changer rapidement, échangeant son « costume » sobre contre un short en jean et un débardeur noir simple. En redescendant, elle jeta un regard à la pendule située dans leur grande cuisine. Presque dix-neuf heures. Son frère ne tarderait pas à rentrer. Du moins, le pensait-elle. N'avait-il pas quelque chose à faire, aujourd'hui ? Elle scruta le frigo : aucun mot. Néanmoins, elle ne résista pas à la tentation et saisit son téléphone en composant rapidement un « 1 ». Le nom d'Hunter s'afficha aussitôt et elle porta son portable à son oreille. Cinq sonneries plus tard, la messagerie s'enclenchait.

      Hunt, c'est Haz. Je sais pas si tu avais quelque chose de prévu ce soir mais... Moi, je suis à sec. Si tu veux qu'on passe la soirée ensemble, je serais à la maison. Oh, et maman a appelé ce matin, elle dit qu'elle veut absolument connaître ta nouvelle copine. Elle se fait encore des films ou tu as vraiment une copine et je n'ai pas été la première avertie ?! Enfin, quoiqu'il en soit, j'entame la bouteille de vin que tu as acheté avant-hier, et tant pis si tu le réservais pour une autre occasion. Viens vite !


    Elle raccrocha rapidement, le sourire aux lèvres. Elle l'avait prononcé comme une proposition, mais elle savait qu'Hunter serait là dans peu de temps. Même si il avait quelque chose de prévu. Quelquefois, elle s'en voulait, d'accaparer autant son frère, d'avoir autant besoin de sa présence pour respirer, de ses rires, de ses baisers protecteurs sur le front, de ses bras réconfortants lorsqu'elle pleurait — et il était le seul à l'avoir vu pleurer de toute sa vie. Néanmoins, il était clair que ce lien était partagé et qu'il la contentait autant qu'elle le contentait. Il suffisait d'un simple sourire, même lorsqu'ils étaient en pleine réception mondaine, celles qu'elle adorait & qu'il détestait, pour qu'ils se retrouvent seuls au monde. Evidemment, cette affection qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre était remarquée. Lorsqu'elle avait demandé à la gamine McCormy, douze ans d'élevage à la cuillère en or et aux sièges coussinés, ce qu'elle avait entendu à « la table des anciens », et elle avait répondu : « Ils ont dit que vous étiez proches. Très proches. Trop, je crois. Mais moi, je trouve que vous ressemblez... à des anges. Vous semblez entourés d'un grand halo de lumière quand vous êtes l'un à côté de l'autre et que vous vous regardez avec ce regard bizarre que vous faites tout le temps en plein milieu des conversations. Comme si vous étiez supérieurs parce que vous connaissiez un secret que tout le monde ignore sur le moyen d'être heureux. » Hazel avait trouvé ça bizarre. Il était évident que l'affection qu'elle éprouvait pour son frère était purement fraternelle, mais elle n'avait pu s'empêcher de trouver chaque parole de McCormy complètement exacte. Ils se rendaient heureux par leur simple présence, ils partageaient le secret de leur don.

    Hazel se servit un verre de vin blanc, prit un second verre pour Hunter, et s'installa dans le salon, dont elle n'alluma pas les lumières. La simple pression d'un bouton alluma la cheminée au fond du salon, qui se mit à crépiter. Elle s'installa sur le canapé, en face de la cheminée, et se tourna de telle sorte à ce qu'elle ai une vue sur la baie vitrée. Et quelle baie vitrée ! Elle s'étendait presque sur toute la longueur du loft, et offrait une vue panoramique sur Central Park et, derrière, les bâtisses de l'Upper East Side. Elle prit sa coupe dans sa main droite, tandis que de la gauche elle jouait distraitement avec les flammes. Elle jeta un regard à ces dernières : un proverbe qu'elle avait appris petite l'avait toujours faite rire, ce conseil de ne jamais jouer avec le feu. Pourtant, c'était la spécialité d'Hazel. Et alors qu'elle tendait la main, toujours à une distance forte raisonnable de la cheminée, les flammes se mirent à se contorsionner dans une danse folle et magnifique. Hazel sourit légèrement, un petit sourire en coin satisfait, et augmenta la température du feu dont les flammes devinrent rapidement bleues, puis elle retourna aux flammes normales et s'en désintéressa, jouant avec du bout des doigts, le regard perdu sur l'immensité de la ville qui s'étendait devant elle.

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MessageSujet: Re: I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L.   I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. EmptySam 25 Juil - 12:59

    En fin d'après-midi, vers dix-sept heures trente, Hunter se trouvait encore à l'université. Le jeudi était tout simplement sa journée d'études la plus chargée. Une fois par semaine, il finissait donc complètement à plat en fin de soirée et ne rêvait plus que d'une chose: se glisser dans son lit... L'expression scénique était son dernier cours. Son cours préféré aussi, pour deux raisons. Personne n'ignorait, aussi bien au sein de l'établissement que dans la ville de New York, qu'il était un fervent passionné de comédie. Et talentueux avec ça. Il aimait jouer, monter sur les planches, incarner de multiples personnages. Et ça se voyait. Quand il était sur scène, pendant ce cours pratique, tous les yeux étaient rivés sur lui. La plupart des filles admiraient son assurance et la diversité de son jeu. Bien entendu, son «succès» auprès de la gente féminine lui attirait également les foudres et la jalousie de certains garçons.

    Mais je m'égare là. Je devais vous parler 'une deuxième raison pour laquelle Hunter chérissait ses cours d'expression scénique n'est ce pas? Et bien, depuis quelques temps, il n'arrêtait pas de penser à une de ses camarades. Elle l'intriguait, ça tournait carrément à l'obsession. C'était comme si ça grande timidité, son inévitable maladresse et le mystère qu'elle dégageait l'avaient envouté. Lorsqu'il était en sa compagnie, il se sentait bien. Et croyez-moi, ça ne lui arrivait pas si souvent... Il avait l'impression qu'elle pouvait le comprendre, qu'il pouvait être totalement sincère avec elle. Anise, c'était son nom. Le courant passait entre eux, ils étaient déjà sortis ensembles plusieurs fois. En tant qu'amis seulement. Hunter en espérait toujours plus. Néanmoins, il ne voulait pas brûler les étapes. Il n'arrivait pas à lire en elle. Avec les autres filles, c'était facile, l'attirance se lisait sur leur visage. Mais là, le jeune homme sentait que c'était différent. Pour la première fois, il se sentait amoureux. C'est pourquoi il ne voulait rien gâcher. Il attendait le bon moment pour lui parler. Il avait besoin de temps. Pour savoir, pour comprendre ce qu'elle ressentait.

    Lorsque la sonnerie stridente annonçant la fin des cours retentit, Hunter s'empressa de ranger ses affaires. Il jeta un coup d'œil à sa montre. dix-huit heures. Le ciel était encore clair, il pouvait peut être se permettre un petit égarement. Il s'approcha de la jolie Anise.

    « Je me disais qu'on aurait pu faire un tour sur Times Square... J'ai entendu parler d'une nouvelle librairie, elle vient d'ouvrir. Ce serait intéressant de voir ce qu'elle vaut non? »

    Comme il l'avait prévu, elle avait accepté en souriant. Il commençait à la connaître. Or, une étudiante en littérature refusait rarement ce genre de proposition. Ils décidèrent de s'y rendre à pieds. Sur le chemin, Hunter offrit un cocktail de fruits à la jeune fille. Ils sirotèrent tous deux leurs boissons, en parlant de tout et de rien. Ils passèrent plus d'une demi heure dans cette nouvelle enseigne. Les New-yorkais se pressaient déjà dans les différents rayons. L'endroit sentait bon l'odeur des livres neufs. Hunter était dans son élément, tout comme la petite O'Maley.

    Avant de sortir de la boutique, les deux étudiants ne purent s'empêcher d'acquérir quelques bouquins. Une fois dehors, Hunter fut tenté de lui proposer d'aller manger un morceau. Il était près de dix-neuf heures. Soudain, il sentit son téléphone mobile vibrer dans sa poche. Avant même qu'il eut ouvert le clapet de son téléphone, il sut de qui provenait le message qu'il venait de recevoir. Ce ne pouvait être qu'elle, à cette heure-ci, il en était persuadé. Un nom s'afficha sur l'écran: Hazel. Bingo! Sa sœur jumelle ne pouvait se passer de lui. Et il ne pouvait se passer d'elle. Mais là, il était presque déçu qu'elle ose le déranger. Il lut rapidement ce qu'elle lui avait écrit. Il ne pouvait lui dire non. La question ne se posait même pas. En douceur, il proposa alors à Anise de la raccompagner chez elle, prétextant un exercice d'écriture à faire pour le lendemain. Hunter était sûr qu'elle n'était pas dupe. Elle savait pertinemment le genre de lien qui unissait les jumeaux Lewis.

    Une demi-heure plus tard, il se trouvait en bas de leur immeuble. Un des plus beaux de la côte Ouest. Les Lewis avait offert à leurs enfants un somptueux loft, en plein coeur de l'Upper West Side. Un pur bijoux de modernité. La porte de leur appartement n'était pas verrouillée, il s'empressa d'entrer. Aucune lumière n'était allumée. Il percevait juste le crépitement d'un feu. Hazel se trouvait certainement dans le salon. Il posa négligemment son sac. Avant de la rejoindre, il ne put s'empêcher d'allumer une petite veilleuse.

    « Tu as décidé de veiller les morts? » Lança t-il en faisant référence à l'obscurité des lieux. « Je dois dire que ton message m'a un peu agacé. Côté cœur, tu sais très bien ce qu'il en est. Et si maman n'était qu'une excuse bidon pour tenter d'en savoir plus, c'est pitoyable. »

    Il saisit le verre de vin que sa sœur lui avait réservé, s'installa confortablement dans un des deux canapés qui meublaient la pièce et aval une gorgée.

    « Bonne journée? » Demanda t-il, l'air de rien.
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Hazel P. Lewis Hazel P. Lewis
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MessageSujet: Re: I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L.   I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. EmptySam 25 Juil - 19:55

    La porte qui s'ouvre, une lumière qui s'allume. Hunter est rentré. La lumière se refléta dans la baie vitrée, tout comme l'ombre de son frère qui s'approchait des canapés confortables du salon. Hazel ne répondit pas à sa première question, consciente qu'il la connaissait assez pour en deviner la réponse. Le feu était indispensable pour elle. Elle n'utilisait que rarement son don, ce dernier n'étant pas d'une très grande utilité sur les podiums ou en cours, mais elle aimait sentir le feu au bout de ses doigts, pouvoir en modifier l'aspect et la couleur, le diriger comme bon lui semblait, en faire son plus proche allié. Elle n'avait pas besoin de lumière : si il y avait du feu, elle était bien.

    Cependant, ses phrases suivantes attirèrent plus son attention. Si elle savait ce qu'il en était de sa vie de couple ? Et comment ! Elle aurait aimé pouvoir s'empêcher de vouloir tant savoir ! Néanmoins, c'était impossible : combien de fois s'était-elle renseignée à propos de ses camarades de classe, ou avait-elle rapidement observé ses derniers messages reçus ? Jusqu'à présent, Hunter n'avait jamais montré de l'attention envers une fille en particulier, et Hazel s'en sentait particulièrement rassurée. Certes, il y avait eu « des » filles, mais elles restaient un troupeau bien sage dont elle n'avait rien à craindre. Elle soupira en songeant à ses propres aventures : pour elle, c'était... différent. Hunter n'était pas aussi curieux et craintif à propos de sa vie personnelle. A croire qu'elle avait hérité de tous les défauts — jalousie, possessivité, dépendance — pour ne laisser à Hunter que les qualités.

      Je pense que j'en sais déjà bien assez. Et maman veut que tu la rappelles avant demain midi. Quelque chose d'important, elle ne m'en a pas dit plus. Idiot.

    Ce dernier mot était sorti trop rapidement, sans qu'elle ne puisse s'en empêcher. Elle rajouta mentalement l'impulsivité à sa liste de défauts personnelle, tout en se renfrognant sur son siège. Elle était blessée par son insinuation, comme si elle n'avait pas le statut nécessaire pour accéder à cette partie de ses pensées. Pourtant, tout ce qui le concernait la concernait, tout comme tout ce qui la concernait le concernait ! Elle n'aimait pas ces nouveaux secrets, cette nouvelle attitude envers elle qui la plaçait immédiatement en retrait. N'était-elle pas sa soeur jumelle, la première dans son coeur — pour toujours ? Mais, depuis quelques temps, il était distrait. Par cette fille, cette Anise O'Maley. Quelle tête de conne, celle-là ! Elle ne l'avait vue que deux fois, tout au plus, mais à chaque fois elle avait détesté cette vision. Et elle voyait tout ce que Hunter aimait en elle, elle le connaissait tellement bien ! La première fois qu'elle avait entendu parler d'elle, par une idiote qui prenait le même cours que son frère, elle n'avait même pas jugé utile de voir à quoi elle ressemblait — sinon, elle se serait alertée tout de suite. Rien qu'avec un nom pareil, Anise, elle n'était pas destinée à aller bien loin. Hazel but une gorgée de vin avant de poser son verre sur la table basse. Elle croisa ensuite ses mains sur ses genoux, cherchant une bonne façon d'enchaîner.

      Néanmoins... Tu ne peux me blâmer de m'inquiéter, Hunter... Je suis comme ça, tu le sais !


    Elle se radoucit rapidement lorsqu'il lui demanda comment s'était passée sa journée et enchaîna tout naturellement, comme si elle n'avait même pas pensé à Anise de toute la journée.

      Passable. J'étais en cours le matin, et j'ai fait des essais cet après-midi. Je pense que je vais devoir faire la couverture de « hot », tu sais, le magazine qui m'a élue femme la plus sexy de l'Etat. C'était épuisant !


    Elle se retint de continuer. Lorsqu'elle commençait à parler, il était difficile de l'arrêter si elle était bien lancée — trop bavarde, à rajouter, nota-t-elle. Elle s'abstint donc de mentionner les paparazzis qui lui avaient presque enfoncé un objectif dans le nez, des fans qui avaient voulaient arracher ses cheveux et de l'horrible odeur du nouveau prof' d'histoire. A la place, elle s'intéressa plutôt à Hunter. Et à la journée qu'il avait sûrement passée avec sa poupée. Et en plus, elle était beaucoup trop petite !

      Et toi ?


    Hazel aurait voulu argumenter d'un « Tu rentres bien tard, je sais qu'on est jeudi mais quand même ! », qui n'aurait fait qu'envenimer les choses. Elle ramena ses jambes contre sa poitrine et entoura ses jambes repliées de ses bras en lui lançant un regard innocent.


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MessageSujet: Re: I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L.   I'm only me when I'm with you ▬ Hunter L. EmptyLun 27 Juil - 16:44

    Je pense que j'en sais déjà bien assez. Cette phrase perturba particulièrement Hunter. Qu'est ce que c'était censé vouloir dire exactement? Si il posait cette précédente question à sa sœur, il passerait pour un imbécile et entrerait dans son petit jeu. De nature très curieuse, Hazel ne pouvait s'empêcher de se mêler des affaires de son frère. Pour cela, elle se montrait rusée. Elle ne posait pas beaucoup de questions à son jumeau mais il la soupçonnait d'agir dans son dos... Il ne savait pas trop de quoi elle était vraiment capable. Ni pourquoi elle se comportait ainsi. Était-elle jalouse? Ou excessivement possessive? En tout cas, elle n'avait aucune raison de l'être! Depuis leur arrivée sur terre, elle était sa petite princesse. Et ça n'avait aucune raison de changer, quoi qu'il se passe!

    « Quelque chose d'important? Dans son langage, ça doit vouloir signifier: une énième soirée mondaine qu'elle organise avec ses amies stupides et à laquelle elle espère que j'assiste...? Hmm, et peut être souhaite t-elle dans la foulée me présenter un bon parti! » Lança t-il, narquois.

    Toutes ces manigances ne lui plaisaient pas beaucoup. Il ne supportait pas tous ces gens hypocrites et fourbes que ses parents côtoyaient. C'était un monde pourri, où l'argent, en maître, gâchait les sentiments les plus sincères. Certes, sa sœur aurait pu faire partie de ce milieu. Mais avec elle, c'était différent. Elle était sa jumelle, un lien indéfinissable, qu'il ne pouvait briser, existait entre eux. Idiot. Ce petit mot ne l'offusqua guère. Il témoignait de la personnalité encore puérile d'Hazel. Bien souvent, surtout en sa présence, elle se montrait enfantine. Elle boudait, tempêtait, faisait la moue, ... Une vraie gamine quand elle le voulait!

    « De quoi devrais-tu t'inquiétait Hazel? Aurais tu quelque chose à me dire, par le plus grand des hasards? »

    Qu'avait elle donc appris pour employer des mots si graves? Peut être l'avait elle surpris en compagnie d'Anise, à l'université par exemple? Il était vrai qu'il passait de plus en plus de temps avec la jeune femme. Néanmoins, il y a bien des choses qu'il n'avait pas osé faire par peur de blesser sa sœur. Comme partager un repas avec elle à la cafétéria ou l'inviter chez lui. Chez eux. Il s'amusait parfois à imaginer la tête d'Hazel si il ramenait une fille au loft. Ce n'était encore jamais arrivé. Habituellement, il s'arrangeait pour être discret. Mais là, c'était différent. Sa jumelle avait peut être senti cette différence, cette fois. Était-il moins attentif, moins disponible? Il ne s'en rendait pas compte. La nouveauté devait l'effrayer.

    Hunter sentit un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsqu'Hazel épilogua sa journée. Elle feignait d'être épuisée, lassée. Il savait pertinemment qu'en dépit de quelques petits ennuis inévitables, elle aimait sa vie actuelle. Elle se sentait admirée, désirée, demandée, puissante. Importante en somme. Une vraie star. Notez qu'avec plusieurs millions de dollar sur son compte, de nombreuses couvertures de magasine à son actif et une ribambelle de fans, elle râlait! Constamment. Insupportable! Certes, mais Hunter trouvait ça tellement mignon.

    « J'admets que tu es vraiment à plaindre, ma pauvre sœur... » Ironisa t-il en se resservant un autre verre de vin.

    Et toi ? Ces deux derniers mots lui firent peur. Il flairait le danger. Malgré son apparente légèreté, ses yeux brillants et son petit air innocent, elle semblait prêt à bondir au moindre faux-pas. Devait il être sincère avec elle? Après quelques instants d'hésitation, il décida de lui dire la vérité. Après tout, il était curieux de savoir ce qu'elle en dirait...

    « J'ai passé une journée épuisante... mais agréable. J'ai la chance d'étudier ce qui m'intéresse. Et puis, après les cours, je suis allé à cette nouvelle librairie qui a ouvert avant-hier sur Times-Square. Avec Anise. C'est une étudiante que j'ai rencontré à l'université. »

    Ces dernières phrases, il les avait prononcé en regardant Hazel droit dans les yeux, avec un petit sourire franc. Ce n'était pas du sadisme, ni de la cruauté, non! Il la testait, voilà tout.
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