HOW COULD YOU RESIST ME ? |Logan & J.T|

Il faisait beau et il faisait chaud aujourd'hui à New York. Le soleil brillait et était haut dans le ciel. La bonne humeur des gens s'en ressentait d'ailleurs. Les enfants riaient avec leurs parents, les jeunes couples marchaient main dans la main et n'hésitaient pas à se bécoter devant tout le monde. Il ne manquait plus qu'une musique joyeuse en fond sonore pour que J.T finisse par se croire dans un film fantastique où l'utopie était plus effrayante que jamais.

J.T était lui aussi de bonne humeur cependant! Il marchait, tranquillement regardant à gauche puis à droite, essayant de trouver quelque chose d'intéressant à observer. Il était revenu à New York depuis à peine deux jours qu'il s'ennuyait déjà. Son appartement était emménagé, ses... "petites affaires" étaient soigneusement misent en sécurité... Il n'avait plus rien à faire de ses journées. Son "travail" lui manquait aussi. Pas d'adrénaline, pas de sport, RIEN.

Il marchait, réfléchissant à ce qui pourrait combler son manque d'action. Il était perdu dans ses pensées lorsqu'un visage attira son attention. Elle marchait dans sa direction, ses lunettes posées sur son joli nez, un petit sourire béat sur ses lèvres. Il la connaissait et pour sûr, il avait passé d'agréables moments en sa compagnie. Même les meilleurs moments à New York lors de sa dernière visite. En une fraction de seconde, des images lui revinrent en tête. Lors rencontre dans un bar de la ville. Leur discussion sur l'un et sur l'autre (sans pour autant que J.T lui révéla sa véritable vocation). Leurs relations. Et inévitablement son départ prématuré lorsque ses activités commençaient à éveiller les soupçons de la police de la ville. Il était resté en ville le lendemain de sa fuite et espionnait la jeune fille qu'elle était. Elle était en pleur tenant entre ses mains un morceau de papier froissé, papier où J.T lui adressait ses adieux. Elle devait forcement lui en vouloir...

Lorsqu’elle fut à son niveau pourtant, J.T ne put s'empêcher de la retenir par le bras et de lui adresser un sourire.

"Logan! Comment tu vas ? Ca fait un bout de temps..."

A sa voix, on pouvait très bien comprendre que J.T 'en voulait de son attitude envers elle. Peut-être essayait-il ainsi de se faire pardonner....

Lorsque je m’étais réveillée ce matin là, j’avais eu… Comment dire ? Une bonne impression, comme si cette journée allait m’apporter son lot de surprise, enfin, de bonnes surprises parce que depuis une semaine, j’avais tiré le gros lot, les révélations, le retour du seul homme dont j’avais un jour souhaité la mort, et l’absence de mon petit ami qui ne m’avait plus donner de nouvelles depuis plus de trois jours. En ouvrant les volets de ma chambre, j’avais pu commencer à afficher un grand sourire, il faisait beau, plus même… Il faisait chaud. Je m’étais étiré et avais filé rapidement sous la douche, mon réveil était celui que j’avais généralement, et comme d’habitude, je me retrouvais en serviette devant ma penderie, a hésiter sur ce que j’allais enfiler. J’optais pour une petite jupe noire et une chemise fine et à manches courtes de la même couleur et échancrée. Ce n’était pas parce que Liam n’étais pas là que je ne devais pas me faire jolie…

Les lunettes sur le nez et le sac à l’épaule, je descendis dans la rue, quittant mon petit loft où finalement, je n’étais qu’assez rarement. Je devais me divertir, je passais devant un magasin de vêtements et soudain, je découvrais comment j’allais pouvoir me changer les idées, il y avait encore tellement de place dans cette pièce improvisée me servant de dressing. J’en ressortais une vingtaine de minutes plus tard avec un sac contenant une robe et un nouveau haut. Les pensées des personnes m’entourant étaient douces, joyeuses, c’était une des choses me faisant aimer le soleil, puis, continuant à avancer, je me vis, de manière assez effacée, un bout de papier en main, et en pleurs. Vu la coupe de cheveux que cette seconde moi arborait, il s’agissait d’il y avait quelques années, je devais avoir dix-huit ans ou à peine dix-neuf, cheveux impeccablement lissés, une franche droite devant les yeux.

Et bientôt, on m’attrapa le bras. Je me retournais violemment, comme si j’avais peur que l’on tente de me voler quelque chose alors que nous étions au milieu de la foule, dans la cinquième avenue, je devais protéger à tout prix mes précieux achats…. Et je tombais alors sur une personne que je connaissais, et pas qu’un peu. JT. Un prodige. Un voleur. Mon premier. Et sa voix… Il parlait comme si, … Non, je n’en savais rien. Déglutissant avec difficulté, je lui répondis alors :

Et bien,… Je… vais bien. Et toi James ?