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 Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu

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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
a d m i n i s t r a t r i c e

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MessageSujet: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyMar 11 Aoû - 1:21



    « Dans moins d’une heure tu ne te souviendras plus de mon existence, fais moi confiance. ».

    Ces paroles qu’avait prononcées le jeune Wood résonnaient encore dans sa tête malgré le fait qu’il était parti depuis plus de quinze minutes. L’américaine n’avait pas fait un pas depuis, c’était laisser glisser contre le mur d’un palier parmi les escaliers qui l’avait mené plus tôt jusqu’à sur le toit. Elle avait du mal à respirer, de plus en plus elle cherchait l’air qui se trouvait autour d’elle sans grands résultats. Des images et des paroles se bousculèrent dans sa tête se rappelant la fois où elle l’avait entendu jouer du piano, qu’elle s’était assise à ses côtés et qu’ils avaient terminé par se disputer.. aussi froid l’un que l’autre tels deux glaciers. Puis il y avait eu ce baiser qui l’avait surpris mais qui avait été si parfait qu’elle n’avait pas eu d’autre choix que de se séparer de lui. Quatre jours avaient passé puis il était à sa porte ce matin, sur le toit.. tous ça, toutes les paroles qu’ils avaient échangé, tous les regards, son sourire, ses lèvres.. Tout cela se bouscula dans la tête de la douce qui avait de plus en plus mal, des pincements aux cœurs se multiplièrent et elle se replia sur elle-même enfouant son visage au creux de ses genoux.

    « Dans moins d’une heure tu ne te souviendras plus de mon existence, fais moi confiance. ».

    Une heure, dans une heure il ne serait plus là.. elle ne le reverrait probablement plus jamais et cette seule idée de le perdre rempli Jude d’un grand vide qu’elle n’avait encore jamais ressenti. Les paupières fermées, elle se mordit la lèvre et prit le peu de force qui lui restait pour se lever et se trainer jusqu’à l’extérieur où le soleil se fit plus présent. Elle reprit un peu de forces grâce aux rayons chaud de celui-ci ainsi que le vent qui l’aide à respirer de mieux en mieux. Elle ouvrit les yeux tranquillement pour affronter la lumière du jour et réalisa qu’elle était en dehors de son immeuble puis elle commença à courir. Une heure, comme si un décompte avait déjà été amorcé depuis plusieurs minutes et qu’elle n’avait plus de temps d’attendre, comme une bombe qui allait exploser si les minutes et les secondes atteignaient le zéro.

    Elle couru dans les rues de New-York. Elle n’était jamais entrée dans l’appartement de Ézékiel mais elle avait déjà conduit Logan jusqu’à chez lui et savait très bien où il vivait. Pendant sa course, elle tenta de respirer le plus possible pour ne pas perdre connaissance avec tout ce qu’elle venait de vivre depuis le départ de l’adonis qui à présent faisait battre son cœur à un rythme fou – ou c’était la course -. Elle ne prit pas de temps à tourner le coin de la rue de celui-ci et elle accéléra le pas ayant terriblement peur de manquer celui-ci de peu. Elle souhaitait qu’il n’ait pas encore eu le temps de partir, il était partie si vite avec sa voiture qu’elle avait entendu les bruits de son moteur gronder jusqu’à l’intersection. Il fallait qu’il soit passé chez lui, qu’il ai du dire au revoir à d’autres gens.. Il ne pouvait pas être parti, il ne devait pas..

    Quand elle approcha de l’immeuble du jeune homme, elle remarqua sa voiture sport qui se trouva dans la rue stationné sur le côté de la route. Un sentiment nouveau envahissait la belle qui se réjouie et qui accéléra à nouveau, poussant la porte de l’immeuble du prodige et commença à monter deux à deux les marches jusqu’à l’avant dernier étage. Quand elle traversa le corridor à toute vitesse, elle vit celui-ci sortir de son appartement en déposant l’un de ses sacs par terre, l’autre se trouvait en bandoulière sur son dos. Il était entrain de mettre la clé dans le verrou, n’ayant même pas remarqué sa présence.. Elle avait arrêté sa course mais marche d’un pas rapide dans le long corridor qui le mena jusqu’à lui. Quand il se tourna et vit la belle, il ne bougea pas mais celle-ci marcha toujours à la même vitesse, sans reculer d’un pas décidé.. Elle laissa tomber son sac à main qu’on entendit dans sa chute contre le sol. Et lui sauta finalement au cou, ses bras enlaçant sa nuque et ses lèvres retrouvant refuge contre celles du pianiste.. Décidément son cœur battait la chamade et elle était une vrai idiote d’avoir attendu aussi longtemps l’inévitable.
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyMar 11 Aoû - 21:45


Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-204423m3feu Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-20452185emx

« J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... »
Antoine St Exupéry


    Rien ne valait le prix d’une existence humaine. Cette dernière impossible demeurait vastement subtilement fragile. On en voyait l’éclat un beau matin pour que le crépuscule du soir se termine en un chaos dévastateur ravageant tout sur son passage. La vie était telle la rose rouge. Magnifique au regard, merveilleux a l’œil nu mais son touché vous révélez sa facette obscure et mauvaise. Il n’y avait rien de bon à comprendre et à poursuivre une vie, cela le jeune britannique l’avait toujours su et le devinait a chaque fois qu’il croisait une connaissance sur sa route. Certaines étaient encrées dans son quotidien et d’autres n’aventureraient aucun pied a l’intérieur. Cela avait toujours fonctionné ainsi et ce n’était pas prés de changer pour si peu. Le silence se voulait salutaire a la fois pour son esprit mais aussi pour sa vie qu’il menait tout les jours tel un combat de gladiateur - a la différence que lui subissait -. Il n’avait jamais approuvé sa venue au monde jusqu’à ce qu’elle - la muse de savoir - ne le laisse seul face a l’atrocité de la réalité humaine. Cette mauvaise foi de la part de l’homme, l’avait rendu hostile et fermé à toute communication possible. Pourquoi se bornait-il à attendre impatiemment que la mort vient prendre son âme d’artiste si complexe et louable à souhait ? Pourquoi ne bornait il a vouloir disparaitre de la surface de la terre, qui lui apportait tout se dont il pouvait rêver d’acquérir ? N’étant pas un être cupide ou pour le moins égocentrique, Zéké était un individu contradictoire qui se suffisait à lui-même et dont personne ne pouvait lire entre les lignes de son manuscrit de caractère. Lui portant qui écrivait souvent au rythme de ses composition, n’en demeurait pas moins une énigme pour un scientifique et un bel euphémisme pour un magnanime poète. Et personne n’aurait pus cerner le mystère qu’il s’évertue a dégagé malgré lui.

    Dernière phrase prononcé a la Flamme, le taciturne ne resta guère plus longtemps - alors qu’il aurait dû partir depuis bien un moment déjà - au contact de la jeune américaine. La porte se claqua dans un bruit sourd derrière lui, et il avait disparu dans un crissement de pneu qui était sans appel à l’écoute. Sa décision paraissait irrévocable pour un inconnu et déterminante pour sa personne. Sur la route qui le menait a son logement, le prodige conduisait à une rapidité dangereusement réglementaire et fort heureusement pour lui, la route qu’il avait empruntée était déserte. Seul sur un amas de bitume aux couleurs du goudron, la mélodie de Desplat accompagné ses mouvements de conduite ainsi que ses pensées fatalistes qui tourbillonnaient telles un ouragan dans son esprit. Regard fixé sur les lignes de la route mais conscience ailleurs, il se conditionna pour ne plus porter le souvenir de Jude en lui. Une fois son véhicule laissait sur le macadam approprié, le musicien monta très rapidement les escaliers. Pénétrant dans le grand appartement qu’il partageait avec sa petite sœur, l’ange rigolard regardait des lors autour de lui sans pour autant se perdre dans les vastes souvenirs de la dernière heure. Saisissant le sac qu’il avait préparé avant de rendre visite a sa meilleure amie, il se dirigea vers la porte de sortie et ferma celle-ci tout en plaçant la clef dans le verrou.
    Son bagage a terre, il tourna une énième fois la clef qui lui indiquait que la porte était fermée pour de bon. Trousseau de clef en main, Zéké se retourna et mis ce dernier dans l’une des poches de son jeans.

    Il leva alors son regard droit devant lui et aperçut contre toute attente celle qu’il fuyait depuis un temps - depuis toujours en réalité -. Le sac de la rouquine tomba alors à son tour appuyant un son de résonnance et sans détour s’approcha de lui. Ce dernier ne bougea pas d’un pouce comme s’il était figé dans le marbre. Son regard persan et ténébreux sonda le visage de la prodige dont les lèvres vinrent chercher celles de l’éternel torturé. Sa Faiblesse avait pris la domination de sa raison une fois de plus et doucement il déposa sa main sur la joue de Jude et lui rendit un baiser.

    Saint Exupéry avait raison. Même dans l’unique solitude, au bout du monde, jamais la cendre n’aurait pus oublier la flamme car d’une manière unique l’un sans l’autre il n’y a pas guère de résultat.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyLun 17 Aoû - 21:38


    Jamais elle ne saurait douter être capable de courir aussi longtemps et aussi rapidement, n’étant pas une athlétique de nature. Elle devait sans doute remercier les coureurs aux anciens Jeux Olympiques qu’elle avait vu à la télévision. Traversant plusieurs avenues de New-York, elle n’avait jamais remarquer à quel point l’appartement des Wood pouvait être à la fois tout près de chez elle et à la fois extrêmement loin. Le sourire c’était fait voir aux lèvres de la belle lorsqu’elle aperçu la voiture sport du jeune homme en bordure de la route. Elle tenta tant bien que mal de garder une respiration constante mais ses poumons commençaient à réclamer de l’air et celle-ci respira un bon coup avant de gravir les marches à la courses. Il n’était pas question pour elle de le manquer de quelques secondes et de le voir partir sans avoir davantage discuter. Arrivant au dernier étage de l’immeuble, elle se dit qu’elle devrait lui demander de déménager au premier étage ce qui la fit sourire malgré tout.

    Elle marcha rapidement dans le corridor jusqu’à ce qu’elle tourne le coin de celui-ci et le vit, là devant elle, alors qui était sur le point de quitter son appartement. Elle se stoppa net, laissant ses poumons se détendre lentement alors qu’elle tenta de trouver les mots de circonstances. Mais voilà, rien ne lui vint à l’esprit et elle ne savait d’ailleurs pas pourquoi elle avait fait tout cela. Elle se haïssait déjà d’avoir été aussi faible, mais comment ne pas l’être face au regard d’Ézékiel. Oui, à ce moment même il c’était tourné vers elle alors qu’il s’apprétait à récupérer son sac pour partir. Elle ne dit pas un mot, s’avançant aussi rapidement qu’elle était arrivée laissant même tomber son sac pour s’offrir pleinement à lui, dans ses bras. Elle plaqua ses lèvres contre les siennes, tel des aimants qui n’attendait que ça. La prodige souria contre les lèvres du pianiste en sentant les mains douces de celui-ci contre son visage. C’était la première fois qu’elle souriait vraiment en sa présence et il ne pouvait pas en voir les détails puisqu’ils s’embrassaient encore et encore.

    La rouquine n’avait toujours pas retrouver son souffle depuis sa course et ce baiser enflammer n’aidait en rien à sa cause. Elle mit fin au baiser en séparant ses lèvres des siennes à contre cœur mais elle ne resta pas loin pour autant. « comme j’ai dis .. ne pars pas » Elle avait besoin de lui, elle savait que si elle s’éloignait trop de son obsession, qu’elle deviendrait extrêmement faible et elle ne savait pas jusqu’où cela pouvait la mener, principalement puisque c’était la première fois qu’elle faisait une fixation sur un humain et qu’elle ne pouvait pas le contrôler tel la danse ou le dessin. Son front se colla contre le sien malgré qu’elle soit sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur, elle avait toujours son visage près du sien et ses lèvres frôlèrent celles de l’interdit.
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyDim 20 Sep - 22:57


Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-215435ave88 Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-220006zzqp5
« L'amour est un égoïsme à deux. »
Mme de Staël.


    Qui connaissait l’avenir pouvait en jouer et celui qui en savait le contenu en était aliéné durant toute la période de son existence. L’homme était si pathétique et si faible a de nombreuses reprises que les mots et les expressions ne manquaient guère aux grands philosophes pour en faire le digne portrait. Malheureusement pour eux, il n’y a avait pas de digne portrait mais juste une masse population pour parler de la généralité. Selon certains dires l’amour ne valait pas grand-chose, et n’avait aucune signification que l’adultère et l’infidélité proprement dites. Un ouvrage témoignant cet argument universel ? Dom Juan en fait l’éloge parfaitement mais au final ne cesse d’en subir les conséquences qui lui sont propres et personnelles. Les autres propos quand à eux se réfère a la narration entière de l’œuvre du dramaturge londonien qui dans des années aux courants romantiques et humaine a couché sur papier l’histoire légendaire de Roméo et Juliette. Dramatique et pitoyable roman d’amour a l’eau de rose où l’un mourrait pour l’autre. Ironiquement parlant qui voulait vivre une telle histoire de relation redondante ? A vrai dire seuls les plus déments répondraient par un oui exclamatif et encore. Lorsqu’il avait pour la première fois croisé les yeux verdoyants de la jeune femme, Zéké avait derechef vouait contre elle une haine non expliquée qui ne trouvait pas son lieu d’existence. Tout comme lui qui ne désirait pas vivre dans ce monde où il n’apportait que le méandre et le malheur. Son fatalisme était louable et fermement personnel, mais la Flamme avait réussit à percer cette bulle de marbre qu’il avait pris soin de fermer a double tour.

    Deux entités pour un seul monde, c’était bien trop imaginé pour sa vie de non attache, et puis finalement sous sa puissance de persuasion il avait perdu toute notion de contrôle de lui-même. Dès lors le jeune Wood n’existait plus en tant qu’être humain et demeurait l’ombre de son malin intérieur, il venait de découvrir sa faiblesse. Sa plus grande faiblesse qui répondait à un phénomène courant dans la vie de tout individu, mais un fait dont il avait nié si souvent la provenance. Aurait-il alors mis un voile sur ses sentiments depuis qu’il avait croisé sa route par un pur hasard ? Les questionnements n’étaient plus de rigueur cependant que désormais il embrassait celle pour quo il pourrait tout donner à présent. La surprise était certaine lorsqu’elle se tenait devant lui, telle une magnificence sans nom quelconques. Tous se jouaient par le feu des yeux et la passion du cœur. La raison avait perdue sa place primaire au centre de l’intérêt. Son contact lui manquait un peu comme cela représentait un besoin vital, elle était celle qui le sortait hors de l’eau, hors de son obscurité. Les mains de l’adonis s’entremêlèrent à celle de l’américaine et le britannique prolongea une dernière fois le baiser avant qu’elle y mette fin. Alors doucement le silence pris de nouveau place et le souffle saccadé de la prodige fut le seul son qui rompit tendrement le silence. Les yeux d’Ezékiel scrutaient toujours autant ceux de sa Muse au don incroyable et révélateur, et il ne baissa guère son retard même l’espace d’une seconde. « Comme j’ai dis … ne pars pas. ».

    Dominant pour dominé. En l’heure actuelle son départ n’est plus possible bien qu’il avait insisté pour conserver de manière intacte le choix de la Deschanels. Il était alors partit dans l’initiative de quitter quelques temps la ville. Cet acte lui était coutumier depuis son enfance et personne ne s’inquiétait plus que cela - du moins c’était ce qu’il laissait croire -. Contrairement a ses amis quelques peu sédentaire, l’ange rigolard aimait se considérait tel un nomade voulait retrouvait refuge dans les bois profond pour se meurtrir encore et toujours sa conscience, comme un bourreau achevait sa victime. Il n’était pas un maitre chanteur et c’est pour cela qu’il s’en tiendrait à la décision de la l’universitaire en histoire. Sans elle plus rien avait aucun sens, et sans notion d’un sens il ne pouvait rester ici. Le fait étant contraire, il déposa un doigt léger sur les lèvres de la Flamme. Ses yeux clairs et améthyste trouvèrent refuge dans l’océan bleuté de Jude. « Je ne partirais pas si tu me certifies que c’Est-ce que tu désir. ». Sa voix mélodieuse et d’un calme raisonné se fondirent dans un murmure sous l’oreille de la brune. La main du pianiste avertit recouvra sa place initiale et un sourire en coin vint se dessiner sur son visage d’origine impassible et froid. Ne cherchant plus loin, l’artiste frôla du bout de de ses lèvres celle de la Joie tout en riant légèrement.

    Peut être que tout était écrit d’avance, et peut être que tout se cache derrière un regard et un non dit ? On en se sait si ce n’est que l’amour est un sentiment unique et protecteur envers un tandem. Deux personnes pour un même choix, voilà ce qu’ils les attendaient présentement.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyDim 20 Sep - 23:36


    Elle n’avait plus eu de doute quand elle vit au bout du corridor, le jeune prodige avec es bagages à la main, prêt à partir très rapidement de cette ville. Elle n’avait plus eu de doute, qu’elle se trouvait au bon endroit et qu’elle avait fait le bon choix de parcourir une partie du nouveau New-York à la course, pour le retrouver là à quelques pas d’elle. Ne tardant pas plus longtemps, elle s’approcha d’un pas rapidement pour lui sauter dans les bras et l’embrasser.. pendant ce baiser parfait, la belle sentie de drôle de sensation en elle. Tout d’abord il y avait l’adrénaline puis les papillons dans le ventre mais également une sensation étrange. Son cœur battait rapidement dans sa poitrine, et son souffle se fit de plus en plus cours. Qui aurait crû que Jude allait être la première à faire les premiers pas et à sauter au cou de Ézé comme ça, sûrement pas elle. Elle aimait le goût des lèvres de l'anglais, la sensation douce lorsqu'elles caressaient les siennes et qu'elle l'embrassait avec autant de passion. Parce que oui de la passion, il y en avait dans ce baiser. Ézékiel Wood était à présent la nouvelle fascination de la brunette et elle ne s'en cacherait pas, il l'aiderait sans doute à développer son pouvoir encore plus, et elle avait bien hâte de tester ses capacités. Elle fit une pause le temps de lui dire de ne pas partir mais déjà l’envie et la sensation de manque se fit ressentir chez la Deschanels. Elle le regarda dans les yeux, toujours dans ses bras si invitant qu’elle y aurait probablement passé la journée. Pendant ce moment, la belle arriva à ne penser à rien d’autres; ni à sa meilleure amie qui lui en voudrait sans doute à mort, ni au fait que le jeune homme connaissait son pouvoir, ni aux conséquences de leur relation ou encore moins au répercutions de ce baiser magique.

    Elle l’avait savourer sans se méfier des signes que lui dictaient son corps, ce malaise qui planait toujours et qui se fit sentir de plus en plus depuis qu’elle avait quitter les lèvres de son nouveau prince charmant. Il lui posa une simple question voulant avoir si elle le désirait vraiment, si elle certifiait qu’elle voulait absolument qu’il reste. Les yeux de la douce se fermèrent et elle hocha lâchement de la tête de façon possitive. Elle ne savait pas trop ce qu’il lui arrivait mais elle sentie son corps se ramollir, tous ses membres se lâcher comme si elle n’arrivait plus à les contrôler. Jude tenta d’ouvrir les yeux mais elle n’y arriva pas et voilà que tout devient noir et qu’elle s’évanouissa d’un seul coup.
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyLun 21 Sep - 19:15


Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-18100430awn Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu Img-1813156hvf1
« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
St Exupéry.


    L’histoire d’un conte pour enfant semblait si paisible a l’écoute et si envieux a vivre que la plupart de ses lecteurs songer à le vivre eux même que se soit par le rêve ou bien dans un imaginaire déjà prudemment pensé au préalable. Seulement la réalité n’était pas la fiction et la fiction n’était pas la réalité. L’un dans l’autre, personne ne trouvait chaussure à son pied et c’était ainsi point à la ligne. En dépit de ces nombreux dires, le point à la ligne était à mettre en suspend en ce qui concernait le jeune homme aux reflets d’un bronze rarissime. Ce dernier dont les attraits échappés à tous semblait bel et bien avoir retenu l’attention d’une unique personne. Elle demeurait certainement le symbole le plus révélateur de son existence, et cela seul son esprit avait su le déchiffrer telle une monstrueuse énigme qui savait effrayer son propre avenir. L’avenir ? Il n’en avait jamais eu de toutes les manières possibles, alors à quoi bon découvrir le fin mot d’un mystère dont il ne voulait explorer le contenu. Une fois de plus là ne se trouvait pas la vérité de la situation. Longtemps il avait repoussé cette haine envers la jeune Deschanels par peur de tout ressentir et d’avouer à son tour, qu’une personne autre que ses proches comptait pour lui. Ce vérité avait été régit par l’apparition redondantes de sa conscience - et donc de sa raison - qui prenaient toutes les décisions. Jamais au grand jamais il ne raisonnait avec le choix du cœur, ce muscle si fort et délicat à la fois. En tant qu’erreur géniteur il n’avait guère le droit de vivre comme tout être humain du commun des mortels. Le sentiment aussi infini soit il ne devait aucunement avoir raison de lui, et ainsi son comportement de faiblissait pas. Son jugement avait pris une toute autre direction lorsqu’il avait cédé à la tentation du pouvoir de la Flamme. Après tout cette dernière était l’élément principal et la cendre ne pouvait dès lors que s’inclinait devant sa prestance et sa douceur de chaleur.

    Le baiser qu’ils avaient échangés dans le corridor du bâtiment, une preuve de plus envers l’interdiction du possible. Tous deux c’étaient imposés des restrictions longues et évidentes qui demandaient beaucoup de self control mais aussi de patience. Leurs dons respectifs avaient des caractéristiques plus ou moins similaires qui les poussaient à garder une certaine maitrise d’eux-mêmes sans pour autant les empêcher de vivre correctement. L’ange rigolard ne lâchait guère les yeux émeraude de la jeune prodige et ses bras la serraient tendrement tel un bouclier de protection vu au loin. Le silence avait repris sa domination au sein du couloir aux couleurs claires et accueillantes. Cette absence de bruit permis au jeune britannique de se concentrer davantage sur les battements de cœur de Jude qui se faisait de plus en plus rapidement et qui l’inquiétait légèrement. Ezékiel saisit derechef ses clefs qu’il avait glissées un peu plutôt dans l’une des poches de son jeans noire et ouvrit la porte d’entrée. Quelques secondes plus tard, et sans aucune surprises le corps fébrile de la brune s’évanoui sans qu’il n’est le temps de dire quoi que se soit. Autant pour lui, il la tenait fermement et la porta de manière allongée tel un nourrisson tombant de sommeil. Rentrant à la volée avec une vitesse maitrisée, le mystérieux déposa doucement la Deschanels sur le canapé en cuir du salon et pris par mesure de sécurité les battements de son pouls au niveau de son poignet. Bien que cet avant dernier batte toujours à la chamade, il prenait doucement mais surement le chemin d’un rythme cardiaque normal.

    S’assurant alors qu’elle ne risquait rien durant une minute d’absence, le pianiste partit en direction de l’entrée afin de récupérer les affaires de Jude et les siennes qui jonchaient toujours le sol en bois de l’entrée. Porte fermée désormais, l’adonis pris soin de retourner auprès de « sa » Muse qu’il recouvrit d’un plaid, histoire qu’elle ne prenne pas froid. Il souleva doucement sa tête qu’il mit sur ses genoux sous un oreiller. L’ange rigolard ne cessait de l’observer mais l’inquiétude se dissipa quelques peu. Il avait pris le pli avec Anise des expériences d’évanouissement bien que son pouvoir différait du copycat de Jude, il se pouvait que le réveil de cette dernière se fasse très prochainement. Les minutes s’écoulèrent et la brune semblait recouvrait une respiration moins saccadée. Esquissant un sourire a peine aperçu, le musicien aux attraits solitaire se lit a jouer avec les boucles de la chevelure de l’américaine.
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Jude C. Deschanels Jude C. Deschanels
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptyLun 28 Sep - 4:09

    Jamais elle n’avait vécu pareille sensation, voilà qu’elle avait vécu une montagne russe de sentiments. En l’espace d’une petite heure elle avait vécu la suprise de le voir chez elle, puis le voir disparaître avant des retrouvailles intenses. Elle n’a jamais connu pareille situation puisqu’elle n’a jamais été une véritable adempte des relations amoureuses, ne sachant jamais comment annoncer à l’autre, qu’elle était anormale. Mais voilà qu’elle avait mis tout ça de côté et qu’elle l’avait embrassé passionnément, d’une baiser à rendre jaloux la majeure partie des filles ou des garçons. Elle eu un sentiment de bonheur profond et elle ne pouvait cesser de sourire contre les lèvres du prodige. Ne nature plutôt bavarde avec ses amies, voilà que la rouquine profita du moment présent dans les bras du jeune Wood. Ce n’était pas l’unique raison ce pourquoi elle ne parlait pas. Voilà que dès qu’elle tentait d’ouvrir la bouche, aucuns son en sortie.. comme si elle était devenu soudainement muette. Elle respira de plus en plus rapidement et son cœur suivit le rythme de sa respiration, faisant légèrement tourner la tête de la jeune étudiante qui ne su aucunement ce qui lui arriva.

    Ce fut la première fois que la jeune Deschanels vivait pareil moment, autant de sensation à la fois n’était peut-être pas supportable pour son petit corps fragile.. Pourtant, elle sentie que tout ça était causé par autres choses, frôlant doucement ses lèvres ensemble, elle se rappela le baiser qu’elle venait d’échanger avec l’anglais. Elle tenta de lever les yeux pour le regarder mais c’était peine perdu, elle s’évanouïsa soudainement.

    Tout était noir, elle ne savait pas où elle se trouvait et ce qui venait de se passer. Son corps frissona malgré qu’elle sentie le bout de ses doigts frôler une couverte qui la couvrait. Ses paupières étaient étrangement lourde et son corps très mou et elle avait toujours du mal à bouger certaines parties de son corps. Sa concience revint petit à petit mais elle garda tout de même les yeux clos. Elle sentie une présence près d’elle et des mains qui jouaient dans ses cheveux, comme si l’on veillait sur elle. Elle ouvrit tranquillement les yeux et vit le charmant pianiste qu’elle avait rencontrer une semaine plus tôt et qu’elle avait embrassé. Ce baiser avait eu l’effet d’un baiser mortel sur ses lèvres, il avait été la cause de son malaise.

    Elle tenta de se relever rapidement mais ce n’était pas une si bonne idée puisque sa tête, tourna plus rapidement ensuite. Elle souria timidement, un peu honteuse de ce qui venait de se produire surtout qu’elle ne se souvenait pas de toute, ni de la façon qu’elle était rentrée dans l’appartement du jeune homme qu’elle regarda un peu avant de reposé ses yeux dans ceux d’Ézékiel.


    « désolée .. »
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Ezékiel G. Wood Ezékiel G. Wood
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Date d'inscription : 16/02/2009
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● ÂGE : vingt deux années.
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MessageSujet: Re: Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu   Le feu fait fondre la glace, c'est bien connu EmptySam 10 Oct - 14:03


    Il n’y avait pas plus à dire et à redire sur les décisions prises auparavant, et quand bien même cela pouvait être envisageable, l’ange rigolard ne voulait guère y songer. Sa tête, son esprit, sa conscience, ses remords avaient tous désertés pour la premières fois de sa vie. Un phénomène qui ne survenait jamais ou quasiment si rarement. Pour lui c’était tout nouveau de devoir accorder son monde, sa bulle d’isolement entre les mains d’une personne. Pas n’importe laquelle, certes mais cela lui était tout bonnement étranger pour le moment. Accorder sa réflexion n’entrait jamais en ligne de compte mais il semblerait qu’elle venait de faire une différence, une très large différence qui ne se répéterait qu’une fois dans sa propre vie de prodige. Ce dernier tenait encore la jeune femme dans ses bras lorsqu’elle s’évanouie sans prévenir. Sans détour, Ezékiel comprit très vite que cela était dû à la fois a sa course irrévocable dans les rue de New York et à la complexité ardue de son don en lui-même. Le copycat de la Deschanels demeurait un pouvoir d’une provenance rare qui apparemment ne délimitait jamais les actions prévus, bien au contraire il semblait malin au possible et quelques peu sournois. Il secoua alors son visage fermé mais enjôleur malgré lui et laissa sa vision aux yeux clairs vagabondait un peu partout au travers des divergents tableaux qui ornaient le salon aux allures de teintes européennes. Il s’amusait plus ou moins ave la chevelure de Jude, mais cessa lorsque cette dernière ouvrit légèrement ses yeux verdoyant. Il baissa alors son regard vers le regard de la rouquine, et la toisa quelques secondes en silence. Il ne savait pas vraiment quels étaient les conséquences de son don hors du commun, mais intérieurement il ne doutait pas que sa soudaine absence ne l’empêcherait pas de reprendre possession d’elle-même.

    Le silence semblait tranquillement reprendre possession des lieux, mais la petite voix fatiguée de la Muse rompit la chaine sans bruit et elle répliqua doucement le terme « désolée ». Il esquissa un sourire a demi amusé a demi moqueur aux commissures de ses lèvres. Son rire était si rare à l’écoute qu’il s’en rendit compte et derechef il reprit prise sur son esprit solitaire et lunatique. Le mystérieux leva des lors les yeux au ciel et lui répondit. « Ne le sois pas, je crois que tu as fait un peu trop d’effort pour aujourd’hui. ». Sa voix de velours se perdit dans un silence encore une fois, mais un silence qui se voulait d’or de sa part. Il comprenait très bien qu’elle est perdue connaissance et ses excuses n’avaient guère lieux d’être. Passant doucement sa main sur la joue de la jeune étudiante en histoire il répliqua. « Je vais te laisser te reposer peut être, je pense que tu en as vraiment besoin. D’ailleurs pourquoi avoir couru si vite ? ». Ses yeux améthystes se voulaient interrogateur mais aussi réprobateur à la fois. Il fallait avouer que sa performance était complètement démesurée en vue de son gabarie mais aussi du résultat qu’elle avait encourue. Décidément elle ne finirait pas ne plus l’étonnait du tout. Il pouvait y avoir une anguille sous la roche, mais elle différait d’un tas de gens dont il n’avait jamais eut idée. Surprenante et savante, réservée mais rebelle, elle demeurait l’une des personnes désormais la plus proche de son inconscience.
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