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 De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas.

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De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. Vide
MessageSujet: De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas.   De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. EmptyJeu 23 Juil - 21:36

De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. Sop18 De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. Eravin50ep5
Logan & Luca
Private.



    Where ? Le pont de Brooklyn
    What time is it ? En milieu d’après-midi, +/- seize heures.



    La jalousie est le sentiment le plus complexe qu’il est possible de ressentir. Elle est partout, nous cerne de toute part. Celui qui clame haut et fort qu’il n’a jamais ressentit cette gêne au creux du ventre est soit un menteur soit il n’a jamais aimé de sa pauvre vie. La jalousie va de paire avec l’amour, sans ce sentiment profond éprouvé à l’égard d’une personne si importante à nos yeux, la jalousie n’existerait pas. Qu’est-ce la jalousie en fin de compte ? Quoi de plus désagréable de voir un ami ou un membre de sa famille s’intéresser à quelqu’un d’autre que soi ? Dis ainsi, ça sonne extrêmement égoïste mais tout le monde ressent ça au moins une fois lorsqu’on a se désagréable sentiment d’éloignement.
    Pourquoi Luca aurait été l’exception ? Peut-être son côté un peu trop protecteur envers son frère l’avait poussée à jalouser cette belle brune qui avait jadis tourné autour de Ezékiel, peut-être. Ou bien simplement est-ce du au fait que miss Wood a toujours été très possessive envers les membres de sa famille. Quoiqu’il en soit, c’est ainsi que Luca Armelle Wood fit la connaissance de Logan E. Curtis. Leur première rencontre fut une catastrophe totale, la jeune blonde n’appréciant point que cette jeune femme s’intéresse à son petit frère. D’ailleurs, elle avait directement compris que Logan était tombée sous le charme de son angélique fraternel, ce qui l’avait rendue encore plus jalouse et méfiante. Comprenez la, elle veillait sur lui depuis ses dix ans et elle ne voulait en aucun cas que quiconque parvienne à le blesser d’une manière ou d’une autre. Cette jalousie était sa façon de le protéger, même s’il fallait avouer qu’elle avait exagéré. Luca n’est pas le genre de fille à proférer des menaces, ni à crier des injures et encore moins à téléphoner au milieu de la nuit pour lui faire peur. Elle en était tout bonnement incapable, c’est pourquoi Luca agit comme elle faisait toujours dans ces cas là et, il fallait avouer que ce n’était pas une attitude très glorieuse. Luca n’avait pas sa langue dans sa poche, aussi dès que l’occasion se présentait, elle ne se gênait pas pour critiquer la grande brune lorsqu’elle la voyait. De même qu’elle essaya en vain de monter Ezékiel contre elle, attitude honteuse qu’elle regrette à présent bien évidemment. La jalousie pousse à des actes vraiment odieux parfois.
    Heureusement, les deux jeunes filles ont pris la peine de faire plus amples connaissances, poussée par Zéké qui souhaitait à tout prix qu’elles s’entendent bien. Au début ce ne fut pas facile, Luca étant terriblement têtue et refusant toute relation amicale mais, peu à peu, elle du avouer que Logan n’était pas du tout comme elle se l’était imaginée. Il est amusant de voir qu’à présent, les deux jeunes filles se côtoient régulièrement pour prendre un café ou simplement discuter chez l’une ou chez l’autre. Comme quoi, tout peux arriver.

    Luca s’était arrêtée en voiture sur un côté du pont de Brooklyn, elle était sortie de sa voiture et avait été se placée face à la mer. Le bruit de l’eau qui cognait sur les piliers du pont avait un effet apaisant sur la jolie blonde. Une brise légère soulevait délicatement sa mi-longue chevelure dorée qui lui tombait sur les épaules. Il était seize heures passée, l’heure idéale pour admirer la magnifique vu qui s’offrait à elle. Luca venait dès que son emploi du temps le lui permettait, elle adorait rester là, accoudée sur la balustrade (?), le regard plongée dans le vide. De nombreuses pensées se bousculaient dans sa petite tête, entremêlées de morceaux de musiques qu’elle avait entendu quelques minutes plus tôt à la radio. Quel calme ! C’était apaisant. Étrangement, peu de voitures passaient à cette heure-ci. Tant mieux, le bruit de la circulation aurait gâché ce moment presque parfait. Elle poussa un silencieux soupir de bonheur, il ne lui manquait rien, pourtant elle sentait un vide étrange au fond d’elle. D’un mouvement de tête, elle chassa ces pensées négatives. Hors de question de déprimée aujourd’hui, avec la vue qui s’offrait à elle, la jeune fille ne pouvait se permettre de salir ce magnifique moment.
    Luca et s’appuya contre la rambarde, son regard se posa alors sur une silhouette fine aux longs cheveux bruns qui s’avançait vers elle. Cette jeune fille lui était familière, pour cause, elle avait pensée à elle dans la journée avec l’intention de l’appeler ce soir. AAurait-elle lu dans ses pensées ? A cette pensée, Luca ne pu s’empêcher de sourire à pleine dent, ses yeux pétillant comme à chaque fois qu’elle souriait. Agitant les bras, elle fit signe à son amie qui s’approchait.

    «  - Logan ? Quelle surprise de te voir ici ! »
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Logan E. Curtis Logan E. Curtis
a d m i n i s t r a t r i c e

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De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. Vide
MessageSujet: Re: De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas.   De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. EmptySam 25 Juil - 20:47

De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. Sophia-sophia-bush-178404_100_100 De la jalousie à l'amitié, il n'y a qu'un pas. W10
« Quand on avoue sa jalousie, on l’a déjà dépassée. Les vraies jalousies, on n’en parle pas. »
ALEXANDRE KAUFFMANN



    Logan n’en pouvait plus de rester à l’appartement, elle voulait se sentir libre et seule, pouvoir respirer le « bon air frais » de New York City. Elle avait l’impression de tourner et de retourner, de faire les cent pas, de s’énerver toute seule. C’était peut-être du à l’absence de Liam, parti, à l’origine pour deux semaines à Chicago et qui avait vu s’allonger son séjour, ou alors sa récente découverte concernant sa meilleure amie : Jude C. Deschanels, et celui qui avait régit la vie de la jeune étudiante durant des années : Ezékiel Gaspard Wood. Et elle ne se doutait pas qu’en tentant de tout fuir, de tenter de faire le vide tant dans son esprit que dans son cœur, en quittant son loft de Brooklyn ; elle allait tomber sur une personne qui l’avait détestée pendant longtemps. A une époque, le sentiment que cette jeune femme blonde aux yeux clairs avait ressenti était même supérieur à celui de la haine, mais la jeune femme portant le nom de l’espérance le lui avait pardonné, la comprenant. Etre jalouse était si simple et bien plus facile a gérer que d’essayer de connaitre quelqu’un. Et elle-même détestait que l’on approche d’un peu trop prés son petit frère, le jeune Evan Isaiah Curtis, surtout lorsqu’il s’agissait de quelqu’un du sexe opposé au sien et essayant de lui faire les yeux doux. A croire qu’une sœur se doit de détester quelqu’un portant trop d’intérêt à son frère cadet. Mais Logan n’avait jamais réussi à avouer au jeune homme ce qu’elle ressentait, de peur de le perdre, Luca l’avait donc détesté pour rien. Si on ne tient pas compte du fait que, la première fois, la jeune femme ait dit « Luca » au lieu de « Loutcha », et bien quoi, elle pensait que Luca puisse être un prénom mixte, lorsque nous connaissions celui que ses parents lui avaient donné, cela pouvait très bien s’expliquer.

    Logan regarda l’heure qu’il était : seize heures venait juste de passer alors qu’elle se rapprochait du pont de Brooklyn, elle appréciait énormément ce lieu, la vue, splendide ; l’air qui faisait voler ses longs cheveux bruns, le calme que cela représentait pour elle, enfin plus aucune autre pensée que les siennes, et pour tout ce qu’il représentait dans ce qui lui était arrivé dans son passé. Elle n’y était pas allée, simplement, elle avait été guidée par ses pieds, son esprit vagabondant par la mélodie que son IPod émettait, une chanson de l’ancien temps, d’avant la fin du monde, une chanson qu’au fil des années, depuis deux cents ans, ils avaient appris à jouer cette mélodie, elle fredonna ce que son frère avait chanté lorsqu’elle avait joué, caressant sa guitare : « I was a quick wet boy, diving to deep for coins, all of your… » Mais ses pensées furent interrompu à l’entrée du pont. Effectivement, elle reconnu une silhouette blonde, mince et qu’elle connaissait vraiment bien. Elle soupira même si elle eu soudainement envie de sourire, elle agita a son tour le bras, tout comme l’autre jeune femme l’avait fait, comme a chaque fois elle était partagée. Bien sûr, l’étudiante aimait beaucoup Luca, mais elle avait également beaucoup souffert de ses dires, de ses pensées, de son attitude envers elle et Ezékiel, lorsqu’elle avait tenté de l’éloigner de la brunette. Et même sous la demande insistante du jeune musicien, elle n’avait pas voulu apprendre à me connaitre, enfin, c’était au début. Car depuis quelques temps, la jeune Curtis avait l’impression de faire partie de la famille Wood, que ce soit par le temps qu’elle passait avec son meilleur ami, la jeune femme qui l’attendait sur le pont ou même la protégé du jeune homme qui s’avéré être également devenue la sienne : la jeune Anise O’Maley, ils se retrouvaient souvent, les uns avec les autres.

    Elle recommença à marcher, un petit sourire sur son visage pâle et sans maquillage, ce qui montrait qu’elle avait peu dormi la nuit passée, par le fait qu’elle ait des cernes, et ce, vers la jeune miss Luca Wood. D’un geste rapide de la main, elle retira les quelques cheveux que le vent, doux à cette heure, avait rapportés devant ses yeux chocolat. Enfin, elle arriva prés de la jeune femme, elle lui fit la bise rapidement, avant de s’appuyer, à son tour, contre le rebord pour plonger ses pupilles brunes dans l’eau troublée mais tout de même bleue par le fait que, depuis la destruction du monde, les hommes (et les femmes) qui avaient tentés de faire disparaitre la pollution de la surface de la terre, que ce soit dans les nuages, l’atmosphère ou tout simplement sur terre, dans les rivières... Puis, elle la regarda de nouveau, se mordillant la lèvre en l’écoutant avant de répondre, insistant sur la bonne prononciation du nom de la jeune femme :

      « Moi aussi je suis étonnée de te voir là… Comment vas-tu Luca? »
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