Sidney, eu une vie facile. Il faut le dire. Ses parents étaient merveilleux, ils le sont encore, il a une petite soeur géniale et ne maquait de rien.
Dès la seconde où il vit le jour, Sid fut promis à une longue et belle vie. A l'âge de quatre ans, sa mère l'inscrivit à des cours de piano. Même si son père trouvait cela quand même un peu trop féminin. Mais le petit garçon était ravi. Et en quelque mois devint le meilleur élève du cours. Si le petit homme était fort au piano, il ne l'était pas autant en calcul ou grammaire. Il dormait, dormait tout le temps en cours. Son professeur eu l'impression qu'il était narcoléptique.
«Votre fils s'endort ... je crois qu'il est malade il faudrait voir médecin».
Les McClea, le savait. Sidney n'était pas malade, il n'aimait simplement pas l'école. Alors après des centaines de leçons de moral, Sidney commença à se prendre en main et essayer de ne plus dormir. Il avait huit ans.

Son année des huit ans, fut bouleversé. La cause ? La naissance de sa petite soeur, Ann Leigh. C'est ce qui manquait dans leur petite famille unie. La naissance d'Ann Leigh eu un grand chamboulement quand au caractère de Sidney. Il devint protecteur, plus doux et surtout plus grande gueule.
«Ma soeur c'est ma vie». Sidney ne le cachait pas. Tout d'abord, on vit des progrès dans ses notes. Personne ne sait pourquoi, mais Sidney était devenu un petit matheux. À onze ans, il avait remporté un petit concours de maths, mais avait refusé le cadeau. Une sorte de lampe de poche rose qui faisait de la musique...

L'adolescence. Les premiers amours, les disputes avec les parents, ... Sid n'y échappa pas. Sa première petite amie, Zooey, était une nouvelle élève, qui était née le même jour que lui. La même année. Ils avaient tous les deux, donc, quatorze ans. Je n'ai pas envie de vous dire qu'ils volaient à l'amour parfait. Zooey était à New York que pour deux petits mois... On pourrait croire qu'il enchaîna les petites copines, mais, non. Il ne se remettait pas de sa première rupture.

Nous pouvons passer deux ans. Car il faut le dire, il ne c'est pas passé grand-chose.
Seize ans. Ses parents décident de divorcé. Ann Leigh et lui furent d'abord attristés, ensuite choqués et finalement, malgré les huit années d'Ann, ils laissèrent tomber et acceptèrent leurs séparations.
«Mademoiselle Amanda Lockhart, bénéficie de la garde des enfants, Sidney Ennis et Ann Leigh Maeg».

Tantôt dit, tantôt fait. Amanda prit ses deux enfants. Du moins, elle essaya. Sid ne voulait pas partir. Pour lui, sa mère était la cause de ce divorce, et ne voulait pas lui laisser le point. Ann était la seule chose qui le rendait malheureux là dedans. Elle était obligée de partir. Partir, mais pas très loin. Le quartier à côté. Direction L'Upper West Side.

Un vendredi soir sur deux, Sidney partait pour passer le week end chez sa mère. Le vendredi suivant, Ann venait chez son père. Cette relation les a rapprochés, Ann et lui. Il dit qu'elle lui parle plus. Lui raconte sa semaine, les frasques de sa mère. Et lui écoute, avec toute son attention. «J'ai passé trois ans comme ça. C'était bien finalement». Oui trois ans. Car ses parents ne pouvaient plus vivre comme cela.

«Ils se sont remis ensemble le jour de mes dix-huit ans. Ann en avait dix. Ca l'a faisait rire.»
Andrew avait décidé de s'installait chez Amanda. Préférant la tranquillité de L'UWS que les bruits de Brooklyn. Mais Sid, lui, partait.

Les études ne lui apporter rien. Il s'ennuyé à longueur de temps, mais décida tout de même d'aller à l'Université. Pour «ne pas mal tourné» disait-il. Il entama des études de littérature, même si les maths étaient son point fort.
Sa deuxième année fut catastrophique. Pourtant, doté de tout le savoir suffisant pour suivre les leçons, il n'obtenait la moyenne dans aucun des cours qu'il avait choisi. Sur cet échec royal, il part. «De toute façon, je n'avais même pas d'amis là-bas».

Deux mois après l'arrêt de ses études, il rencontra une jeune fille, prénommée Selina Gonzales. Sidney pensait sérieusement à se remettre en couple, -sous les ordres de sa soeur-, mais n'avait jamais essayé. Selina était serveuse dans un restau chic qui n'avait pourtant pas l'air d'être très appétissant. C'est elle qui lui offrit son poste. Selina et Sid sont restés ensemble six mois. Il ne sait pas vraiment s'il l'aimait, et elle non plus. Mais ils s'appréciaient. Rigolaient bien ensemble. C'était surtout de l'amitié. Donc, six mois plus tard, Selina arrive en pleur, chez Sidney. «Sa mère était morte. Un cancer ou un truc comme ça. Elle a dû partir pour l'Espagne. Je suis maudit.»
Alors, voulant lui faire une surprise, elle lui offrit son poste. Comment était il arrivait à décrocher le job, ça aucunes idées. Surtout dans un restaurant ou le grand verre d'eau coute deux dollars...
Mais la paie n'était pas assez élevée pour que Sidney subvienne à ses besoins.
Sous l'influence de sa petite soeur, il entreprit de se remettre au piano, et donner des cours.
Sidney a vingt-cinq ans, et cherche encore sa voie...

Cerné la personnalité de Sidney McClea n'est pas facile. Il a des changements d'humeur fréquents... Mais on peut tout de même dire, malgré tout, qu'il est gentil. Ce que je veux dire, c'est que Sid ne se prend pas la tête avec les histoires de «Je t'aime moi non plus». Il dit souvent «Les personnes que je suis censé aimer m'insupportes, et genre, j'aime les personnes que je dois haïr...».
Sidney n'ai ni bavard ni muet. Il parle seulement pour dire des choses intéressantes. Vraies.
«Petit, il ne parlé pas beaucoup non plus.» Amanda croie que c'est de sa faute. Le jeune homme a peut être la tête dans la lune, il écoute beaucoup et ne manque rien. Il interprète les choses d'une facilité navrante. Mais lorsqu'il a une idée dans la tête il ne peut pas la faire partir. Coute que coute, il l'a mettra en oeuvre. Qu'importe le résultat. Au moins il essaye.
Ann Leigh a dit, il y a quelque temps :

«Sid est un chouette type. Très protecteur. Il fait tout pour aider les autres, sans rien attendre au retour. C'est un garçon calme, aimant et attentionné. Mais j'avoue que parfois il se comporte comme un ado de seize ans. Je pense que le seul problème de Sidney, ce sont ses sentiments. Il ne les contrôles pas...».
Jamais triste. Sidney E. n'ai jamais triste. Il est tout le temps de bonne humeur. Et c'est très contagieux ! On le remarque tout de suite. Pour lui, pas question de montrer sa tristesse.
En fait, il est vraiment marrant...
Sinon, il faut dire aussi qu'il est gourmand. Il mange beaucoup, souvent n'importe quand, et la plupart du temps n'importe quoi. Il pourrait commencer par le dessert pour finir avec l'entrer.
Gentil;attentionné;impatient;gourmand;marrant;calme;...

«De toute façon, on ne peut rien nier. Les Mayas avaient raisons, il faut faire avec. Mais pourtant je reste perplexe à ce sujet. Les Mayas on peut être eu un coup de bol. Voila, comme par hasard c'est la bonne date. Enfin bon, il faut rester logique. Les fait sont là, certes, mais pourquoi pensait qu'un peuple pouvait prévenir une telle chose ? Nous n'avons pas vécut ces années-là. Je prefère penser à l'avenir de toute façon. Laissons le passé derrière nous, tout sera mieux.»

«Écoutez, je ne veux pas faire peur, mais pour moi il ne peut pas y avoir de monde parfait. La nature de l'Homme est comme elle est. On ne peut pas faire semblant. Alors oui, certes, j'ai une vision dramatique des choses, mais je ne le cache pas. Pour être honnête, le monde d'aujourd'hui n'est pas bien. Je n'ai pas d'autres mots. Les gens sont hypocrites. Avant de vouloir changer le monde, change la personne que tu voies dans le miroir. Après reviens me voir et repose moi la question.»

Même si Sidney avait l'air de bien rigolé à la fin de son discours, il avait dit ce qu'il pensait. Chacun à une vision différente bien évidemment, mais pour lui, il était hors de question d'en avoir une. Le monde est fait comme il est.